dimanche 16 mars 2025

Un bâtiment de la Marine nationale saisit 6386 kg de cocaïne au large des côtes africaines

Samedi 15 mars, sous la direction du préfet maritime de l’Atlantique et du procureur de la République de Brest, un bâtiment de la Marine nationale, a procédé à la saisie de 6386 kg de cocaïne sur un navire de pêche, au large des côtes africaines.

© Préfecture maritime de l'Atlantique
L’office antistupéfiants (OFAST) avait sollicité l’intervention de la Marine nationale à la lumière d’informations transmises par leurs partenaires du Maritime Analysis and Operations Centre (Narcotics) (MAOC-N), des services de renseignement de la National Crime Agency (NCA) britannique et de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine.

L’équipe de visite du porte-hélicoptères de la Marine nationale, soutenue par deux hélicoptères Dauphin et Cougar et un drone de l’unité, est intervenue, le 15 mars, sur le navire de pêche d’une vingtaine de mètres, immatriculé au Guyana.

Conduite au large des côtes africaines, l’opération a été initiée avec l’accord de l’État du pavillon, en application de l’article 17 de la convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et substances psychotropes.

Au total, 6386 kg de cocaïne, d’une valeur marchande estimée à près de 371 millions d’euros, ont été saisis à bord du bateau de pêche, puis transbordés sur le bâtiment, pour y être détruits conformément à la décision prise par le parquet de Brest. 

6386 kg de cocaïne saisis (© Préfecture maritime de l'Atlantique)

La parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants a permis d’obtenir ce résultat exceptionnel. Il illustre l’efficacité de l’action de l’État français en mer dans le cadre de la protection des frontières extérieures et de la lutte contre la criminalité organisée.

• La Marine nationale déploie de façon quasi permanente un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime dans le golfe de Guinée dans le cadre de l'opération Corymbe. Elle contribue au volet maritime des coopérations opérationnelles françaises en Afrique de l’Ouest et centrale. Par sa présence sur zone, la France participe au développement de l'architecture de sécurité maritime issue du processus de Yaoundé. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

* Estimation à partir des sources OFAST 2025 

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