Prolongation de l'expo jusqu'au 4 novembre, musée Hèbre à Rochefort
Exposition consacrée au périple du jeune aspirant de Marine Julien Viaud dans le Pacifique. Elle évoque son premier voyage aux antipodes au cours duquel il sillonne le Pacifique et visite l’île de Pâques, les Marquises et Tahiti. C’est alors qu’il débute en littérature en publiant des textes et des dessins dans la revue L’Illustration. Il publiera à l’issue de ce voyage l’un de ses plus célèbres romans, Le Mariage de Loti (1880).
« Dans le cadre l'année Loti à Rochefort, les musées municipaux présentent une exposition intitulée Et Julien Viaud devint Pierre Loti, le voyage de la Flore, 1872. Consacrée au périple du jeune aspirant de Marine dans le Pacifique, elle sera proposée au musée Hèbre jusqu'au 4 novembre. Ce projet s'inscrit dans une programmation dédiée à la commémoration du centième anniversaire de la mort de Pierre Loti.
L'exposition au musée Hèbre évoque un épisode essentiel dans la vie de Loti : son premier voyage aux antipodes. Durant les six premiers mois de 1872, il sillonne le Pacifique et visite l'ile de Pâques, les Marquises et Tahiti. Il constate alors la manière dont les Occidentaux précipitent la disparition d'antiques cultures. Des méfaits qui le bouleversent. L'acculturation des sociétés traditionnelles sous emprise occidentale constituera ensuite pour lui une préoccupation constante. C'est aussi à cette occasion qu'il débute en littérature. Avec l'aide de sa sœur, il publie une série de textes accompagnés de dessins dans la revue l'Illustration. Des articles remarqués, considérés aujourd'hui comme de précieux témoignages ethnographiques. Enfin, le séjour à Tahiti lui permet de rechercher les traces de Gustave, son frère aîné disparu, qui avait vécu dans l'ile dix ans auparavant. Quête décevante mais qui offrit à l'auteur en devenir la matière d'un de ses plus célèbres romans, Le mariage de Loti, publié en 1880. L'exposition met particulièrement en lumière les liens de Loti avec l'ile de Pâques. Ses écrits, ses dessins et sa collection ont contribué à éclairer cette culture lointaine, connue alors par les seuls voyages de Cook et de La Pérouse. Certains de ses objets pascuans furent acquis par les surréalistes, dont André Breton, fascinés par Rapa Nui (nom pascuan de l'ile de Pâques), alors qu'ils n'estimaient guère Loti » souligne Claude Stefani, conservateur des musées municipaux de Rochefort.
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