mardi 3 décembre 2019

Saintes/Galerie Instant’Art/District Bar : Les photographes se mettent à nu !

Dans le cadre des Rencontres de l’Image, la galerie Instant’Art et District Bar, rue Désiles, exposent les œuvres de plusieurs photographes jusqu’à la fin décembre. Chacun rivalise d’imagination en proposant des clichés entièrement consacrés au nu. Avec, pour maîtresses souveraines, l’élégance et la subtilité des formes : corps nonchalamment couché sur un lit de pièces, unions et forces contrastées, délicatesse des toits de Paris, compositions où la femme devient gourmandise ! Facteur commun, le souci de l’esthétique.

Sur les toits de Paris © Benjamin Babiz
• Marion, c’est un trésor !


Marion s’est prêtée à ces photos en noir et blanc où son corps devient trésor au milieu des pièces. Une idée d’Yvan Rotrou qui s’est mis en quête de moult sequins afin de dresser à son modèle une couche digne de ce nom. Les effets, tout en subtilité, auréolent ces clichés d’une infinie tendresse. Asia a apporté sa touche personnelle à ce travail que vous pouvez découvrir à l’entrée de la galerie.

Marion, Asia et Yvan
 Sophie Loustau : Savoureuses !

Venant dans la région parisienne, Sophie Loustau s’est spécialisée dans la photographie culinaire.  A cette approche gourmande, en est une autre, sensible, dédiée  aux femmes atteintes d’un cancer du sein. On lui doit plusieurs thèmes, « Saveurs et Fleurs », « Les Savoureuses »,  « Renaissance ».
Tel un tableau, chaque photographie délivre un message fort que le visiteur est appelé à décrypter. L’émotion est au rendez-vous au cœur des ambiances et des inspirations.

Benjamin Babiz : jamais sans toit !

Benjamin Babiz et Jérôme Lamanolo
Professionnel depuis plusieurs années, Benjamin Babiz a un sacré talent. Outre sa passion pour les voyages, Saint-Palais sur Mer et l’estuaire de la Gironde, il a une prédilection pour les toits. Pas n’importe lesquels, ceux de la capitale où la perspective tant du modèle qui pose nue que l’environnement architectural plonge dans une sorte d’immortalité. Le temps suspend son vol en ces hauteurs où les formes s’apaisent et s’attardent l’espace d’un moment, celui du photographe.
Benjamin Babiz possède de nombreuses cordes à son arc. Amoureux de la nature, il accompagne les  couchers du soleil quand les rayons de l'astre, attirés par d’autres horizons, s’enfoncent à la surface des eaux. C’est la première fois qu'il expose à Saintes. Tout porte à croire que ce n’est pas la dernière !

Jérôme Lamanolo : A peaux contraires !


Son histoire d’amour avec la photographie est née en même temps que celle qui le lie à la femme de sa vie. De cette évidente passion, sont nés des photographies fortes, contrastées, vision fantasmagorique de la dualité du couple. « Et quoi de mieux que ce clair obscur où je joue avec des noirs bouchés et profonds, des blancs durs et saturés, des gris diffus qui se devinent et se suggèrent » explique-t-il. Et d’ajouter : « je vous invite à porter un regard au delà de l’érotisme de mes prises de vue. Voyez le travail des modèles qui ont preuve ici d’audace, voyez l’alchimie avec le photographe et et surtout voyez la complémentaire nécessité de l’autre dans sa différence ».
• Les tirages ont été réalisés par Jean Christophe Chaudron, studio I. Déclic à Surgères

• Galerie ouverte jeudi, vendredi, samedi, dimanche et lundi, 15 rue Désiles à Saintes. Possibilité de restauration
• District Bar, un lieu sympa 16 bis rue Desiles

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