jeudi 13 septembre 2018

Publication : « Les carrières de Pierre Ruibet, Jonzac 1944 »

Les éditons Le Passage des Heures viennent de consacrer un livre dédié à Pierre Ruibet et Claude Gatineau, héros de la résistance jonzacaise en juin 1944

Michel Teodosijevic et Ingrid Matamala devant le monument érigé en mémoire de Pierre Ruibet et Claude Gatineau aux carrières d'Heurtebise
Mettre à l’honneur un héros qui donne sa vie pour sa patrie, Michel Teodosijevic a tout de suite été intéressé par l’action menée par Pierre Ruibet dans les carrières d’Heurtebise. En juin 1944, il fit sauter le plus gros dépôt de munitions allemand de l’Atlantique (explosion dans laquelle il trouva la mort). Cet engagement le sensibilise d’autant plus que son père, résistant yougoslave, participa à la libération de Belgrade et de nombreux combats contre les forces d’occupation nazies.

1944, l'espoir renaît avec le débarquement (dessin Ingrid Matamala)
Aux carrières d'Heurtebise, nombreux travaillaient pour la Kriegsmarine dont Pierre Ruibet et Claude Gatineau
La vie de Pierre Ruibet est, en effet, l’incarnation du courage et de l’abnégation. Pour mener à bien cette publication « qui n’est pas celle d’un historien » précise l’auteur, il a étudié la documentation existante et l’important travail réalisé à Jonzac par James Pitaud sur le sujet. Sans oublier le visionnage des films.
Pour illustrer cet événement qui sort de l’ordinaire, il a choisi une artiste pleine de sensibilité, Ingrid Matamala, qui a déjà travaillé sur l'histoire de Saintes et Pons. Cette ancienne psychologue a une prédilection par l’aquarelle. Ses dessins mettent en scène Pierre Ruibet qui sacrifia sa vie pour concrétiser son projet. Il n’était pas seul dans l'aventure. Comment ne pas s’émouvoir en pensant à Claude Gatineau, un jeune Jonzacais épris de liberté comme lui, à Marthe Robert qui fut emprisonnée ? Et au réseau de résistance bordelais engagé à leurs côtés ?

Le groupe de résistance Alerte s'organise
Vient l'heure de faire exploser le dépôt de munitions...
Ce travail rend hommage à des êtres valeureux qui sont révélés dans l'adversité et que les Saintongeais n’oublient pas. Aujourd’hui station thermale, les carrières d’Heurtebise possèdent une grande histoire par delà celle, contemporaine, que nous connaissons. Une plaque rappelle d’ailleurs ce fait héroïque de la Seconde Guerre mondiale (en plus du monument érigé dans le Jardin public).

Une séance de dédicaces est prévue le 22 septembre de 10 h à 12 h 30 à l’espace culturel du Leclerc. Ouvrage en vente dans toutes les librairies. Publication encouragée par la ville de Jonzac et la CDCHS.
Un livre à découvrir, facile à lire et joliment illustré

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour,
je viens vers vous parce que cet épisode de Jonzac m'intéresse particulièrement. En effet mon père qui était dans la résistance connaissait très bien Melle CRAUSTE et Mathilde ROBERT (titi) et j'essaye d'avoir de plus amples informations sur cet épisode et essaye de trouver quel était le rôle de mon père (Maurice GUENOT) dans cette action. Melle CRAUSTE et Melle ROBERT, sont venues accompagnées de mon père à Dijon où mon grand-père était boulanger. Une lettre de mon oncle habitant Casablanca dit qu'il a reçu une carte de mon père ainsi que de Melle CRAUSTE et de Titi, lettre datée du 27/09/45 J'ai une lettre de mon oncle datée du2/10/45 disant qu'il a expédié une paire de babouche à Melle ROBERT chez Melle CRAUSTE à la demande de mon père. Dans une lettre du 4/12/45 mon oncle dit avoir reçu une lettre de son frère lui indiquant son départ pour Dijon, ainsi que Titi, samdi prochain pour y passer quelques jours avec Melle CRAUSTE...et quelques lignes concernant la vie future de mon père.

Voilà comment en recherchant dans d'anciens courriers , à cause du coronavirus, je me suis remis sur la piste du Groupe ALERTE. Je ne sais plus à quelle date était passé aux "Dossiers de l'écran" un film intitulé "Alerte à Jonzac". Mon père était parti rapidement à Paris pour assister à l'émission mai cela n'a pas eu lieu . Il s'y était pris trop trad..

Si toutefois vous aviez l'obligeance de me répondre j'en serai plus que ravi.
Merci à vous