Mais on serait plus proche des 200, sans compter le site de Périgueux. Après le départ du siège du Crédit Agricole vers Lagord et la fin de Saintronic, la ville de Saintes s'apprête à vivre une nouvelle épreuve et avec elle, des familles qui se trouveront en difficulté. La mairie va-t-elle se mobiliser ? On l'espère. Un grand mouvement est prévu lundi 2 octobre prochain.
Vendredi 29 septembre, la Direction de la SNCF a dévoilé le dossier concernant l'avenir du Technicentre Industriel Charente-Périgord. Quelques informations données par la Direction concernant le site de Saintes :
- arrêt de la maintenance de matériel remorqué à Saintes l'an prochain, dès que la charge de 2017 sera finie d'être traitée ;
- les 40 départs en retraite des cheminots en 2018 ne seront compensés par aucune embauche ;
- 98 emplois supplémentaires seront supprimés ;
- création d'un Pôle emploi SNCF Développement pour reclassement en interne ou à l'extérieur de la SNCF des 98 cheminots dont les postes seront supprimés.
• L'Etoile Ferroviaire Saintaise CGT organise une journée de mobilisation lundi 2 octobre : 7 h 30, assemblée générale des cheminots pour décider de la poursuite de la mobilisation
- 10 h 30 : La Direction Matériel et Région SNCF s'adresseront aux cheminots
- 15 h : Rassemblement devant la mairie de Saintes (réunion avec la Direction SNCF, le maire, un représentant de la Région, les organisations syndicales de cheminots). Venez nombreux soutenir ce mouvement !
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
samedi 30 septembre 2017
Le président Macron veut-il étrangler les Régions ? Les Ecologistes montent au créneau
Réaction de la Coordination nationale des élus régionaux écologistes au discours du Premier ministre devant le Congrès des Régions de France du 28 septembre dernier.
Le groupe écologiste et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine s'associe pleinement à ce communiqué.
A l’ouverture du Congrès des Régions de France à Orléans, les annonces du Premier ministre étaient très attendues. Comme il y a un an, les Régions étaient malheureusement contraintes d’attendre ce rendez-vous pour savoir si elles seraient capables de boucler leur budget 2018. En effet, parce qu’elles ne votent réellement qu’environ 15 % de leurs recettes, les Régions n’ont pas d’autonomie fiscale : l’essentiel de leurs ressources dépendent du bon vouloir de l’Etat. C’est la conséquence concrète de la perte d’autonomie qu’elles ont subie au cours de la dernière décennie, en complète contradiction avec les nombreux transferts de compétences dont elles ont fait l’objet et avec le discours du chef du gouvernement sur la décentralisation et sur la responsabilité des collectivités locales.
Edouard Philippe a confirmé la décision du Gouvernement de supprimer le fonds de 450 millions d’euros de soutien au développement économique créé en 2017 pour compenser l’exercice des interventions économiques auparavant effectuées par les Départements et désormais confiées aux Régions dans le cadre de la loi NOTRe. En annulant la ressource correspondant à leurs nouvelles compétences économiques, le gouvernement fait délibérément des Régions le seul niveau de collectivité en France dont les ressources vont diminuer entre 2017 et 2018. C’est une attaque contre les Régions !
Cette décision vient s’ajouter à d’autres, déjà annoncées par le Gouvernement, et qui en plus de fragiliser le lien social et les dynamiques locales, compliquaient singulièrement l’équation budgétaire des Conseils régionaux :
• la nouvelle baisse des dépenses imposées aux collectivités, à hauteur de 13 milliards sur le quinquennat ;
• la diminution des contrats aidés, qui d’une part touche le service public de restauration dans des lycées et d’autre part conduit de nombreuses associations à se tourner vers les Régions ;
• la suppression de la contribution de l’Etat au financement des aides au maintien en agriculture biologique à compter de 2018 ;
• la baisse drastique des budgets des Agences de l’eau, qui sont des partenaires importants pour les Régions ;
• l’incertitude qui règne encore sur le transfert à certaines Régions, au 1er janvier 2018, de trains d’équilibre du territoire (Intercités).
Pour assumer les responsabilités qui leur ont été confiées et pour maintenir un niveau d’investissement suffisant, les Régions ont déjà dû sur la période 2012-2016 augmenter leur encours de dette à hauteur d’environ 7 milliards d’euros au plan national. Les différentes décisions de l’Etat les placent dans l’impossibilité de définir des stratégies financières à moyen et long terme. La transition écologique est chaque jour plus urgente et les Régions en sont un acteur majeur.
La loi NOTRe leur a confié le pilotage et la coordination de la transition énergétique dans les territoires, des actions en faveur de la biodiversité, ainsi que la planification sur l’aménagement durable des territoires et en matière d’économie circulaire et de déchets. Mais là encore, les Régions ont reçu les compétences, mais sans les moyens. Les écologistes attendaient du gouvernement que soient affectées aux Régions, par exemple, une part du produit de la Contribution Climat Energie (CCE) et une fraction de la Taxe d’Aménagement (l’ex TDENS) afin qu’elles puissent accélérer la transition énergétique, améliorer la qualité de l’air, préserver la biodiversité…
Les écologistes sont persuadés que les Régions, en France et en Europe, peuvent jouer un rôle déterminant pour relever le pari de la transition écologique et sociale. Hélas, nous avons le sentiment amer que l’État a décidé de les affaiblir et de réduire leur capacité à répondre aux besoins de nos concitoyens.
Catherine Hervieu, présidente de la Fédération des Élus Verts et Écologistes
Sophie Bringuy, conseillère de la Région Pays de la Loire
Charles Fournier, vice-président de la Région Centre Val de Loire
Animateurs de la coordination des élus régionaux écologistes
A l’ouverture du Congrès des Régions de France à Orléans, les annonces du Premier ministre étaient très attendues. Comme il y a un an, les Régions étaient malheureusement contraintes d’attendre ce rendez-vous pour savoir si elles seraient capables de boucler leur budget 2018. En effet, parce qu’elles ne votent réellement qu’environ 15 % de leurs recettes, les Régions n’ont pas d’autonomie fiscale : l’essentiel de leurs ressources dépendent du bon vouloir de l’Etat. C’est la conséquence concrète de la perte d’autonomie qu’elles ont subie au cours de la dernière décennie, en complète contradiction avec les nombreux transferts de compétences dont elles ont fait l’objet et avec le discours du chef du gouvernement sur la décentralisation et sur la responsabilité des collectivités locales.
Edouard Philippe, Premier Ministre |
Cette décision vient s’ajouter à d’autres, déjà annoncées par le Gouvernement, et qui en plus de fragiliser le lien social et les dynamiques locales, compliquaient singulièrement l’équation budgétaire des Conseils régionaux :
• la nouvelle baisse des dépenses imposées aux collectivités, à hauteur de 13 milliards sur le quinquennat ;
• la diminution des contrats aidés, qui d’une part touche le service public de restauration dans des lycées et d’autre part conduit de nombreuses associations à se tourner vers les Régions ;
• la suppression de la contribution de l’Etat au financement des aides au maintien en agriculture biologique à compter de 2018 ;
• la baisse drastique des budgets des Agences de l’eau, qui sont des partenaires importants pour les Régions ;
• l’incertitude qui règne encore sur le transfert à certaines Régions, au 1er janvier 2018, de trains d’équilibre du territoire (Intercités).
Pour assumer les responsabilités qui leur ont été confiées et pour maintenir un niveau d’investissement suffisant, les Régions ont déjà dû sur la période 2012-2016 augmenter leur encours de dette à hauteur d’environ 7 milliards d’euros au plan national. Les différentes décisions de l’Etat les placent dans l’impossibilité de définir des stratégies financières à moyen et long terme. La transition écologique est chaque jour plus urgente et les Régions en sont un acteur majeur.
La loi NOTRe leur a confié le pilotage et la coordination de la transition énergétique dans les territoires, des actions en faveur de la biodiversité, ainsi que la planification sur l’aménagement durable des territoires et en matière d’économie circulaire et de déchets. Mais là encore, les Régions ont reçu les compétences, mais sans les moyens. Les écologistes attendaient du gouvernement que soient affectées aux Régions, par exemple, une part du produit de la Contribution Climat Energie (CCE) et une fraction de la Taxe d’Aménagement (l’ex TDENS) afin qu’elles puissent accélérer la transition énergétique, améliorer la qualité de l’air, préserver la biodiversité…
Les écologistes sont persuadés que les Régions, en France et en Europe, peuvent jouer un rôle déterminant pour relever le pari de la transition écologique et sociale. Hélas, nous avons le sentiment amer que l’État a décidé de les affaiblir et de réduire leur capacité à répondre aux besoins de nos concitoyens.
Catherine Hervieu, présidente de la Fédération des Élus Verts et Écologistes
Sophie Bringuy, conseillère de la Région Pays de la Loire
Charles Fournier, vice-président de la Région Centre Val de Loire
Animateurs de la coordination des élus régionaux écologistes
vendredi 29 septembre 2017
Mademoiselle Orchestra est à Royan !
VENDREDI 29 SEPTEMBRE 20h30 SALLE JEAN GABIN
MADEMOISELLE ORCHESTRA
fanfare de filles par la compagnie Jacqueline Cambouis
Mlle Orchestra arpente les trottoirs de France et de Navarre depuis plusieurs années avec pour objectif : devenir de vraies femmes d’extérieur ! Elles ont décidé, depuis quelques temps déjà, d’insuffler leur vent de révolte et leur fameux « Ras le pompon du quotidien ! » dans les salles, sous la houlette de Madame Liénard, véritable passionnée de mise en scène et de théâtre avec un grand T… Pour se faire, Carole, une stagiaire en technique lumières, les a rejointes dans cette nouvelle aventure…
Elles sont 9 sur scène, drôles, un peu déjantées, cabotines à souhait mais surtout terriblement douées avec leurs instruments.
Un répertoire pop rock, des chorégraphies hilarantes, des claquettes, du disco, du rockn’roll, des pitreries burlesques, bref…
Un cocktail de bonne humeur communicative à découvrir, en fanfare !
• Réservations et billetterie : les mardis, jeudis et samedis de 9h30 à 12h30 et les jours de spectacle de 9h30 à 12h30 et à partir de 18h, à la salle de spectacle Jean Gabin (05 46 38 37 06)
Tarif Cat. 2 : de 16€ (plein tarif) à 4€ (étudiants/demandeurs d’emploi)
MADEMOISELLE ORCHESTRA
fanfare de filles par la compagnie Jacqueline Cambouis
Mlle Orchestra arpente les trottoirs de France et de Navarre depuis plusieurs années avec pour objectif : devenir de vraies femmes d’extérieur ! Elles ont décidé, depuis quelques temps déjà, d’insuffler leur vent de révolte et leur fameux « Ras le pompon du quotidien ! » dans les salles, sous la houlette de Madame Liénard, véritable passionnée de mise en scène et de théâtre avec un grand T… Pour se faire, Carole, une stagiaire en technique lumières, les a rejointes dans cette nouvelle aventure…
Elles sont 9 sur scène, drôles, un peu déjantées, cabotines à souhait mais surtout terriblement douées avec leurs instruments.
Un répertoire pop rock, des chorégraphies hilarantes, des claquettes, du disco, du rockn’roll, des pitreries burlesques, bref…
Un cocktail de bonne humeur communicative à découvrir, en fanfare !
• Réservations et billetterie : les mardis, jeudis et samedis de 9h30 à 12h30 et les jours de spectacle de 9h30 à 12h30 et à partir de 18h, à la salle de spectacle Jean Gabin (05 46 38 37 06)
Tarif Cat. 2 : de 16€ (plein tarif) à 4€ (étudiants/demandeurs d’emploi)
Montendre : ciné débat autour du film "Petit paysan"
Le cinéma Andronis, avec CLAP Montendre, propose une séance tout à fait spéciale samedi 30 septembre, autour de la projection du film Petit Paysan :
- Dès 19h30, des producteurs locaux seront présents, salles 2-3 du Centre culturel, pour vous présenter leurs produits : légumes, fromage de chèvre, miel, fruits et jus de fruits… Un verre de l’amitié (avec ses accompagnements) vous sera offert par CLAP Montendre, avant que soit ouverte la deuxième partie de la soirée.
- A 20h45 projection du film Petit Paysan au cinéma Andronis.
- A l’issue de la projection, vous pourrez dialoguer avec Etienne Morel et Pierre Mâchefer, de la Confédération Paysanne, qui vous parleront de la condition paysanne aujourd’hui.
Retenez votre soirée et n’hésitez pas à inviter vos amis !
- Dès 19h30, des producteurs locaux seront présents, salles 2-3 du Centre culturel, pour vous présenter leurs produits : légumes, fromage de chèvre, miel, fruits et jus de fruits… Un verre de l’amitié (avec ses accompagnements) vous sera offert par CLAP Montendre, avant que soit ouverte la deuxième partie de la soirée.
- A 20h45 projection du film Petit Paysan au cinéma Andronis.
- A l’issue de la projection, vous pourrez dialoguer avec Etienne Morel et Pierre Mâchefer, de la Confédération Paysanne, qui vous parleront de la condition paysanne aujourd’hui.
Retenez votre soirée et n’hésitez pas à inviter vos amis !
Pons : Contes et légendes du Val du Seudre à la médiathèque
La médiathèque "Pierre Sénillou" a le plaisir de vous inviter à une rencontre-dédicace autour d'un café avec Jean Chatelin qui présentera ses trois derniers ouvrages : "Contes et Légendes du Val de Seudre", "Brigades Enquêtes Recherches Contrôles moYens", "Le Commandeur de Cordouan" samedi 30 septembre de 10 h 00 à 12 h 30. Venez nombreux !
jeudi 28 septembre 2017
Saintes : Jean-Philippe Machon et Serge Maupouet, les nouveaux gladiateurs des arènes ? Suspension de séance et échanges musclés
L'amphithéâtre, achevé sous l'Empereur Claude au premier siècle de
notre ère, n'en espérait pas tant. Au XXIe siècle, ce monument
emblématique de la ville de Saintes, témoignage de l'architecture
gallo-romaine, suscite encore des passions. Mercredi au conseil
municipal, le maire Jean Philippe Machon et Serge Maupouet, membre de
l'opposition, ont sorti les habits de gladiateurs des temps modernes
pour livrer - devant un public peu nombreux - une belle scène de combat
oratoire. Un show ? A vous de juger !
A
Saintes, certains conseils connaissent des échanges fournis entre
majorité et opposition. Ce fut le cas mercredi soir malgré des rangs
clairsemés au sein de l'équipe municipale. L'opposition, bien qu'amputée
de Philippe Callaud et Brigitte Favreau, a posé moult questions, allant
jusqu'à conduire le maire Jean-Philippe Machon dans ses retranchements.
Outre le trio féminin composé de Laurence Henry, Josette Groleau et
Renée Lauriche Benchimol, il a du "affronter" Serge Maupouet qui possède
l'art de le faire sortir de ses gonds.
Le représentant du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) est ainsi, méthodique et organisé. On ne peut guère reprocher à cet enseignant de faire son travail puisqu'il estime que l'opposition n'est pas assez impliquée dans l'étude des dossiers et les prises collégiales de décisions (à l'exception du "Conservatoire de musique et de danse" auquel il a été associé). Dans un premier temps, il pose ses questions en séance publique, puis par écrit s'il n'a pas obtenu satisfaction. Quand celles-ci restent sans réponse, il les (re)formule en assemblée. Quitte à occuper un large temps de parole que le maire a parfois du mal à endiguer, tel un flot qu'il ne saurait contenir. Quand le "courant" devient tsunami, les choses se gâtent. D'où une suspension de séance mercredi soir, certes inattendue, mais qui a produit l'effet voulu. Conséquence, le maire a déploré "le show Maupouet". En cause, l'aménagement du vallon des arènes...
Jean-Philippe Machon : « C'est dans notre patrimoine que sont les voies d'avenir de la ville de Saintes »
Fanny Hervé, élue en charge de l'aménagement du vallon des arènes, expose les objectifs de valorisation qui englobent plusieurs sites, allant de l'Abbaye aux Dames en passant par la nouvelle passerelle, la cathédrale Saint-Pierre, le site Saint-Louis (en perspective, hôtel et autres structures), Saint-Eutrope et sa célèbre crypte et bien sûr les arènes. Remarquables, ces dernières ont accueilli de nombreux spectacles. Ainsi, la Comédie Française, Royal de Luxe, Bérénice jouée par Marguerite Marie Lozach (elle a laissé des souvenirs mitigés dans la cité), des Sites en Scène et des nuits étoilées. Seul problème, cet édifice grandiose, dont la construction remonte à Tibère (14-37 après J.-C) et achevé sous Claude est bien fatigué. Des pierres se détachent et les manifestations y sont finalement déconseillées pour de simples raisons de sécurité.
Jean-Philippe Machon a lancé une idée : y faire du "gradinage" (sur
l'exemple de Grand dans les Vosges), c'est-à-dire conforter certains
gradins par une armature en bois. « C'est un projet d'ampleur. Il s'agit
pour les Saintais de se réapproprier un bien commun » explique Fanny
Hervé. Elle poursuit : « pour l"instant, nous réfléchissons. La mise en
œuvre d'une étude de gradinage a été confiée à une équipe de maîtrise
d'œuvre. Nous souhaitons réinvestir le site sans lui porter atteinte.
J'insiste sur ce point. Aménager et restaurer, ne pas faire n'importe
quoi ». Une consultation va d'ailleurs être conduite avec les services
de l'Etat, les Monuments Historiques, la DRAC et les archéologues. Ce
comité de pilotage se réunira le 13 octobre prochain.
Si ce projet « n'est pas de se concrétiser dans la hâte », le podium et la porte des vivants, altérés, mériteraient des travaux rapides. « Depuis un an, nous travaillons sur ce dossier et sommes respectueux de cet édifice historique ».
Pourquoi ces précisions ? Parce qu'un article de presse, où il était question de "naufrage patrimonial", est resté en travers de la gorge de la mairie. Lequel, selon Fanny Hervé, a pu susciter les craintes et les inquiétudes de la population. Parler de naufrage patrimonial quant au futur gradinage sous-entendrait, en effet, l'incompétence de la majorité actuelle. Que les habitants se rassurent : les arènes sont classées et à ce titre, on ne peut pas y réaliser n'importe quoi...
Un second article, publié récemment, correspondrait mieux aux attentes des édiles. « C'est dans notre patrimoine que sont les voies d'avenir de la ville de Saintes. La valorisation de l'Abbaye aux Dames est un exemple. Elle offre un beau rayonnement musical et architectural avec Musicaventure. Les arènes sont en piteux état, à nous de leur redonner une existence. Notre ambition a plusieurs dimensions, patrimoniale, culturelle, archéologique et technologique - les sites doivent bénéficier des dernières avancées - et économique puisque nous cherchons à attirer entre nos murs les touristes et les Tours Opérators » précise Jean-Philippe Machon.
A la question de Renée Lauriche Benchimol : « y-a-t-il un schéma directeur à toutes les initiatives saintaises, incluant la gare modale quand l'électrification de la ligne Royan/Angoulême sera faite à l'horizon 2023 » ? Le maire répond que si le ferroviaire est important pour le désenclavement, le vallon des arènes est l'une des priorités. S'y ajoute un second objectif : en finir avec les friches industrielles. La Charentaise n'est plus qu'un mauvais souvenir ; bientôt, l'ancien cinéma Olympia fera parler de lui et la Trocante abritera les collections archéologiques. Ces opérations sont menées en partenariat avec la CDA.
Serge Maupouet, membre de l'opposition : « Je ne fais pas un show, j'en ai horreur ! »
Bref, pour reprendre les propos de Fanny Hervé : « dans le cadre de ce projet, les aménagements doivent contribuer à créer une véritable porte d'entrée touristique et patrimoniale sur la ville. Mettre en connexion ses atouts et les proposer à la découverte. Le projet répond à des enjeux urbains mettant en valeur les vestiges gallo-romains, les arènes et ses abords, la dimension paysagère avec le vallon et le coteau du faubourg ainsi que Saint-Eutrope et les maisons Audiat et Bourignon ».
Entre alors en scène Serge Maupouet qui soulève deux problématiques : l'impact sur l'amphithéâtre avec le gradinage en bois (avec armature métallique, dit-on) et la vie du quartier avec l'afflux de visiteurs. « En ce qui concerne le gradinage, nous n'avons pas été informés et avons découvert les informations dans la presse. En tant qu'élus, nous aurions aimé être avertis en commission. Sans doute existe-t-il des commissions où les dossiers sont plus amplement détaillés, mais à celles-ci, nous ne sommes pas conviés ! Monsieur le Maire, vous travaillez seul. Il y a un manque de culture démocratique ». Et d'ajouter (car il a été attaqué sur ce point) : « Je ne fais pas un show, j'en ai horreur ».
L'élu regrette, longuement, la manière dont l'opposition est écartée des grands débats concernant l'avenir de la cité. En face, le maire a du mal à maîtriser le timing. « Je vous accorde une demi-minute supplémentaire » dit-il face aux éléments qui s'enchaînent.
Dans l'Antiquité, l'amphithéâtre comptait globalement 15000 places à l'époque "du pain et des jeux". « En recréer entre 2000 et 5000 alors que le site est fragile, est-ce bien raisonnable ? ». Jusqu'à poser des pieux allant jusqu'aux fondations ? Aux dernières nouvelles, une partie de la structure serait réservée à la "lecture archéologique" tandis qu'une autre serait destinée au public.
Les arguments se suivent et bientôt le maire, visiblement irrité par l'attitude "incontrôlable" de l'opposition, tranche par une suspension de séance.
Reprise des débats. Jean-Philippe Machon explique que le conseil municipal n'est pas un show personnel. Au sein de l'opposition, Serge Maupouet chercherait-il à tirer la couverture à lui ?
Pour des propos qu'elle n'aurait pas tenu au sujet du fameux article de presse, Fanny Hervé remonte au créneau. Cette avocate, qui sait la portée de chaque mot, n'admet pas les insinuations de Serge Maupouet à son sujet. Elle n'aurait jamais déclaré que l'article publié était « mauvais », voire « mal rédigé » : « j'ai dit devant vous et Brigitte Favreau qu'il reflétait une vision fausse du projet, c'est tout ».
Bref, on passe au vote et l'opposition est contre la démarche actuelle de la mairie concernant le vallon des arènes. Renée Lauribe Benchimol s'abstient.
Fidèles à leur destination initiale, les arènes restent une enceinte de combat ! A suivre...
• L'amphithéâtre, commencé sous le règne de l'empereur Tibère (14-37 après J.-C.), terminé sous Claude, (41-54 après J.-C.) pourrait renaître en 2018 sous le règne de Jean-Philippe Machon ! A l'époque de sa construction, il était situé à Mediolanum Santonum (actuelle Saintes), la cité des Santons dans la province de la Gaule Aquitaine.
• Les arènes inspirent les dessinateurs. Illustration de la bande dessinée "Cognac, un mort dans l'arène" de Jean-Charles Chapuzet, Corbeyran et Brahy.
Serge Maupouet au micro (à droite de la photo) |
Le représentant du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) est ainsi, méthodique et organisé. On ne peut guère reprocher à cet enseignant de faire son travail puisqu'il estime que l'opposition n'est pas assez impliquée dans l'étude des dossiers et les prises collégiales de décisions (à l'exception du "Conservatoire de musique et de danse" auquel il a été associé). Dans un premier temps, il pose ses questions en séance publique, puis par écrit s'il n'a pas obtenu satisfaction. Quand celles-ci restent sans réponse, il les (re)formule en assemblée. Quitte à occuper un large temps de parole que le maire a parfois du mal à endiguer, tel un flot qu'il ne saurait contenir. Quand le "courant" devient tsunami, les choses se gâtent. D'où une suspension de séance mercredi soir, certes inattendue, mais qui a produit l'effet voulu. Conséquence, le maire a déploré "le show Maupouet". En cause, l'aménagement du vallon des arènes...
Jean-Philippe Machon : « C'est dans notre patrimoine que sont les voies d'avenir de la ville de Saintes »
Fanny Hervé, élue en charge de l'aménagement du vallon des arènes, expose les objectifs de valorisation qui englobent plusieurs sites, allant de l'Abbaye aux Dames en passant par la nouvelle passerelle, la cathédrale Saint-Pierre, le site Saint-Louis (en perspective, hôtel et autres structures), Saint-Eutrope et sa célèbre crypte et bien sûr les arènes. Remarquables, ces dernières ont accueilli de nombreux spectacles. Ainsi, la Comédie Française, Royal de Luxe, Bérénice jouée par Marguerite Marie Lozach (elle a laissé des souvenirs mitigés dans la cité), des Sites en Scène et des nuits étoilées. Seul problème, cet édifice grandiose, dont la construction remonte à Tibère (14-37 après J.-C) et achevé sous Claude est bien fatigué. Des pierres se détachent et les manifestations y sont finalement déconseillées pour de simples raisons de sécurité.
Fanny Hervé expose le projet du vallon des arènes |
Si ce projet « n'est pas de se concrétiser dans la hâte », le podium et la porte des vivants, altérés, mériteraient des travaux rapides. « Depuis un an, nous travaillons sur ce dossier et sommes respectueux de cet édifice historique ».
Pourquoi ces précisions ? Parce qu'un article de presse, où il était question de "naufrage patrimonial", est resté en travers de la gorge de la mairie. Lequel, selon Fanny Hervé, a pu susciter les craintes et les inquiétudes de la population. Parler de naufrage patrimonial quant au futur gradinage sous-entendrait, en effet, l'incompétence de la majorité actuelle. Que les habitants se rassurent : les arènes sont classées et à ce titre, on ne peut pas y réaliser n'importe quoi...
Un second article, publié récemment, correspondrait mieux aux attentes des édiles. « C'est dans notre patrimoine que sont les voies d'avenir de la ville de Saintes. La valorisation de l'Abbaye aux Dames est un exemple. Elle offre un beau rayonnement musical et architectural avec Musicaventure. Les arènes sont en piteux état, à nous de leur redonner une existence. Notre ambition a plusieurs dimensions, patrimoniale, culturelle, archéologique et technologique - les sites doivent bénéficier des dernières avancées - et économique puisque nous cherchons à attirer entre nos murs les touristes et les Tours Opérators » précise Jean-Philippe Machon.
A la question de Renée Lauriche Benchimol : « y-a-t-il un schéma directeur à toutes les initiatives saintaises, incluant la gare modale quand l'électrification de la ligne Royan/Angoulême sera faite à l'horizon 2023 » ? Le maire répond que si le ferroviaire est important pour le désenclavement, le vallon des arènes est l'une des priorités. S'y ajoute un second objectif : en finir avec les friches industrielles. La Charentaise n'est plus qu'un mauvais souvenir ; bientôt, l'ancien cinéma Olympia fera parler de lui et la Trocante abritera les collections archéologiques. Ces opérations sont menées en partenariat avec la CDA.
Le public... n'a pas manqué de spectacle ! |
Bref, pour reprendre les propos de Fanny Hervé : « dans le cadre de ce projet, les aménagements doivent contribuer à créer une véritable porte d'entrée touristique et patrimoniale sur la ville. Mettre en connexion ses atouts et les proposer à la découverte. Le projet répond à des enjeux urbains mettant en valeur les vestiges gallo-romains, les arènes et ses abords, la dimension paysagère avec le vallon et le coteau du faubourg ainsi que Saint-Eutrope et les maisons Audiat et Bourignon ».
Entre alors en scène Serge Maupouet qui soulève deux problématiques : l'impact sur l'amphithéâtre avec le gradinage en bois (avec armature métallique, dit-on) et la vie du quartier avec l'afflux de visiteurs. « En ce qui concerne le gradinage, nous n'avons pas été informés et avons découvert les informations dans la presse. En tant qu'élus, nous aurions aimé être avertis en commission. Sans doute existe-t-il des commissions où les dossiers sont plus amplement détaillés, mais à celles-ci, nous ne sommes pas conviés ! Monsieur le Maire, vous travaillez seul. Il y a un manque de culture démocratique ». Et d'ajouter (car il a été attaqué sur ce point) : « Je ne fais pas un show, j'en ai horreur ».
L'élu regrette, longuement, la manière dont l'opposition est écartée des grands débats concernant l'avenir de la cité. En face, le maire a du mal à maîtriser le timing. « Je vous accorde une demi-minute supplémentaire » dit-il face aux éléments qui s'enchaînent.
Dans l'Antiquité, l'amphithéâtre comptait globalement 15000 places à l'époque "du pain et des jeux". « En recréer entre 2000 et 5000 alors que le site est fragile, est-ce bien raisonnable ? ». Jusqu'à poser des pieux allant jusqu'aux fondations ? Aux dernières nouvelles, une partie de la structure serait réservée à la "lecture archéologique" tandis qu'une autre serait destinée au public.
Les arguments se suivent et bientôt le maire, visiblement irrité par l'attitude "incontrôlable" de l'opposition, tranche par une suspension de séance.
Jean-Philippe Machon demande une suspension de séance |
Reprise des débats. Jean-Philippe Machon explique que le conseil municipal n'est pas un show personnel. Au sein de l'opposition, Serge Maupouet chercherait-il à tirer la couverture à lui ?
Pour des propos qu'elle n'aurait pas tenu au sujet du fameux article de presse, Fanny Hervé remonte au créneau. Cette avocate, qui sait la portée de chaque mot, n'admet pas les insinuations de Serge Maupouet à son sujet. Elle n'aurait jamais déclaré que l'article publié était « mauvais », voire « mal rédigé » : « j'ai dit devant vous et Brigitte Favreau qu'il reflétait une vision fausse du projet, c'est tout ».
Bref, on passe au vote et l'opposition est contre la démarche actuelle de la mairie concernant le vallon des arènes. Renée Lauribe Benchimol s'abstient.
Fidèles à leur destination initiale, les arènes restent une enceinte de combat ! A suivre...
• L'amphithéâtre, commencé sous le règne de l'empereur Tibère (14-37 après J.-C.), terminé sous Claude, (41-54 après J.-C.) pourrait renaître en 2018 sous le règne de Jean-Philippe Machon ! A l'époque de sa construction, il était situé à Mediolanum Santonum (actuelle Saintes), la cité des Santons dans la province de la Gaule Aquitaine.
• Les arènes inspirent les dessinateurs. Illustration de la bande dessinée "Cognac, un mort dans l'arène" de Jean-Charles Chapuzet, Corbeyran et Brahy.
mercredi 27 septembre 2017
Saintes : réfection des couvertures du musée de l'Echevinage
La ville de Saintes engage des travaux de réfection des couvertures du musée de l'Échevinage à Saintes.
Ces travaux en cours de préparation débuteront en octobre pour une durée de 7 mois. Ci-dessous les informations complémentaires sur ces interventions, notamment les zones d'accès et clôtures de chantier aux abords des bâtiments.
Pendant toute la durée du chantier, la circulation des piétons et des véhicules sera maintenue.
La Ville remercie par avance les usagers et riverains de leur compréhension pour ces perturbations exceptionnelles et vous prie d’excuser par avance des nuisances occasionnées lors de ces interventions nécessaires à l'entretien de nos bâtiments.
Ces travaux en cours de préparation débuteront en octobre pour une durée de 7 mois. Ci-dessous les informations complémentaires sur ces interventions, notamment les zones d'accès et clôtures de chantier aux abords des bâtiments.
Pendant toute la durée du chantier, la circulation des piétons et des véhicules sera maintenue.
La Ville remercie par avance les usagers et riverains de leur compréhension pour ces perturbations exceptionnelles et vous prie d’excuser par avance des nuisances occasionnées lors de ces interventions nécessaires à l'entretien de nos bâtiments.
Saintes reçoit ses amis de Xanten en Allemagne
La Ville de Saintes a le plaisir de recevoir à partir du 28 septembre une délégation de Xanten en Allemgane. En effet, grâce à l’action du comité de Jumelage Saintes-Xanten, des liens forts et durables se sont tissés entre les habitants.
Le comité de jumelages Saintes-Xanten a pour objectifs :
- d’entretenir et de favoriser des liens amicaux avec notre partenaire,
- d’organiser des rencontres et des échanges culturels, sportifs et linguistiques,
- d’aider les différentes associations saintaises à rencontrer des partenaires,
- de créer des liens d'amitié entre les familles de Saintes et de Xanten,
- d’organiser des voyages en Allemagne et favoriser les échanges scolaires.
Ainsi des échanges ont régulièrement lieu entre les comités allemands et français.
Cette année c’est au tour des Allemands d’être reçus par leurs amis Saintais.
Une trentaine de personnes découvrira la région dans le cadre d’un programme concocté par le comité de jumelage saintais.
• Au programme :
Après une visite de Saintes : Visite de Port d’Envaux, des anciennes carrières de pierres de Crazannes, du cimetière de Berneuil, d’un chai de cognac. En outre le groupe pourra visiter Bergerac, La Tremblade, Brouage.
La trentaine d’Allemands logés dans les familles d’accueil saintaises arriveront jeudi 28 septembre et repartiront le lundi 2 octobre.
Le Maire de Xanten, Thomas Görtz accompagnera la délégation. Une réception officielle à la mairie le 2 octobre prochain.
Le comité de jumelages Saintes-Xanten a pour objectifs :
- d’entretenir et de favoriser des liens amicaux avec notre partenaire,
- d’organiser des rencontres et des échanges culturels, sportifs et linguistiques,
- d’aider les différentes associations saintaises à rencontrer des partenaires,
- de créer des liens d'amitié entre les familles de Saintes et de Xanten,
- d’organiser des voyages en Allemagne et favoriser les échanges scolaires.
Ainsi des échanges ont régulièrement lieu entre les comités allemands et français.
Cette année c’est au tour des Allemands d’être reçus par leurs amis Saintais.
Une trentaine de personnes découvrira la région dans le cadre d’un programme concocté par le comité de jumelage saintais.
• Au programme :
Après une visite de Saintes : Visite de Port d’Envaux, des anciennes carrières de pierres de Crazannes, du cimetière de Berneuil, d’un chai de cognac. En outre le groupe pourra visiter Bergerac, La Tremblade, Brouage.
La trentaine d’Allemands logés dans les familles d’accueil saintaises arriveront jeudi 28 septembre et repartiront le lundi 2 octobre.
Le Maire de Xanten, Thomas Görtz accompagnera la délégation. Une réception officielle à la mairie le 2 octobre prochain.
Manifestation de 2015 |
mardi 26 septembre 2017
Saint Ciers sur Gironde : deuxième édition du festival du film de terroir présidé par le comédien Bernard Yerles
La deuxième édition du festival du film de terroir "Les toiles de l'estuaire" se déroulera des 27 au 29 octobre prochains à Saint-Ciers sur Gironde. L'an dernier, le thème choisi par les organisateurs - la mairie de Saint-Ciers, l'association Bon'Arts que préside Thomas Vidal et Philippe Allaire, responsable du cinéma Le Trianon - gravitait autour du vin (élémentaire, nous sommes dans une région hautement viticole !).
En 2017, c'est le terroir qui a été retenu. L'objectif ? Créer une événementiel qui apporte un bel éclairage à Saint-Ciers du Gironde ! Conjuguer cinéma et valorisation d'un territoire, bien connu pour ses vignobles ! La venue d'un jury constitué des comédien Bernard Yerles, Rebecca Hampton (rendue célèbre par le feuilleton Plus belle la vie), du cascadeur professionnel Rémy Julienne, du réalisateur Jeff Domenech et de l'actrice Armelle devrait y contribuer, sans oublier le local de l'étape Thierry Lapierre, chef d'entreprise, qui suivra le festival au sein du jury. Jean-Pierre Kalfon est l'invité d'honneur.
Les films en compétition :
Vendredi 27 octobre à 20 h 30, cérémonie d'ouverture
21 h projection du film "La Villa" de Robert Guédiguian ;
23 h dégustation Château Haut Merlot, salle de spectacle (réservée aux pass)
Samedi 28 octobre
15 h "Khibula" de George Ovashvili (dégustation Château des Matards)
21 h : "La fiancée du désert" de Cecilia Atan et Valeria Pivato (dégustation Château Maison Neuve)
Dimanche 29 octobre
10 h : "Western" de Valeska Grisebach (dégustation sur le marché, ouvert à tous)
13 h repas partagé avec le jury (cave Haut Grelot) avec le soutien des commerçants
15 h "Prendre le large " de Gaël Morel
17 h cérémonie de clôture
Toutes les projections ont lieu au cinéma le Trianon qui contient 220 places.
Conférence de presse à la mairie de Saint Ciers en présence de Thomas Vidal, Marie-Line Chassin et Philippe Allaire. Le budget du festival est de 30.000 euros environ |
Départements de la Charente et de la Charente-Maritime unis : yes they can !
Plusieurs mutualisations peuvent avoir lieu entre les deux départements qui se sont réunis, lundi dernier à Saintes, sous la présidence de Dominique Bussereau et François Bonneau. Un pas constructif vers des projets communs.
• HORIZON INTERNATIONAL :
La Charente Maritime a tissé depuis plusieurs années un partenariat avec une province de Chine, la région de Dongbei. Avec la Charente, des filières communes peuvent être valorisées : agroalimentaire, spiritueux, nautisme, pêche, formation, image, culture tourisme. D’autres pays sont concernés : Canada, Emirats Arabes Unis avec un accompagnement des entreprises régionales à l’export.
• ACHATS MUTUALISES
Convention Ugap : Après les véhicules et le matériel informatique, pourraient être achetées en commun mobilier et produits d’entretien,. Economies annuelles estimées 270.000 euros.
• ARCHEOLOGIE
Chaque département a ses propres structures. Il est proposé :
- une association de la Charente, en tant qu’observatrice, à l’élaboration du projet de service archéologique de la Charente-Maritime dans le cadre du renouvellement de son agrément ;
- un engagement d’une réflexion globale pour la mutualisation des interventions des deux Départements en archéologie :
. une réalisation d’un diagnostic de l’archéologie préventive des Charentes en collaboration avec le Service Régional de l’Archéologie (État) ;
- une co-construction d’un projet de valorisation de l’histoire, de l’identité et du patrimoine des Charentes ;
- une mise en synergie du Centre de Conservation et d’Étude de la Charente et du futur Centre d’Étude Archéologique de la Charente-Maritime pour une conservation concertée des mobiliers archéologiques en s’appuyant sur des spécificités complémentaires.
• LECTURE PUBLIQUE :
Convaincus du rôle majeur de la lecture publique dans la cohésion sociale et territoriale, les deux Départements souhaitent enclencher une réflexion visant à examiner les conditions d’une coopération interservices. L’engagement concomitant de l’élaboration d’un portail numérique en Charente et d’un schéma de la lecture publique en Charente-Maritime offre l’opportunité d’un enrichissement mutuel par l’échange de savoir-faire. Par ailleurs, chacun des Départements est engagé dans différents prix littéraires, soit en les portant directement, soit en les soutenant et participe ainsi à la promotion de la lecture autant qu’à l’écriture. Des synergies pourraient être envisagées dans ce domaine.
Cette coopération des services est l’occasion de conforter nos politiques départementales en faveur de la lecture publique et de mobiliser les équipes autour d’un projet fédérateur. Il sera toutefois nécessaire d’être vigilant quant à la disponibilité complémentaire que cela va demander aux équipes déjà engagées sur des projets propres à chaque Département.
Dès septembre 2017, association, en tant qu’observatrice, de la Charente-Maritime à la démarche de portail numérique proposée par la Charente ; association, en tant qu’observateur, du Service Départemental de la Lecture de la Charente, à l’un des groupes de travail initié dans le cadre de l’élaboration du schéma départemental de la lecture publique actuellement en cours en Charente-Maritime (groupe de travail sur le développement de l’offre numérique) ; réflexion globale sur les plans organisationnels, financiers et juridiques quant à de nouveaux projets.
La création d’un prix littéraire des deux départements est envisagée (en plus du prix des mouettes, du prix Jean Monnet, des prix de l’Académie de Saintonge, etc).
• CHARENTES TOURISME
Afin de renforcer leur développement touristique à partir de la complémentarité de leurs atouts, les deux Départements ont décidé de la fusion de Charente Maritime Tourisme et Charente Tourisme à compter du 1er janvier 2017. Responsables Stéphane Villain et Jean-Hubert Lelièvre.
L’objectif est d’accroître la performance économique du tourisme pour développer l’attractivité globale de nos départements en associant expertises et savoir-faire, en renforçant les partenariats avec les opérateurs touristiques, en investissant dans des outils et services innovants et en rendant plus visible et lisible la destination « Les Charentes ».
Les activités développées par Charentes Tourisme sont à destination des consommateurs finaux (grand public, étrangers) pour 20% d’entre elles et au bénéfice des acteurs du territoire (offices de tourisme, collectivités locales, acteurs touristiques) pour 80
%.
Il a été décidé d’une parité des représentants des deux Départements au sein des organes de la nouvelle structure et d’un financement apporté à hauteur des 2/3 par le Département de la Charente Maritime et d’1/3 par le Département de la Charente.
Le budget se monte à 5 925 555 € (3 151 850 € de dotation des Départements, 1 896 705 € de recettes propres).
L’association, qui compte 49 salariés et dont le siège social est à Angoulême, conserve ses deux sites de La Rochelle et d’Angoulême.
Il est important de rappeler que rien qu’en Charente-Maritime, le tourisme représente 23 000 emplois en saison (13 500 en moyenne sur l’année) dans 3 500 entreprises touristiques pour un chiffre d’affaires de 1,8 milliards d’euros.
• LA FLOW VELO
Inscrite au schéma national des Véloroutes et des Voies Vertes, la Flow Vélo, Véloroute N°92, part de l'Ile d'Aix et traverse la Charente-Maritime, la Charente et la Dordogne jusqu'à Thiviers sur plus de 300 km. Elle est connectée aux itinéraires européens Vélodyssée et Scandibérique.
En Charente-Maritime, elle parcourt environ 130 km et traverse 5 intercommunalités et 21 Communes : Communauté d'agglomération de Rochefort (45 km dont 35 communs avec la Vélodyssée), Communauté de Communes Charente Arnoult Cœur de Saintonge (33 km), Communauté de Communes des Vals de Saintonge (6 km), Communauté d'agglomération de Saintes (35 km) et Communauté de Communes de Haute-Saintonge (10 km).
En Charente, elle parcourt 110 km et traverse 3 intercommunalités et 33 communes : Communauté de Communes La Rochefoucauld Porte du Périgord (23 km dont 18 communs avec la Scandibérique), Communauté d’agglomération du Grand Angoulême (31 km communs avec la Scandibérique) et Communauté d’agglomération Grand Cognac (56 km dont 11 communs avec la Scandibérique).
Au niveau national, les Départements de Charente, Charente-Maritime et Dordogne ont initié un travail de coopération et créé un comité d'itinéraire piloté par le Département de la Charente. Les modalités de ce partenariat, formalisées par une convention avec l'ensemble des partenaires localisés sur l'itinéraire reposent sur 4 objectifs dont l’aménagement et la signalisation de la véloroute, la promotion nationale et le déploiement de services aux usagers (marque Accueil Vélo).
La véloroute est réalisée en deux phases :
- 2017 : itinéraire court terme constitué par les sites propres existants (Coulée d’Oc 22 km, Coulée Verte 12 km), les voiries partagées et complété par des routes à faibles trafics ;
- 2020/2021 : itinéraire moyen terme amélioré par des voies vertes en site propre essentiellement dans le secteur de Saintes et entre Angoulême et Cognac à la suite des déclarations d’utilité publique lancées par les Départements.
Le coût de l’itinéraire est estimé à 16 M€. Le financement est réparti de la façon suivante : 40 % soit 6,4 M€ financé par les maîtres d’ouvrage Intercommunalités ou Départements ; 60 % soit 9,6 M€ de cofinancements : Europe, État, Région.
Parallèlement, les 2 Départements travaillent en collaboration pour mener à bien la réalisation d'une passerelle piéton-vélo sur le pont du Né, RD N°732, à la limite départementale entre la Charente et la Charente-Maritime. Cet aménagement sera finalisé à la fin de l'année.
• FLEUVE CHARENTE
L’Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB) Charente, fondé par les Départements de Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, a été transformé en Syndicat Mixte Ouvert par arrêté préfectoral du 21/07/17. L’objectif principal de cette transformation est de préserver son label « EPTB ».
La mise en œuvre de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention contre les Inondations « GEMAPI » au 1er janvier 2018 provoque une nouvelle organisation entre les acteurs. Afin de pouvoir exercer sa compétence GEMAPI au 1er janvier 2018, l’EPTB devait faire évoluer ses statuts pour permettre l’entrée de nouveaux membres tels que la Région Nouvelle-Aquitaine, les EPCI, les Syndicats de rivières.
• VERS UNE HARMONISATION DE GESTION DU DOMAINE PUBLIC FLUVIAL
• Renforcer les liens entre gestionnaires : solidarité et coordination dans la gestion hydraulique du fleuve et la gestion du domaine public. Les Départements de Charente et Charente-Maritime sont propriétaires et gestionnaires de la partie domaniale du Fleuve Charente d’Angoulême à Tonnay-Charente. Des enjeux communs de gestion en période d’étiage sont également identifiés (capitalisation des données, simulations au service des gestionnaires permettant d’anticiper les phases critiques de l’étiage). Nos Départements travaillent déjà à la cohérence de gestion des occupations domaniales.
• Consolider l’itinérance sur la Charente et développer le tourisme «fluvestre »
Le Département de Charente-Maritime, dans la continuité du schéma départemental des installations du fleuve qu’il a lancé en juillet 2016 en partenariat avec les intercommunalités riveraines, s'inscrit dans la coordination et l'animation du projet fluvestre "Vallée de la Charente". Un travail en commun entre nos deux Départements est déjà engagé et sera poursuivi.
• Partager des objectifs communs
• AXE FERROVIAIRE ANGOULEME – COGNAC - SAINTES – SAUJON - ROYAN
Royan est la seule ville parmi les principales stations balnéaires de la côte Atlantique à ne pas être desservie directement par le TGV. Par ailleurs, le bassin de vie de Cognac doit également profiter d’une desserte ferroviaire électrifiée. L’électrification nécessite des travaux préalables de rénovation et de modernisation de la voie qui ont été décidés dès l’élaboration du CPER 2007-2013 et, faute d’avoir été achevés, reportés dans le CPER 2015-2020.
Il est à noter qu’ont déjà été réalisés les travaux de modernisation de la voie entre Beillant et Angoulême, ainsi que la rénovation des quais des gares de Châteauneuf-sur- Charente, Jarnac et Cognac pour un montant total de 32 M€.
• Modernisation de la voie entre Saintes et Royan
Inscription CPER : 30 M€ (opération réévaluée à 34,9 M€) . Les objectifs du projet de modernisation de la voie sont principalement la mise en œuvre d’une infrastructure simplifiée et pérenne ; l’intégration au niveau des travaux de voie de mesures conservatoires en vue d’un relèvement de vitesse à 140 km/h qui s’effectuera dans le cadre du projet d’électrification de la branche Saintes/Royan. Les travaux prévus comprennent un renouvellement de traverses, de rails et de matériaux de ballast. La durée prévisionnelle des travaux est de 19 mois avec une fermeture de ligne prévue de novembre 2017 à avril 2018 (6 mois).
• Modernisation de la signalisation entre Saintes et Angoulême
Inscription CPER : 36,80 M€ (opération réévaluée à 37,75 M€). Le programme technique de l’opération a pour objectif de moderniser la signalisation entre Beillant et Angoulême (65 km) en vue du rétablissement de ses performances et d’une maintenabilité durable ; d’offrir une réelle souplesse d’exploitation permettant le développement et le renforcement des dessertes ; de fiabiliser la régularité des circulations et permettre une meilleure gestion des aléas liée à l’automatisation.
Les travaux pour la mise en place d’une signalisation automatique ont débuté. Toutefois, SNCF Réseau a annoncé pendant l’été 2017 être dans l’impossibilité de fournir les ressources humaines nécessaires aux opérations prévues (déroulage des câbles) et avoir classé sans suite l’appel d’offres relatif à ces travaux.
Deux conséquences majeures : reprogrammation de l’opération en 2018, soit un report d’un an avec fermeture de la ligne prévue en 2020 au lieu de septembre à novembre 2019 ; augmentation mécanique du coût de l’ouvrage en euros courants compte tenu des frais de gardiennage notamment ce qui engendre des surcoûts :
• pour le Département de la Charente : surcoût de + 113 174,35 €
• pour le Département de la Charente-Maritime : surcoût de + 42 238,65 €
La fin des travaux serait reportée à décembre 2020, mais sans incidence sur le calendrier des travaux d’électrification de la ligne qui démarreront en 2021 avec une mise en service toujours prévue en 2023.
• Électrification de la ligne Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan
Un projet prioritaire pour le désenclavement de la côte charentaise . Inscription CPER : 120 M€ aux conditions économiques de 2010. Coût aujourd’hui annoncé : 167 M€ avec actualisation des coûts d’infrastructures . Objectif initial : permettre à la ville de Royan et plus généralement à la Saintonge, au bassin de Cognac et au Pays Royannais, de bénéficier d’une desserte TGV via la ligne ferroviaire Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan, elle-même adossée à la LGV Sud Europe Atlantique.
• Phasage de l’électrification : Il s’agissait au départ d’électrifier deux axes :
- Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan (120 M€ inscrits au CPER 2015-2020)
- Niort/St Jean d’Angély/Saintes (62 M€ inscrits au CPER 2015-2020)
Le projet d’électrification porte en priorité sur l’axe Angoulême/Royan.
• La réévaluation du coût du projet
Figurant dans le CPER pour un montant de 120 M€, SNCF Réseau estime aujourd’hui le coût global de l’opération à 167 M€ (+47 M€).
Pour cette opération, le CPER précise qu’il revient à chaque Département de répartir l’enveloppe avec les intercommunalités concernées.
L’organisation des travaux a été retenue de la manière suivante : entre Royan et Saintes : travaux d’électrification en fermeture de ligne ; entre Saintes et Beillant : travaux en fermeture de nuit ; entre Beillant et Angoulême : travaux en fermeture de jour.
• Études d’anticipation de la phase projet de l’électrification
Après un nouveau retard de l’opération, SNCF Réseau est aujourd’hui en mesure de proposer une convention de financement portant sur les études d’anticipation des travaux d’électrification. La convention de financement des études préparatoires a été validée par nos deux Départements et est en attente de la validation par la Région.
Répartition prévisionnelle des besoins de financement des études d’anticipation de l’Électrification de la ligne Angoulême/Saintes /Royan.
De septembre 2017 à mars 2018, s’ouvre la période de revoyure du CPER et des décisions rectificatives de mi-parcours. C’est l’occasion pour nos deux Départements d’exprimer leur attachement à ce projet en réaffirmant leur volonté d’électrifier la ligne Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan et à cette fin, de décider de participer au financement des études d’anticipation.
• HORIZON INTERNATIONAL :
La Charente Maritime a tissé depuis plusieurs années un partenariat avec une province de Chine, la région de Dongbei. Avec la Charente, des filières communes peuvent être valorisées : agroalimentaire, spiritueux, nautisme, pêche, formation, image, culture tourisme. D’autres pays sont concernés : Canada, Emirats Arabes Unis avec un accompagnement des entreprises régionales à l’export.
• ACHATS MUTUALISES
Convention Ugap : Après les véhicules et le matériel informatique, pourraient être achetées en commun mobilier et produits d’entretien,. Economies annuelles estimées 270.000 euros.
• ARCHEOLOGIE
Chaque département a ses propres structures. Il est proposé :
- une association de la Charente, en tant qu’observatrice, à l’élaboration du projet de service archéologique de la Charente-Maritime dans le cadre du renouvellement de son agrément ;
- un engagement d’une réflexion globale pour la mutualisation des interventions des deux Départements en archéologie :
. une réalisation d’un diagnostic de l’archéologie préventive des Charentes en collaboration avec le Service Régional de l’Archéologie (État) ;
- une co-construction d’un projet de valorisation de l’histoire, de l’identité et du patrimoine des Charentes ;
- une mise en synergie du Centre de Conservation et d’Étude de la Charente et du futur Centre d’Étude Archéologique de la Charente-Maritime pour une conservation concertée des mobiliers archéologiques en s’appuyant sur des spécificités complémentaires.
• LECTURE PUBLIQUE :
Convaincus du rôle majeur de la lecture publique dans la cohésion sociale et territoriale, les deux Départements souhaitent enclencher une réflexion visant à examiner les conditions d’une coopération interservices. L’engagement concomitant de l’élaboration d’un portail numérique en Charente et d’un schéma de la lecture publique en Charente-Maritime offre l’opportunité d’un enrichissement mutuel par l’échange de savoir-faire. Par ailleurs, chacun des Départements est engagé dans différents prix littéraires, soit en les portant directement, soit en les soutenant et participe ainsi à la promotion de la lecture autant qu’à l’écriture. Des synergies pourraient être envisagées dans ce domaine.
Cette coopération des services est l’occasion de conforter nos politiques départementales en faveur de la lecture publique et de mobiliser les équipes autour d’un projet fédérateur. Il sera toutefois nécessaire d’être vigilant quant à la disponibilité complémentaire que cela va demander aux équipes déjà engagées sur des projets propres à chaque Département.
Dès septembre 2017, association, en tant qu’observatrice, de la Charente-Maritime à la démarche de portail numérique proposée par la Charente ; association, en tant qu’observateur, du Service Départemental de la Lecture de la Charente, à l’un des groupes de travail initié dans le cadre de l’élaboration du schéma départemental de la lecture publique actuellement en cours en Charente-Maritime (groupe de travail sur le développement de l’offre numérique) ; réflexion globale sur les plans organisationnels, financiers et juridiques quant à de nouveaux projets.
La création d’un prix littéraire des deux départements est envisagée (en plus du prix des mouettes, du prix Jean Monnet, des prix de l’Académie de Saintonge, etc).
• CHARENTES TOURISME
Afin de renforcer leur développement touristique à partir de la complémentarité de leurs atouts, les deux Départements ont décidé de la fusion de Charente Maritime Tourisme et Charente Tourisme à compter du 1er janvier 2017. Responsables Stéphane Villain et Jean-Hubert Lelièvre.
L’objectif est d’accroître la performance économique du tourisme pour développer l’attractivité globale de nos départements en associant expertises et savoir-faire, en renforçant les partenariats avec les opérateurs touristiques, en investissant dans des outils et services innovants et en rendant plus visible et lisible la destination « Les Charentes ».
Les activités développées par Charentes Tourisme sont à destination des consommateurs finaux (grand public, étrangers) pour 20% d’entre elles et au bénéfice des acteurs du territoire (offices de tourisme, collectivités locales, acteurs touristiques) pour 80
%.
Il a été décidé d’une parité des représentants des deux Départements au sein des organes de la nouvelle structure et d’un financement apporté à hauteur des 2/3 par le Département de la Charente Maritime et d’1/3 par le Département de la Charente.
Le budget se monte à 5 925 555 € (3 151 850 € de dotation des Départements, 1 896 705 € de recettes propres).
L’association, qui compte 49 salariés et dont le siège social est à Angoulême, conserve ses deux sites de La Rochelle et d’Angoulême.
Il est important de rappeler que rien qu’en Charente-Maritime, le tourisme représente 23 000 emplois en saison (13 500 en moyenne sur l’année) dans 3 500 entreprises touristiques pour un chiffre d’affaires de 1,8 milliards d’euros.
• LA FLOW VELO
Inscrite au schéma national des Véloroutes et des Voies Vertes, la Flow Vélo, Véloroute N°92, part de l'Ile d'Aix et traverse la Charente-Maritime, la Charente et la Dordogne jusqu'à Thiviers sur plus de 300 km. Elle est connectée aux itinéraires européens Vélodyssée et Scandibérique.
En Charente-Maritime, elle parcourt environ 130 km et traverse 5 intercommunalités et 21 Communes : Communauté d'agglomération de Rochefort (45 km dont 35 communs avec la Vélodyssée), Communauté de Communes Charente Arnoult Cœur de Saintonge (33 km), Communauté de Communes des Vals de Saintonge (6 km), Communauté d'agglomération de Saintes (35 km) et Communauté de Communes de Haute-Saintonge (10 km).
En Charente, elle parcourt 110 km et traverse 3 intercommunalités et 33 communes : Communauté de Communes La Rochefoucauld Porte du Périgord (23 km dont 18 communs avec la Scandibérique), Communauté d’agglomération du Grand Angoulême (31 km communs avec la Scandibérique) et Communauté d’agglomération Grand Cognac (56 km dont 11 communs avec la Scandibérique).
Au niveau national, les Départements de Charente, Charente-Maritime et Dordogne ont initié un travail de coopération et créé un comité d'itinéraire piloté par le Département de la Charente. Les modalités de ce partenariat, formalisées par une convention avec l'ensemble des partenaires localisés sur l'itinéraire reposent sur 4 objectifs dont l’aménagement et la signalisation de la véloroute, la promotion nationale et le déploiement de services aux usagers (marque Accueil Vélo).
Les circuits actuels |
- 2017 : itinéraire court terme constitué par les sites propres existants (Coulée d’Oc 22 km, Coulée Verte 12 km), les voiries partagées et complété par des routes à faibles trafics ;
- 2020/2021 : itinéraire moyen terme amélioré par des voies vertes en site propre essentiellement dans le secteur de Saintes et entre Angoulême et Cognac à la suite des déclarations d’utilité publique lancées par les Départements.
Le coût de l’itinéraire est estimé à 16 M€. Le financement est réparti de la façon suivante : 40 % soit 6,4 M€ financé par les maîtres d’ouvrage Intercommunalités ou Départements ; 60 % soit 9,6 M€ de cofinancements : Europe, État, Région.
Parallèlement, les 2 Départements travaillent en collaboration pour mener à bien la réalisation d'une passerelle piéton-vélo sur le pont du Né, RD N°732, à la limite départementale entre la Charente et la Charente-Maritime. Cet aménagement sera finalisé à la fin de l'année.
• FLEUVE CHARENTE
L’Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB) Charente, fondé par les Départements de Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, a été transformé en Syndicat Mixte Ouvert par arrêté préfectoral du 21/07/17. L’objectif principal de cette transformation est de préserver son label « EPTB ».
La mise en œuvre de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention contre les Inondations « GEMAPI » au 1er janvier 2018 provoque une nouvelle organisation entre les acteurs. Afin de pouvoir exercer sa compétence GEMAPI au 1er janvier 2018, l’EPTB devait faire évoluer ses statuts pour permettre l’entrée de nouveaux membres tels que la Région Nouvelle-Aquitaine, les EPCI, les Syndicats de rivières.
• VERS UNE HARMONISATION DE GESTION DU DOMAINE PUBLIC FLUVIAL
• Renforcer les liens entre gestionnaires : solidarité et coordination dans la gestion hydraulique du fleuve et la gestion du domaine public. Les Départements de Charente et Charente-Maritime sont propriétaires et gestionnaires de la partie domaniale du Fleuve Charente d’Angoulême à Tonnay-Charente. Des enjeux communs de gestion en période d’étiage sont également identifiés (capitalisation des données, simulations au service des gestionnaires permettant d’anticiper les phases critiques de l’étiage). Nos Départements travaillent déjà à la cohérence de gestion des occupations domaniales.
• Consolider l’itinérance sur la Charente et développer le tourisme «fluvestre »
Le Département de Charente-Maritime, dans la continuité du schéma départemental des installations du fleuve qu’il a lancé en juillet 2016 en partenariat avec les intercommunalités riveraines, s'inscrit dans la coordination et l'animation du projet fluvestre "Vallée de la Charente". Un travail en commun entre nos deux Départements est déjà engagé et sera poursuivi.
• Partager des objectifs communs
• AXE FERROVIAIRE ANGOULEME – COGNAC - SAINTES – SAUJON - ROYAN
Royan est la seule ville parmi les principales stations balnéaires de la côte Atlantique à ne pas être desservie directement par le TGV. Par ailleurs, le bassin de vie de Cognac doit également profiter d’une desserte ferroviaire électrifiée. L’électrification nécessite des travaux préalables de rénovation et de modernisation de la voie qui ont été décidés dès l’élaboration du CPER 2007-2013 et, faute d’avoir été achevés, reportés dans le CPER 2015-2020.
Il est à noter qu’ont déjà été réalisés les travaux de modernisation de la voie entre Beillant et Angoulême, ainsi que la rénovation des quais des gares de Châteauneuf-sur- Charente, Jarnac et Cognac pour un montant total de 32 M€.
• Modernisation de la voie entre Saintes et Royan
Inscription CPER : 30 M€ (opération réévaluée à 34,9 M€) . Les objectifs du projet de modernisation de la voie sont principalement la mise en œuvre d’une infrastructure simplifiée et pérenne ; l’intégration au niveau des travaux de voie de mesures conservatoires en vue d’un relèvement de vitesse à 140 km/h qui s’effectuera dans le cadre du projet d’électrification de la branche Saintes/Royan. Les travaux prévus comprennent un renouvellement de traverses, de rails et de matériaux de ballast. La durée prévisionnelle des travaux est de 19 mois avec une fermeture de ligne prévue de novembre 2017 à avril 2018 (6 mois).
• Modernisation de la signalisation entre Saintes et Angoulême
Inscription CPER : 36,80 M€ (opération réévaluée à 37,75 M€). Le programme technique de l’opération a pour objectif de moderniser la signalisation entre Beillant et Angoulême (65 km) en vue du rétablissement de ses performances et d’une maintenabilité durable ; d’offrir une réelle souplesse d’exploitation permettant le développement et le renforcement des dessertes ; de fiabiliser la régularité des circulations et permettre une meilleure gestion des aléas liée à l’automatisation.
Les travaux pour la mise en place d’une signalisation automatique ont débuté. Toutefois, SNCF Réseau a annoncé pendant l’été 2017 être dans l’impossibilité de fournir les ressources humaines nécessaires aux opérations prévues (déroulage des câbles) et avoir classé sans suite l’appel d’offres relatif à ces travaux.
Deux conséquences majeures : reprogrammation de l’opération en 2018, soit un report d’un an avec fermeture de la ligne prévue en 2020 au lieu de septembre à novembre 2019 ; augmentation mécanique du coût de l’ouvrage en euros courants compte tenu des frais de gardiennage notamment ce qui engendre des surcoûts :
• pour le Département de la Charente : surcoût de + 113 174,35 €
• pour le Département de la Charente-Maritime : surcoût de + 42 238,65 €
La fin des travaux serait reportée à décembre 2020, mais sans incidence sur le calendrier des travaux d’électrification de la ligne qui démarreront en 2021 avec une mise en service toujours prévue en 2023.
• Électrification de la ligne Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan
Un projet prioritaire pour le désenclavement de la côte charentaise . Inscription CPER : 120 M€ aux conditions économiques de 2010. Coût aujourd’hui annoncé : 167 M€ avec actualisation des coûts d’infrastructures . Objectif initial : permettre à la ville de Royan et plus généralement à la Saintonge, au bassin de Cognac et au Pays Royannais, de bénéficier d’une desserte TGV via la ligne ferroviaire Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan, elle-même adossée à la LGV Sud Europe Atlantique.
• Phasage de l’électrification : Il s’agissait au départ d’électrifier deux axes :
- Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan (120 M€ inscrits au CPER 2015-2020)
- Niort/St Jean d’Angély/Saintes (62 M€ inscrits au CPER 2015-2020)
Le projet d’électrification porte en priorité sur l’axe Angoulême/Royan.
• La réévaluation du coût du projet
Figurant dans le CPER pour un montant de 120 M€, SNCF Réseau estime aujourd’hui le coût global de l’opération à 167 M€ (+47 M€).
Pour cette opération, le CPER précise qu’il revient à chaque Département de répartir l’enveloppe avec les intercommunalités concernées.
L’organisation des travaux a été retenue de la manière suivante : entre Royan et Saintes : travaux d’électrification en fermeture de ligne ; entre Saintes et Beillant : travaux en fermeture de nuit ; entre Beillant et Angoulême : travaux en fermeture de jour.
• Études d’anticipation de la phase projet de l’électrification
Après un nouveau retard de l’opération, SNCF Réseau est aujourd’hui en mesure de proposer une convention de financement portant sur les études d’anticipation des travaux d’électrification. La convention de financement des études préparatoires a été validée par nos deux Départements et est en attente de la validation par la Région.
Répartition prévisionnelle des besoins de financement des études d’anticipation de l’Électrification de la ligne Angoulême/Saintes /Royan.
De septembre 2017 à mars 2018, s’ouvre la période de revoyure du CPER et des décisions rectificatives de mi-parcours. C’est l’occasion pour nos deux Départements d’exprimer leur attachement à ce projet en réaffirmant leur volonté d’électrifier la ligne Angoulême/Cognac/Saintes/Saujon/Royan et à cette fin, de décider de participer au financement des études d’anticipation.
Nature Environnement 17 : la centrale du Blayais suscite les inquiétudes de la population
Jeudi 21 septembre à Gémozac, a eu lieu un débat-conférence sur l'énergie nucléaire et la centrale du blayais. Cette soirée s'inscrivait dans le cadre des 50 ans de l'association
Nature Environnement 17 avec un cycle de conférences sur de nombreux
sujets, 70 personnes étaient présentes.
Un documentaire de Lycia Walter a ouvert la séance. Le sujet était le ressenti des habitants du Médoc par rapport à la centrale nucléaire du blayais qui se trouve de l'autre côté de l'estuaire et finalement très proche. De manière très lucide, nous avons entendu leurs inquiétudes.
Patrick Maupin, de Greenpeace Bordeaux, a présenté notamment :
- la situation du nucléaire en France dont le coût de production en hausse constante est supérieur à celui de l'éolien,
- la politique d'EDF de réduction des coûts de fonctionnement qui a des incidences sur la maintenance (lettres de l'ASN Bordeaux à EDF sur le non respect de certaines réparations (corrosion de supports de câbles, fuites de tritium et de bore, etc..) .
- Les insuffisances de l'Etat dans la définition des plans particuliers d'intervention ou PPI (périmètre de protection des populations) annoncés en 2016 comme portés de 10 km à 20 km autour de la centrale, ce qui inclurait 80 communes en Charente et en Gironde, mais qui du fait du retard de la Préfecture n'est toujours pas mis en application.
- Les anomalies connues par EDF et Areva sur la fabrication par Creusot Forge des générateurs de vapeur notamment ceux des quatre réacteurs du Blayais et qui n'ont été dénoncées qu'en 2015 par l'ASN (autorité de surêté nucléaire).
Chantal Bourry, du réseau « Sortir du nucléaire » et adhérente à Nature Environnement 17, a présenté la gestion de la production électrique en Allemagne, qui ne compte plus que 9 réacteurs nucléaires qui seront tous fermés d’ici fin 2022. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’Allemagne émet de moins en moins de gaz à effet de serre et développe fortement ses énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire photovoltaïque. Premier pays d’Europe exportateur net d’électricité en 2016, il faut savoir qu’elle vend plus d’électricité à la France que le contraire.
Après un débat consensuel, la soirée s'est terminée par un débat convivial autour du pot de l'amitié.
Un documentaire de Lycia Walter a ouvert la séance. Le sujet était le ressenti des habitants du Médoc par rapport à la centrale nucléaire du blayais qui se trouve de l'autre côté de l'estuaire et finalement très proche. De manière très lucide, nous avons entendu leurs inquiétudes.
Patrick Maupin, de Greenpeace Bordeaux, a présenté notamment :
- la situation du nucléaire en France dont le coût de production en hausse constante est supérieur à celui de l'éolien,
- la politique d'EDF de réduction des coûts de fonctionnement qui a des incidences sur la maintenance (lettres de l'ASN Bordeaux à EDF sur le non respect de certaines réparations (corrosion de supports de câbles, fuites de tritium et de bore, etc..) .
- Les insuffisances de l'Etat dans la définition des plans particuliers d'intervention ou PPI (périmètre de protection des populations) annoncés en 2016 comme portés de 10 km à 20 km autour de la centrale, ce qui inclurait 80 communes en Charente et en Gironde, mais qui du fait du retard de la Préfecture n'est toujours pas mis en application.
- Les anomalies connues par EDF et Areva sur la fabrication par Creusot Forge des générateurs de vapeur notamment ceux des quatre réacteurs du Blayais et qui n'ont été dénoncées qu'en 2015 par l'ASN (autorité de surêté nucléaire).
Chantal Bourry, du réseau « Sortir du nucléaire » et adhérente à Nature Environnement 17, a présenté la gestion de la production électrique en Allemagne, qui ne compte plus que 9 réacteurs nucléaires qui seront tous fermés d’ici fin 2022. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’Allemagne émet de moins en moins de gaz à effet de serre et développe fortement ses énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire photovoltaïque. Premier pays d’Europe exportateur net d’électricité en 2016, il faut savoir qu’elle vend plus d’électricité à la France que le contraire.
Après un débat consensuel, la soirée s'est terminée par un débat convivial autour du pot de l'amitié.
45000 euros pour Saint-Martin, 15000 euros pour Saint Barthélémy : la Charente-Maritime solidaire
La Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie le lundi 25 septembre à la Maison de la Charente-Maritime de Saintes sous la présidence de Dominique Bussereau.
Le Département de la Charente-Maritime s’associe à la solidarité nationale en faveur des zones sinistrées après le passage de l’ouragan Irma en attribuant deux aides :
• L’une d’un montant de 45 000€ en faveur de la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin ; l’autre d’un montant de 15 000€ en faveur de la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélémy.
• La Boulangère, mini-transat en solitaire sur des bateaux de 6,50 mètres, partira de La Rochelle le 1er octobre. L’association "La Transat de Coco" gère la course du skipper Victor Barriquand, dont le bateau portera les couleurs du Département de la Charente-Maritime.
Une subvention de 24 500€ est votée en faveur de cette association.
■ COLLÈGE DE LA TREMBLADE
La Commission départementale a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises concernant le collège Fernand Garandeau, à La Tremblade, pour des travaux de :
o Restructuration d’une surface de 680 m2 comprenant notamment l’augmentation de la capacité d’accueil de la salle à manger, le renouvellement de la ligne de self-service du restaurant ...
o Création d’une extension de 102m2 pour la partie "froide". Le montant total de ces travaux est estimé à 976 285€.
■ INTRODUCTION DES PRODUITS BIO DANS LA RESTAURATION DES COLLÈGES
Un crédit d’un montant de 18 014€ a été réparti entre 20 des 37 collèges participant à cette opération.
■ VOIRIE ROUTIÈRE
Plusieurs lancements de dossiers de consultation des entreprises ont été approuvés pour des aménagements:
• À Andilly, la rue du Grand Moulin (RD 112) : terrassements, aménagement de trottoirs, de cheminements piétons, création d’un réseau pluvial. Coût des travaux : 203 231€.
• À Romegoux, la traversée du bourg (RD 128) : réalisation de trottoirs, création d’un réseau pluvial. Coût des travaux : 382 003€.
• À Arvert, la rue du Littoral (RD 145 E1) : réalisation d’un plateau surélevé et d’une écluse, de trottoirs. Coût des travaux : 264 310€.
• À Soulignonnes, la traversée du bourg (RD 119) : terrassements, assainissement pluvial, aménagement de trottoirs... Coût : 196 120€.
■ PLAN DIGUES DÉPARTEMENTAL
Le projet de mise en œuvre d’ouvrages de protection anti-submersion dans le secteur de Lannelongue (commune de Saint-Trojan-les-Bains) est déclaré d’intérêt général. Plusieurs actions sont prévues dans le cadre du dispositif projeté.
■ DÉFENSE CONTRE LA MER
Des subventions, représentant 50% du montant des travaux, sont accordées aux Communes de :
o Saint-Georges d’Oléron, pour le désensablement du chenal et du piège à sable du port du Douhet. o Saint-Trojan-les-Bains, pour des travaux d’entretien et de consolidation de l’ouvrage de défense
de la digue Pacaud.
■ PORTS DE ROYAN ET DE BONNE-ANSE
Les statuts du Syndicat mixte portuaire nouvellement créé pour les ports de Royan et de Bonne-Anse (Les Mathes–La Palmyre) ont été approuvés. Il rassemble le Département et la Communauté d’agglomération Royan-Atlantique (CARA). Il a pour objet de mettre en place une stratégie portuaire commune.
■ TRAVAUX DE DRAGAGE
Une subvention est accordée à la Commune de Mornac-sur-Seudre pour des travaux de curage de son port.
■ ÉQUIPEMENT RURAL
Le Département finance des études et travaux hydrauliques, dont des travaux sur les berges du canal de la Banche, pour un total de subventions s’élevant à 458 816€.
■ POLITIQUE DE L’ÉNERGIE
Une subvention est attribuée à la Commune de Saint-Germain-de-Marencennes pour l’acquisition d’une chaudière automatique aux granulés de bois.
■ AIDES À LA CONCHYLICULTURE ET À L’AQUACULTURE
Des subventions sont accordées :
o Au Comité régional de la conchyliculture (entretien du domaine public). o Au Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole (projet d’immersion de récifs artificiels).
■ MAISONS FAMILIALES RURALES
Le Département a accordé une subvention d’investissement d’un montant de 100 000€ à la Maison familiale rurale de Pont-l’Abbé-d’Arnoult pour des travaux de construction et d’aménagement des locaux. La convention en fixant les modalités a été adoptée.
■ PETITE ENFANCE
Deux subventions d’équipement sont accordées pour des acquisitions de mobiliers éducatifs :
o À la crèche de la Communauté hospitalière de territoire Atlantique 17 à Rochefort, o À la crèche Boule de gomme de l’association Enfance et soleil à Saint-Trojan-les-Bains.
■ LOGEMENT SOCIAL
Le Département accorde sa garantie (complémentaire) à la SA HLM Immobilière Atlantic Aménagement pour l’emprunt destiné au financement d’un programme de construction de 45 logements locatifs sociaux, Les Terrasses de Sauzes, à Saujon.
■ POLITIQUE CULTURELLE
Plusieurs subventions sont attribuées
o À des collectivités ou associations organisatrices de manifestations musicales, pour un montant total de 44 250€.
o À des collectivités ou associations organisatrices de manifestations cinématographiques, pour un montant total de 53 700€.
■ POLITIQUE SPORTIVE
Le dispositif "Chèques-sport" créé en 2013 pour faciliter l’accès au sport des collégiens de Charente-Maritime en diminuant le coût d’acquisition d’une licence sportive est reconduit. Les conventions avec les associations sportives et clubs équestres concernés sont approuvées.
Le matin même, une réunion des départements de la Charente et de la Charente-Maritime avait eu lieu |
Le Département de la Charente-Maritime s’associe à la solidarité nationale en faveur des zones sinistrées après le passage de l’ouragan Irma en attribuant deux aides :
• L’une d’un montant de 45 000€ en faveur de la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin ; l’autre d’un montant de 15 000€ en faveur de la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélémy.
• La Boulangère, mini-transat en solitaire sur des bateaux de 6,50 mètres, partira de La Rochelle le 1er octobre. L’association "La Transat de Coco" gère la course du skipper Victor Barriquand, dont le bateau portera les couleurs du Département de la Charente-Maritime.
Une subvention de 24 500€ est votée en faveur de cette association.
■ COLLÈGE DE LA TREMBLADE
La Commission départementale a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises concernant le collège Fernand Garandeau, à La Tremblade, pour des travaux de :
o Restructuration d’une surface de 680 m2 comprenant notamment l’augmentation de la capacité d’accueil de la salle à manger, le renouvellement de la ligne de self-service du restaurant ...
o Création d’une extension de 102m2 pour la partie "froide". Le montant total de ces travaux est estimé à 976 285€.
■ INTRODUCTION DES PRODUITS BIO DANS LA RESTAURATION DES COLLÈGES
Un crédit d’un montant de 18 014€ a été réparti entre 20 des 37 collèges participant à cette opération.
■ VOIRIE ROUTIÈRE
Plusieurs lancements de dossiers de consultation des entreprises ont été approuvés pour des aménagements:
• À Andilly, la rue du Grand Moulin (RD 112) : terrassements, aménagement de trottoirs, de cheminements piétons, création d’un réseau pluvial. Coût des travaux : 203 231€.
• À Romegoux, la traversée du bourg (RD 128) : réalisation de trottoirs, création d’un réseau pluvial. Coût des travaux : 382 003€.
• À Arvert, la rue du Littoral (RD 145 E1) : réalisation d’un plateau surélevé et d’une écluse, de trottoirs. Coût des travaux : 264 310€.
• À Soulignonnes, la traversée du bourg (RD 119) : terrassements, assainissement pluvial, aménagement de trottoirs... Coût : 196 120€.
■ PLAN DIGUES DÉPARTEMENTAL
Le projet de mise en œuvre d’ouvrages de protection anti-submersion dans le secteur de Lannelongue (commune de Saint-Trojan-les-Bains) est déclaré d’intérêt général. Plusieurs actions sont prévues dans le cadre du dispositif projeté.
■ DÉFENSE CONTRE LA MER
Des subventions, représentant 50% du montant des travaux, sont accordées aux Communes de :
o Saint-Georges d’Oléron, pour le désensablement du chenal et du piège à sable du port du Douhet. o Saint-Trojan-les-Bains, pour des travaux d’entretien et de consolidation de l’ouvrage de défense
de la digue Pacaud.
■ PORTS DE ROYAN ET DE BONNE-ANSE
Les statuts du Syndicat mixte portuaire nouvellement créé pour les ports de Royan et de Bonne-Anse (Les Mathes–La Palmyre) ont été approuvés. Il rassemble le Département et la Communauté d’agglomération Royan-Atlantique (CARA). Il a pour objet de mettre en place une stratégie portuaire commune.
■ TRAVAUX DE DRAGAGE
Une subvention est accordée à la Commune de Mornac-sur-Seudre pour des travaux de curage de son port.
■ ÉQUIPEMENT RURAL
Le Département finance des études et travaux hydrauliques, dont des travaux sur les berges du canal de la Banche, pour un total de subventions s’élevant à 458 816€.
■ POLITIQUE DE L’ÉNERGIE
Une subvention est attribuée à la Commune de Saint-Germain-de-Marencennes pour l’acquisition d’une chaudière automatique aux granulés de bois.
■ AIDES À LA CONCHYLICULTURE ET À L’AQUACULTURE
Des subventions sont accordées :
o Au Comité régional de la conchyliculture (entretien du domaine public). o Au Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole (projet d’immersion de récifs artificiels).
■ MAISONS FAMILIALES RURALES
Le Département a accordé une subvention d’investissement d’un montant de 100 000€ à la Maison familiale rurale de Pont-l’Abbé-d’Arnoult pour des travaux de construction et d’aménagement des locaux. La convention en fixant les modalités a été adoptée.
■ PETITE ENFANCE
Deux subventions d’équipement sont accordées pour des acquisitions de mobiliers éducatifs :
o À la crèche de la Communauté hospitalière de territoire Atlantique 17 à Rochefort, o À la crèche Boule de gomme de l’association Enfance et soleil à Saint-Trojan-les-Bains.
■ LOGEMENT SOCIAL
Le Département accorde sa garantie (complémentaire) à la SA HLM Immobilière Atlantic Aménagement pour l’emprunt destiné au financement d’un programme de construction de 45 logements locatifs sociaux, Les Terrasses de Sauzes, à Saujon.
■ POLITIQUE CULTURELLE
Plusieurs subventions sont attribuées
o À des collectivités ou associations organisatrices de manifestations musicales, pour un montant total de 44 250€.
o À des collectivités ou associations organisatrices de manifestations cinématographiques, pour un montant total de 53 700€.
■ POLITIQUE SPORTIVE
Le dispositif "Chèques-sport" créé en 2013 pour faciliter l’accès au sport des collégiens de Charente-Maritime en diminuant le coût d’acquisition d’une licence sportive est reconduit. Les conventions avec les associations sportives et clubs équestres concernés sont approuvées.
Alain Rousset à Saintes : « Je suis favorable à une expérimentation de l’éco-taxe poids lourds en Nouvelle Aquitaine »
C’est à l’occasion de la réunion entre les deux conseils départementaux de la Charente et de Charente-Maritime, organisée lundi à Saintes, que la question ferroviaire a été abordée. Trop de camions sur les routes, générant pollution et dangerosité, une SCNF qui roule à deux vitesses, des transports ferroviaires de marchandises annoncés depuis des lustres et se font attendre (sauf, dans le département, au port de la Rochelle) : l’état des lieux n’est pas brillant. Alain Rousset, président de la Nouvelle Aquitaine, n’a pas mâché ses mots. En patron de la Région, il souhaite que les choses avancent et il fera tout pour y parvenir. Mais il lui faut trouver des moyens et c’est pourquoi il recherche des financements innovants dont le produit de l’éco-taxe camions, idée abandonnée par le gouvernement Hollande (coût du fiasco 969 millions d’euros). Le principe pourrait être relancé par le biais d’une expérimentation. Sinon, comme à l’habitude, chaque dossier attendra patiemment son tour.
Réunis à Saintes, à l’annexe de la rue de l’Alma, les conseils départementaux de la Charente-Maritime et de la Charente (sans oublier députés, sénateurs et conseillers régionaux), sous la présence de Dominique Bussereau et François Bonneau, sont un bel exemple de collaboration territoriale, cette approche visant à mettre en réseau un certain nombre de dossiers. Fini l’époque où les frontières administratives étaient aussi hermétiques que l’ancien mur de Berlin ; aujourd’hui, face aux nouvelles donnes (baisse des dotations allouées par l’Etat en particulier), les élus sont prêts à travailler ensemble.
Le dossier concernant les voies ferrées a monopolisé le débat et pour cause, Royan, par exemple, n’est pas desservie par le TGV alors qu’elle est une station balnéaire. Dans un premier temps, l’assemblée s’est accordée sur un point : que la ligne Angoulême, Cognac, Saintes, Saujon et Royan soit électrifiée afin de donner une impulsion. Royan a tout à y gagner et le bassin de vie de Cognac doit également profiter d‘une desserte ferroviaire améliorée. Restent les voies "ordinaires" : celle entre Beillant et Angoulême a été modernisée ainsi que les gares de Châteauneuf sur Charente, Jarnac et Cognac pour un montant de 32 millions d’euros.
Bien qu’inscrits dans le Contrat de Plan 2015-2020 (après avoir figuré dans le CPER 2007-2013), certains travaux ont pris du retard (d’où une résolution des deux assemblées prise le 25 septembre publiée ci-dessous).
Le projet global atteint désormais 167 millions d’euros (120 initialement). Dominique Bussereau est réaliste : « nous allons nous battre pour que le chantier d’électrification soit terminé en 2023 ». L’axe Saint-d’Angély/Niort ne doit pas être oublié, comme l’a rappelé le maire de Saint-Jean, Françoise Mesnard. « Signalisation et régénération » confirme le Préfet de Région, Pierre Dartout.
La question du ferroviaire a suscité moult réactions. Selon Alain Autruffe, directeur régional Aquitaine Poitou-Charentes de Réseau Ferré de France, les travaux sont ralentis par le manque de personnel spécialisé. « 30.000 heures de production sont à trouver. Entre Angoulême et Beillant, il y a 18 kilomètres de voies à renouveler. L’électrification demande des enquêtes préalables, puis une enquête publique ».
Nouvelle Aquitaine : 3 milliards d’euros à réaliser en dehors de la LGV. Bientôt un plan rail ?
La situation fait réagir Alain Rousset dont le dynamisme n’est plus à démontrer. « En Nouvelle Aquitaine, il y a 3,2 milliards d’euros de travaux à réaliser en dehors de la LGV ; 1,2 sur le réseau régional dont 600.000 à concrétiser d’ici 2022. Il nous faut trouver des financements, nouveaux et innovants ».
Si la LGV Tours/Bordeaux a "éclos" en trois ans (Paris/Bordeaux en 2 h 04 !), d’autres lignes sont moins bien loties. Le président fait part de ses inquiétudes quant au manque de personnel de Réseau Ferré de France, entraînant des retards de chantiers significatifs. D’où cette question : « Quel est le poids de l’ingénierie et est-il indispensable de voir des personnels de RFF intervenir sur les voies ferrées ? ». En effet, l’ingénierie interne majorerait grandement le coût des interventions : « la France peut-elle continuer à avoir ce type de fonctionnement ? Je ne le crois pas. La ligne Angoulême/Royan est légitime, nous devons y parvenir ». D’où la volonté du Président de la Nouvelle Aquitaine de proposer un plan rail : « s’il y a un investissement d’avenir, c’est celui-là ».
De nombreuses lignes datent du XIXème siècle, rappel historique du maire de Jonzac, Claude Belot. Elles ont donc besoin d’être rénovées. Le seul hic, ce sont les financements.
Sur ce chapitre, Alain Rousset a des idées. La RN 10, de par son trafic, est le secteur le plus pollué de la Région et la RN 134 (en direction de l’Espagne) compte un camion toutes les 30 secondes : « c’est indécent de ne pas avoir les moyens de poursuivre les travaux ferrés ». Et de s’adresser au Gouvernement « lequel peut comprendre que les Régions doivent saisir des opportunités ». Si l’éco-taxe poids lourds avait été appliquée par François Hollande (elle était destinée à externaliser et réduire les impacts environnementaux du transport routier tout en favorisant le développement du fret ferroviaire), les collectivités ne seraient pas dans l’expectative. Manque à gagner "virtuel" pour la Région plusieurs milliards d’euros et 15 millions d’euros pour le Département de la Charente-Maritime en 2017.
Certes, il y a des opérations qui marchent : ainsi le port de La Rochelle. « Le fret ferroviaire y fonctionne dans de bonnes conditions » précise Pierre Malbosc, conseiller départemental rochelais. Alain Rousset souhaite développer ce système de transport qui reste assez marginal (2,5% des marchandises entre Nantes et l’Espagne, 15% entre la France et l’Allemagne, la France et l’Italie) : « les entreprises recherchent la régularité ». Il arrive , en effet, que certains wagons s’égarent : faudrait-il y mettre des codes barres ou installer de la vidéo-surveillance ? Thalys serait favorable à l’installation de « puces ».
« Nous sommes dans un état d‘esprit où il ne faut rien bouger. Les opposants à la LGV, par exemple, me prennent la tête ! Ici, la partie la plus encombrée est le Sud de Bordeaux » regrette Alain Rousset dont les déclarations, franches, ne sont pas pas éloignées de celles d’Emmanuel Macron.
Claude Belot : « La SCNF est incapable de gérer la situation dans les structures qui sont les siennes actuellement »
Daniel Laurent, sénateur maire de Pons, partage le sentiment général : dans quelques jours, le Nantes/Bordeaux, qui passe par Pons et Jonzac, subira un ralentissement à 60 km/h en raison de l’affaissement de la plateforme et du mauvais état des rails. « Nous sommes dans la périphérie de Bordeaux et de nombreuses familles se sont installées dans la région. Elles prennent alors le train pour se rendre à Bordeaux. Si le trajet dure plus longtemps, elles seront forcément mécontentes. Cette réalité n’est pas bonne pour l’essor des zones rurales ».
Françoise Mesnard, maire de Saint-Jean d’Angély, n’est guère plus satisfaite : « l’électrification de Saint-Jean a été reportée et certains travaux sur les voies ont été mal faits. Bilan, on fait appel à des bus pour les voyageurs ».
Pour Jean-Claude Classique, président de la CDA, l’étoile de Saintes a perdu de son éclat ! « Saintes devrait être à une heure de Bordeaux pour les étudiants, les salariés, les chefs d’entreprise. On en est loin ». Et que dire des licenciements au Technicentre de Saintes (Dominique Bussereau n’a pas abordé ce sujet en public, devant rencontrer le préfet vendredi prochain).
Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, abonde dans le même sens : « l’électrification est essentielle pour le secteur de Saintes, 2023 est une date objective. Les entreprise de Saintonge ne doivent pas être pénalisées ».
Ex-sénateur, maire de Jonzac, Claude Belot dresse un constat sans appel : « les lignes ferrées actuelles ont été construites entre 1867 et 1870, voici 150 ans. Depuis, les investissements n’ont pas été réalisés ». S’il salue la prouesse technique que représente la LGV, le fret ne suit pas. « Pourquoi ? RFF est incapable de gérer la situation dans les structures qui sont les siennes actuellement. J’ai pu m’en apercevoir lors des missions qui m’ont été confiées où j’ai constaté la rigidité de cette entreprise. J’en suis parti, ayant passé l’âge de perdre mon temps. Le choix est politique. Je compte sur les nouveaux députés de la République en Marche pour "révolutionner" le ferroviaire en France ».
Alain Rousset : « « la chasse d’eau des Présidentielles et des Législatives nous incite à plus de rupture »
Alain Rousset estime que les gouvernements successifs ont une responsabilité. Le désengagement sur le fer est flagrant. Alors que faire ? « La chasse d’eau des Présidentielles et des Législatives nous incite à plus de rupture. L’exemple du fret ferroviaire à La Rochelle est intéressant. A nous de construire l’avenir par des financements nouveaux ». Lesquels devront recevoir l’aval du Gouvernement. « Le Contrat de Plan n’est pas suffisant pour répondre à l’ensemble des travaux dont fait partie le ferroviaire. La Nouvelle Aquitaine pourrait faire l’expérimentation de l’éco-taxe poids lourds. C’est une action volontaire » ! Applaudissements de la salle. Pour que les trains gardent leur cadence, il demande aux élus de ne pas exiger des arrêts tous les 5 ou 10 km (un clin d’œil à la gare de Neuvicq, projet cher à Claude Belot ?). La Nouvelle Aquitaine, quant à elle, « a fait le job » en renouvelant le matériel.
Au terme d’échanges fournis, Pierre Dartout s’est félicité de cette réunion. De nombreux points ont été abordés sans langue de bois. La nécessité est d’établir des priorités : « en tant que préfet de Région, je suis comptable de l’équilibre ». Un constant s’impose : les camions sont trop nombreux sur les Nationales (gratuites) et il existe des opportunités moins polluantes comme le transport ferroviaire ou la voie maritime.
Un droit à l’expérimentation existe. Si la Nouvelle Aquitaine peut le mettre en marche, elle lui faudra établir les critères de la taxation. Un important travail qu’Alain Rousset et ses services entendent mener tant la nécessité de valoriser les territoires, tout en jouant la carte de l’environnement, constitue un objectif prioritaire. Situé sur l’Arc Europe Atlantique, le Grand Sud-Ouest doit tirer son épingle du jeu, d’autant que la proche Catalogne le « titille » : elle est la première région économique d'Espagne, légèrement devant la capitale Madrid. Et ça, c’est un argument de taille…
• RESOLUTION COMMUNE DES DEPARTEMENTS DE LA CHARENTE
ET DE LA CHARENTE-MARITIME APPROUVEE A L'UNANIMITE
Considérant que les deux assemblées délibérantes de Charente et de Charente-Maritime se sont déjà réunies le 26 novembre 2012 à Cognac pour rappeler la nécessité de désenclaver le bassin de vie du Cognaçais, de la Saintonge et du Pays Royannais, en améliorant leur desserte ferroviaire,
Considérant que figure au Contrat de Plan Etat-Région de Poitou-Charentes 2015-2020, signé le 4 mai 2015, en présence du Premier Ministre et de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, l’électrification de l’axe ferroviaire Angoulème– Cognac-Saintes-Saujon-Royan, avec en deuxième phase l’axe Niort-Saint-Jean-d’Angély- Saintes,
Considérant que Royan est la seule ville parmi les principales stations balnéaires de la côte atlantique à ne pas être desservie par le TGV et que le développement du bassin de Cognac et Saintes bénéficiera fortement de cette desserte,
Considérant que les Conseillers départementaux de la Charente et de la Charente-Maritime réunis le 25 septembre 2017 à Saintes, regrettent les retards pris dans la modernisation de la signalisation entre Saintes et Angoulême et dans le lancement des études d’électrification de cette même ligne,
Valident l’organisation des travaux d’électrification suivante :
• entre Royan et Saintes : travaux d’électrification en fermeture de ligne ;
• entre Saintes et Beillant : travaux en fermeture de nuit ;
• entre Beillant et Angoulême : travaux en fermeture de jour.
Demandent
- que le retard pris dans la modernisation de la signalisation entre Saintes et Royan soit sans incidence sur les travaux d’électrification et que par conséquent SNCF réseau mette tout en œuvre pour que ces travaux de modernisation soient terminés au plus tard en décembre 2020,
- que SNCF réseau démarre au plus vite les études d’anticipation des travaux d’électrification afin que ceux-ci se déroulent en 2021 et 2022 avec une mise en service en 2023,
- que dans la revoyure du Contrat de Plan Etat-Région, ces engagements de délais soient réaffirmés et inscrits les crédits complémentaires nécessaires, soit 47 M€, conformément aux estimations de SNCF réseau,
- que la Région Nouvelle-Aquitaine apporte son soutien pour que l’ensemble des travaux d’électrification de l’étoile de Saintes, prévus au Contrat de Plan Etat-Région de l’ancienne Région Poitou-Charentes, soient réalisés avec, en phase prioritaire, l’axe Angoulême- Cognac-Saintes-Saujon-Royan.
La photo de famille faite au terme de la réunion. Au premier rang, Alain Rousset, Pierre Dartout, François Bonneau et Dominique Bussereau |
Le dossier concernant les voies ferrées a monopolisé le débat et pour cause, Royan, par exemple, n’est pas desservie par le TGV alors qu’elle est une station balnéaire. Dans un premier temps, l’assemblée s’est accordée sur un point : que la ligne Angoulême, Cognac, Saintes, Saujon et Royan soit électrifiée afin de donner une impulsion. Royan a tout à y gagner et le bassin de vie de Cognac doit également profiter d‘une desserte ferroviaire améliorée. Restent les voies "ordinaires" : celle entre Beillant et Angoulême a été modernisée ainsi que les gares de Châteauneuf sur Charente, Jarnac et Cognac pour un montant de 32 millions d’euros.
Bien qu’inscrits dans le Contrat de Plan 2015-2020 (après avoir figuré dans le CPER 2007-2013), certains travaux ont pris du retard (d’où une résolution des deux assemblées prise le 25 septembre publiée ci-dessous).
Le projet global atteint désormais 167 millions d’euros (120 initialement). Dominique Bussereau est réaliste : « nous allons nous battre pour que le chantier d’électrification soit terminé en 2023 ». L’axe Saint-d’Angély/Niort ne doit pas être oublié, comme l’a rappelé le maire de Saint-Jean, Françoise Mesnard. « Signalisation et régénération » confirme le Préfet de Région, Pierre Dartout.
Alain Autruffe, directeur régional Aquitaine Poitou-Charentes de Réseau Ferré de France |
Nouvelle Aquitaine : 3 milliards d’euros à réaliser en dehors de la LGV. Bientôt un plan rail ?
La situation fait réagir Alain Rousset dont le dynamisme n’est plus à démontrer. « En Nouvelle Aquitaine, il y a 3,2 milliards d’euros de travaux à réaliser en dehors de la LGV ; 1,2 sur le réseau régional dont 600.000 à concrétiser d’ici 2022. Il nous faut trouver des financements, nouveaux et innovants ».
Si la LGV Tours/Bordeaux a "éclos" en trois ans (Paris/Bordeaux en 2 h 04 !), d’autres lignes sont moins bien loties. Le président fait part de ses inquiétudes quant au manque de personnel de Réseau Ferré de France, entraînant des retards de chantiers significatifs. D’où cette question : « Quel est le poids de l’ingénierie et est-il indispensable de voir des personnels de RFF intervenir sur les voies ferrées ? ». En effet, l’ingénierie interne majorerait grandement le coût des interventions : « la France peut-elle continuer à avoir ce type de fonctionnement ? Je ne le crois pas. La ligne Angoulême/Royan est légitime, nous devons y parvenir ». D’où la volonté du Président de la Nouvelle Aquitaine de proposer un plan rail : « s’il y a un investissement d’avenir, c’est celui-là ».
Les élus réunis à Saintes |
Sur ce chapitre, Alain Rousset a des idées. La RN 10, de par son trafic, est le secteur le plus pollué de la Région et la RN 134 (en direction de l’Espagne) compte un camion toutes les 30 secondes : « c’est indécent de ne pas avoir les moyens de poursuivre les travaux ferrés ». Et de s’adresser au Gouvernement « lequel peut comprendre que les Régions doivent saisir des opportunités ». Si l’éco-taxe poids lourds avait été appliquée par François Hollande (elle était destinée à externaliser et réduire les impacts environnementaux du transport routier tout en favorisant le développement du fret ferroviaire), les collectivités ne seraient pas dans l’expectative. Manque à gagner "virtuel" pour la Région plusieurs milliards d’euros et 15 millions d’euros pour le Département de la Charente-Maritime en 2017.
Certes, il y a des opérations qui marchent : ainsi le port de La Rochelle. « Le fret ferroviaire y fonctionne dans de bonnes conditions » précise Pierre Malbosc, conseiller départemental rochelais. Alain Rousset souhaite développer ce système de transport qui reste assez marginal (2,5% des marchandises entre Nantes et l’Espagne, 15% entre la France et l’Allemagne, la France et l’Italie) : « les entreprises recherchent la régularité ». Il arrive , en effet, que certains wagons s’égarent : faudrait-il y mettre des codes barres ou installer de la vidéo-surveillance ? Thalys serait favorable à l’installation de « puces ».
« Nous sommes dans un état d‘esprit où il ne faut rien bouger. Les opposants à la LGV, par exemple, me prennent la tête ! Ici, la partie la plus encombrée est le Sud de Bordeaux » regrette Alain Rousset dont les déclarations, franches, ne sont pas pas éloignées de celles d’Emmanuel Macron.
Claude Belot : « La SCNF est incapable de gérer la situation dans les structures qui sont les siennes actuellement »
Daniel Laurent, sénateur maire de Pons, partage le sentiment général : dans quelques jours, le Nantes/Bordeaux, qui passe par Pons et Jonzac, subira un ralentissement à 60 km/h en raison de l’affaissement de la plateforme et du mauvais état des rails. « Nous sommes dans la périphérie de Bordeaux et de nombreuses familles se sont installées dans la région. Elles prennent alors le train pour se rendre à Bordeaux. Si le trajet dure plus longtemps, elles seront forcément mécontentes. Cette réalité n’est pas bonne pour l’essor des zones rurales ».
Françoise Mesnard, maire de Saint-Jean d’Angély, n’est guère plus satisfaite : « l’électrification de Saint-Jean a été reportée et certains travaux sur les voies ont été mal faits. Bilan, on fait appel à des bus pour les voyageurs ».
Pour Jean-Claude Classique, président de la CDA, l’étoile de Saintes a perdu de son éclat ! « Saintes devrait être à une heure de Bordeaux pour les étudiants, les salariés, les chefs d’entreprise. On en est loin ». Et que dire des licenciements au Technicentre de Saintes (Dominique Bussereau n’a pas abordé ce sujet en public, devant rencontrer le préfet vendredi prochain).
Jean-Claude Classique, inquiet pour le Technicentre : « L'Etoile de Saintes a perdu de son éclat » |
Jean-Philippe Machon : « ne pas pénaliser la région de Saintes » |
Claude Belot compte sur les nouveaux députés de la République en Marche ! |
Alain Rousset estime que les gouvernements successifs ont une responsabilité. Le désengagement sur le fer est flagrant. Alors que faire ? « La chasse d’eau des Présidentielles et des Législatives nous incite à plus de rupture. L’exemple du fret ferroviaire à La Rochelle est intéressant. A nous de construire l’avenir par des financements nouveaux ». Lesquels devront recevoir l’aval du Gouvernement. « Le Contrat de Plan n’est pas suffisant pour répondre à l’ensemble des travaux dont fait partie le ferroviaire. La Nouvelle Aquitaine pourrait faire l’expérimentation de l’éco-taxe poids lourds. C’est une action volontaire » ! Applaudissements de la salle. Pour que les trains gardent leur cadence, il demande aux élus de ne pas exiger des arrêts tous les 5 ou 10 km (un clin d’œil à la gare de Neuvicq, projet cher à Claude Belot ?). La Nouvelle Aquitaine, quant à elle, « a fait le job » en renouvelant le matériel.
Au terme d’échanges fournis, Pierre Dartout s’est félicité de cette réunion. De nombreux points ont été abordés sans langue de bois. La nécessité est d’établir des priorités : « en tant que préfet de Région, je suis comptable de l’équilibre ». Un constant s’impose : les camions sont trop nombreux sur les Nationales (gratuites) et il existe des opportunités moins polluantes comme le transport ferroviaire ou la voie maritime.
Un droit à l’expérimentation existe. Si la Nouvelle Aquitaine peut le mettre en marche, elle lui faudra établir les critères de la taxation. Un important travail qu’Alain Rousset et ses services entendent mener tant la nécessité de valoriser les territoires, tout en jouant la carte de l’environnement, constitue un objectif prioritaire. Situé sur l’Arc Europe Atlantique, le Grand Sud-Ouest doit tirer son épingle du jeu, d’autant que la proche Catalogne le « titille » : elle est la première région économique d'Espagne, légèrement devant la capitale Madrid. Et ça, c’est un argument de taille…
Elus charentais et charentais-maritimes ensemble à Saintes |
ET DE LA CHARENTE-MARITIME APPROUVEE A L'UNANIMITE
Considérant que les deux assemblées délibérantes de Charente et de Charente-Maritime se sont déjà réunies le 26 novembre 2012 à Cognac pour rappeler la nécessité de désenclaver le bassin de vie du Cognaçais, de la Saintonge et du Pays Royannais, en améliorant leur desserte ferroviaire,
Considérant que figure au Contrat de Plan Etat-Région de Poitou-Charentes 2015-2020, signé le 4 mai 2015, en présence du Premier Ministre et de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, l’électrification de l’axe ferroviaire Angoulème– Cognac-Saintes-Saujon-Royan, avec en deuxième phase l’axe Niort-Saint-Jean-d’Angély- Saintes,
Considérant que Royan est la seule ville parmi les principales stations balnéaires de la côte atlantique à ne pas être desservie par le TGV et que le développement du bassin de Cognac et Saintes bénéficiera fortement de cette desserte,
Considérant que les Conseillers départementaux de la Charente et de la Charente-Maritime réunis le 25 septembre 2017 à Saintes, regrettent les retards pris dans la modernisation de la signalisation entre Saintes et Angoulême et dans le lancement des études d’électrification de cette même ligne,
Valident l’organisation des travaux d’électrification suivante :
• entre Royan et Saintes : travaux d’électrification en fermeture de ligne ;
• entre Saintes et Beillant : travaux en fermeture de nuit ;
• entre Beillant et Angoulême : travaux en fermeture de jour.
Demandent
- que le retard pris dans la modernisation de la signalisation entre Saintes et Royan soit sans incidence sur les travaux d’électrification et que par conséquent SNCF réseau mette tout en œuvre pour que ces travaux de modernisation soient terminés au plus tard en décembre 2020,
- que SNCF réseau démarre au plus vite les études d’anticipation des travaux d’électrification afin que ceux-ci se déroulent en 2021 et 2022 avec une mise en service en 2023,
- que dans la revoyure du Contrat de Plan Etat-Région, ces engagements de délais soient réaffirmés et inscrits les crédits complémentaires nécessaires, soit 47 M€, conformément aux estimations de SNCF réseau,
- que la Région Nouvelle-Aquitaine apporte son soutien pour que l’ensemble des travaux d’électrification de l’étoile de Saintes, prévus au Contrat de Plan Etat-Région de l’ancienne Région Poitou-Charentes, soient réalisés avec, en phase prioritaire, l’axe Angoulême- Cognac-Saintes-Saujon-Royan.
Conférence à Jonzac : apprivoiser les écrans et grandir
Cette conférence, organisée par les équipes de la filière addictologie du Centre hospitalier de Jonzac, DISPPAA (Dr Emmanuel Palomino) et CSAPA (Dr Bernard Tétaud) aura lieu lundi 2 octobre à la salle des fêtes de Jonzac à 20 h 30. Son thème ? Apprivoiser les écrans et grandir. Elle sera animée par le Dr Serge Tisseron.
Il reste des places disponibles. Inscriptions 10 euros, tél. 05 46 48 54 72 ou par mail secretariat.dr.palomino@ch-jonzac.fr
Il reste des places disponibles. Inscriptions 10 euros, tél. 05 46 48 54 72 ou par mail secretariat.dr.palomino@ch-jonzac.fr
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