La présidente Marcelle Braud, résidente et buraliste à Chérac, a connu la famille Villeger et la Maison de la Gaieté quand elle était encore en activité. Elle est très attachée à ce lieu et souhaite le faire revivre dans sa dimension festive. Marie-Laure Oudom, enseignante en horticulture, s’est investie dans les actions menées par l’association des Jardins Respectueux au Jardin de la Maison de la Gaieté. Michel Adam, président d’Antenne Nature Loisir Patrimoine, souhaite mettre en valeur le patrimoine naturel culturel et historique de la région, en particulier tout ce qui touche au bassin versant de l’Antenne dont la commune de Chérac fait partie. Jacky Marfille, ancien maire de Chérac, possède une bonne connaissance des lieux. Il avait entamé une procédure de classement pour protéger la Maison de la Gaieté. Ses démarches ont été balayées par la nouvelle municipalité. De nombreux participants estiment que cette maison emblématique pourrait dynamiser le village. Marie Laure Bourbon, artiste mosaïste, relaie l’action auprès de son réseau, de même que Jean Calabro musicien de jazz, sensible aux utilisations que l’on pourrait faire de la Maison de la Gaieté, notamment comme lieu de répétition pour des musiciens.
La pétition compte à ce jour 580 signatures. Le Jardin de la Gaité a reçu le 2ème prix du développement durable en pays de Cognac dans la catégorie Ecoles et Organismes de formation. Cette manifestation, qui a eu lieu à l’Abbaye de Fontdouce, a permis de faire connaitre la Maison de la Gaieté et de sensibiliser des élus, dont le conseiller général Fabrice Barusseau. La fête prévue pour les rendez-vous aux jardins des 6 et 7 juin prend forme.
Lecture est donnée d’une lettre du Préfet de Région adressée au Maire qui fait état de l’avis favorable émis par la DRAC à l’inscription de la maison de la Gaieté à l’inventaire des Monuments Historiques. Cette inscription est un gage de préservation des lieux qui oblige la municipalité à agir avec discernement. Elle est moins protectrice que le classement, étape ultérieure possible.
Pour assurer le renouveau de la Maison de la Gaieté, la collaboration de chantiers d’insertion et un financement participatif sont envisagés.
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