mardi 3 février 2015

Montendre : Le point de vue
de Christian Hamelin
au sujet de Marie Gruel et d'Yves Poujade

Dossier Poujade devant le Conseil d'Etat, Marie Gruel "hors" de l'élection départementale de mars prochain sur le nouveau canton des Trois Monts qui réunit Montendre, Montlieu et Montguyon : deux questions sur lesquelles Christian Hamelin, conseiller municipal de l’opposition à Montendre, explique ses positions :

« Votre article paru le 29 janvier dernier sous le titre "Yves Poujade complètement blanchi" appelle, de ma part, quelques observations. Il convient tout d’abord de dissocier l’affaire du directeur de l’Ehpad du désaveu exprimé par MM. Bussereau et Belot à l’égard de Marie Gruel pour la prochaine compétition départementale.

• Le cas de l’ancien directeur de l’Ehpad de Montendre dont vous écrivez qu’il a été « blanchi ». Que ressort-il de l’affaire relative au directeur, responsable légal, de la maison de retraite publique de Montendre au lendemain du jugement rendu par le Conseil d’Etat ? Notre requête ne visait pas « in fine » à déterminer un gagnant ou un perdant mais dire le droit en réponse à une interrogation précise. Le juge nous a opposé une fin de recevoir pour une question de délai à agir alors que l’article 231 dit qu’il faut un jugement pour en connaître de la question de la compatibilité. Nous rappelons que nous avons posé quatre questions à un juge pour qu’il nous dise, s’il n’existait pas, par hasard, un problème de compatibilité entre les responsabilités professionnelles de MM. Poujade père et fils et leur mandat d’élus.
Quatre questions ont été posées aux juge administratif alors qu’il n’existe plus, précisons- le, d’hôpitaux communaux ainsi qu’il est mentionné à l’article L 237 : Qu’est-ce qui distingue, relativement à son organisation interne, son management, l’établissement public départemental « Les Deux Monts » d’un établissement public (communal) ou intercommunal ? Qu’est-ce qui distingue un directeur hospitalier, représentant légal d’une maison de retraite publique départementale rémunéré par le Conseil Général relativement à ses pouvoirs, prérogatives et attributions des pouvoirs, prérogatives et attributions d’un directeur hospitalier, représentant légal d’une maison de retraite publique (communale) ou intercommunale ? Qu’est-ce qui distingue, relativement à la population spécifique dont il a la charge (personnes âgées vulnérables et dépendantes dans le cadre d’une maison de retraite publique ou des personnes en situation de handicap), l’établissement public départemental « Les Deux Monts » d’un établissement public (communal) ou intercommunal ? Qu’est-ce qui distingue, relativement à son action circonscrite à un secteur géographique – l’intercommunalité (Montendre, Chardes, Vallet) comme il en existe 2.500 dans l’hexagone - l’établissement public départemental « Les Deux Monts » d’un établissement public (communal) ou intercommunal ?
Les investigations et les vérifications que nous avons faites ont abouti à une évidence selon laquelle les deux cadres présenteraient des fonctions et des responsabilités identiques. Si les fonctions des premiers, sont incompatibles avec un mandat municipal au regard du contenu de l’article L.237 du code électoral, pourquoi pas les seconds ?  L’adaptation des textes législatifs à une réforme hospitalière, en mouvement depuis maintenant un certain nombre d’années, aurait-elle tardé à s’actualiser consacrant ainsi un article L.237 comme une protection, un « paravent » pour les directeurs de maisons de retraite publiques départementales ?
Nous avons là toute la matière à la fois philosophique et juridique pour qu’un juge dise le droit au sens de l’article L 231. Est-ce là une action téméraire ? L’action en justice est un droit fondé sur la liberté. Pour ce qui nous concerne, aurions-nous exercé une action téméraire constitutive d’un abus de droit que le tribunal administratif, voire le Conseil d’Etat nous aurait sanctionné ? Les tribunaux ne nous ont condamné ni pour injures, ni pour diffamation. Nous n’avons, en aucune manière, terni ni noirci l’image de Yves Poujade.
D’autre part, nous sommes, opposition municipale de la commune de Montendre, investis de pouvoirs et de devoirs par le jeu des élections à hauteur de 45%. Notre devoir est, aussi, de vérifier l’aptitude des élus à agir surtout lorsque l’un d’eux, Yves Poujade, perçoit 42.000€ par mandat. Nous avons décelé, après les élections, une anomalie et nous en avons référé à un juge afin qu’il apporte une réponse. Agir en ce sens doit se faire sans état d’âme quand bien même les intéressés jouiraient sur la place, depuis la nuit des temps, d’une notoriété à toute épreuve. Il eût été séant que le juge réponde à la question posée et nous prenons acte de son silence.
 De fait, ce mutisme entoure la question d’une opacité plus importante qu’elle ne l’était au début de la procédure. En conclusion, nous, opposition municipale, avons accompli un devoir démocratique. Nous n’avons rien perdu puisque nous n’avions rien à gagner !

• Concernant Marie Gruel… 
« qu’elle était, jusque-là soutenue par l’UMP ». 

« Soutenue » avez-vous dit ? A quel titre ? Jusqu’à plus ample informé, Marie Gruel n’est inscrite à aucun parti politique. Un parti politique soutient ses candidats et ceux qui n’en sont pas n’ont rien à attendre des dirigeants de ce parti et c’est normal. On est dedans ou on est dehors, mais pas entre les deux ; à imaginer que cela est possible ne peut aboutir qu’à des déceptions sur une base de manipulation des cerveaux. En politique, on ne peut prétendre être légitimement soutenu que par le parti auquel on a adhéré. Pour faire de la politique, il faut commencer le plus tôt possible car il y a beaucoup de monde dans « l’ascenseur » ! Entrer dans un moule ; n’avoir pas d’état d’âme ; faire montre de ruse plutôt que d’intelligence ou le contraire (l’une compensera l’autre et vice versa) ; s’adapter aux circonstances (la géométrie variable est la première règle mathématique) ; écouter les anciens sans forcément les maudire quand ils vous obligent à avaler un certain nombre de couleuvres, autrement dit se contenter des miettes le temps qu’il faut ; être enfin à l’affût c'est-à-dire suffisamment patient pour, enfin, toucher « le gros lot ». En politique c’est comme dans le mariage ! J’userai de cet adage de Loysel que les « civilistes » connaissent bien pour, eux-mêmes, l’avoir appris sur les bancs de la faculté de droit : « en mariage, il trompe qui peut » ! En politique, c’est la même chose, tant pis pour les naïfs !

Avant « l’affaire » qui a secoué la commune de Montendre, d’autres amis et moi, membres de l’UMP, invités à des réunions organisées par Dominique Bussereau, n’avons pas observé une attention particulière en direction de Marie Gruel. Ce n’est pas un reproche, seulement une constatation. Au mois de juin 2014, à l’occasion de la première rencontre organisée à Mirambeau par le Président du Conseil Général après les municipales, ce dernier a félicité les maires qui avaient été réélus, ceux qui avaient battu ceux de la gauche et les autres UMP qui s’étaient battus sans triompher. Marie Gruel a totalement été ignorée. Si on appelle cela être « soutenue par l’UMP » !
Il n’y a aucune relation, par conséquent, entre le rôle joué par Marie Gruel et nous-mêmes dans l’affaire des incompatibilités et sa mise à l’écart ; ce n’est qu’un prétexte invoqué par les instances locales pour, comme on dit « botter en touche ».
 Pourtant les qualités de l’intéressée, son intelligence, sa disponibilité, son écoute de l’autre, son intérêt évident pour la chose publique compenseraient certainement d’autres possibles faiblesses. Pour autant qu’elle fut pressentie (je ne suis pas dans le confessionnal), on ne peut que regretter qu’elle soit, ainsi que vous l’exprimez, désavouée. Le procédé m’apparaît indélicat et même très désobligeant. Enfin vous écrivez : « Ce qui pourrait entraîner un désengagement pur et simple de l’actuelle opposition à Bernard Lalande aux prochaines municipales ». De quoi les lendemains seront-ils faits ? Alors dans cinq ans ?... ».

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand donc les militants du PS et de l'UMP se rendront-ils compte qu'ils perdent leur temps dans notre sud-Saintonge ?
Les dés sont pipés depuis longtemps, et le pouvoir se partage pour l'éternité (?) entre Lalande, Belot et Bussereau!

Y'A BON POUVOIR !!!

Anonyme a dit…

oui mais ils ne sont pas éternels et, l'avenir, gouverner, c'est prévoir!