vendredi 13 juin 2008

Plus de 30 vitrines cassées : L’auteur condamné à six mois de prison ferme

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Il y a quelque temps, un homme de 47 ans, a endommagé plusieurs vitrines dont celles de l’avocat Didier Chaullet, la poste et le local de la PAIO. À l’origine de ce geste, se trouvait un problème de perception du RMI. Une salariée de la PAIO se souvient du jour où il est arrivé : « il voulait parler à la dame du RMI, disait-il. Or, ce n’est pas de notre compétence et nous l’avons dirigé vers le service indiqué. Il a mal réagi en jetant des cailloux et en tapant sur les vitres avec ses pieds. Fort heureusement, elles ont tenu le choc ». Arrêté, il fut relâché quelques heures plus tard.


Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, c’est encore à cause du RMI que cette même personne s’en est pris, cette fois-ci avec une masse, à une vingtaine de commerces du centre ville, un peu après minuit. Les vitrines gardent les traces des nombreux impacts et certaines sont très abîmées. Le préjudice est conséquent puisqu’il dépasserait 100.000 euros (sans compter les franchises). Des plaintes ont été déposées. Lors de son interpellation par les gendarmes, il a manifesté une certaine résistance avant de finir sa nuit derrière les barreaux. Le lendemain, il a été déféré devant le parquet de Saintes. Passé en comparution immédiate mardi après-midi, il a écopé de dix mois d’emprisonnement dont quatre mois assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve pendant dix-huit mois. Il va donc purger une peine de six mois à la prison de Saintes. Par ailleurs, dès qu’il sera libre, il devra trouver une activité professionnelle afin d’indemniser ses victimes (la fixation des sommes sera prononcée par le juge le 2 septembre prochain). Par ailleurs, il lui est interdit de paraître à Jonzac. Seul problème, il y possède un logement...
Il est évident que cette histoire fait du bruit à Jonzac, ville thermale, que les curistes préfèrent tranquille et agréable. Les commerçants, quant à eux, sont écœurés et on les comprend. Rien ne se règle par la violence : cet homme devrait savoir que le dialogue est bien préférable à une vengeance aveugle.


Photos : Ont été touchés entre autres : Cabinet médical Clavel, Macif, Opticien, magasin de musique, Épicerie du Pont, Immobilière du palais, Côté rue, Côté cour, magasin de pièces détachées, City Sport, Mille et une pattes, Amplifon, Manpower, Afopac, Pinocchio, etc…
S’y ajoutent les deux cabinets d’avocats Chaullet et Lafont ainsi que le nouveau magasin de pièces détachées avenue Gambetta qui vient juste d’ouvrir ses portes. La rue de Verdun a été heureusement épargnée.

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