Le Nouveau Centre a décidé de s’engager dans cette élection qui se déroulera en septembre prochain. Non pas en présentant des candidats, mais en soutenant les UMP qui s’engageront à travailler avec lui. Le saintais Bruno Drapon, responsable de ce mouvement, répond
à nos questions.
Bruno Drapon, le Nouveau Centre dont vous êtes responsable a l’intention de s’engager dans les élections sénatoriales. De quelle manière ?
Nous souhaitons effectivement nous engager dans cette campagne. Il est évident que pour notre fédération départementale, née seulement le 15 avril dernier, il est prématuré de parler de candidat. En revanche, avec notre implantation départementale dans les cinq circonscriptions et forte déjà d’une centaine d’adhérents, nous nous devons de faire valoir nos idées et nos valeurs dans cette élection. Nous allons regarder les candidatures et nous apporterons notre soutien à ceux que nous jugerons les plus proches de nos idées.
Qu’attendez-vous de l’UMP et des candidats déclarés en Charente-Maritime ?
L‘UMP est un allié, nos valeurs et nos idées centristes sont écoutées, c’est ce qui nous importe le plus. Mais il est vrai que nous souhaitons que les futurs sénateurs soient ouverts à nos propositions et s’engagent à travailler avec nous. Nous rencontrerons les candidats investis par l’UMP afin de finaliser notre soutien.
Les sénateurs devraient-ils communiquer davantage ?
Je le pense. Nos concitoyens, souvent, ne connaissent pas leurs sénateurs, ni leur rôle. Trop souvent, les sénateurs limitent leur communication simplement aux élus. Je trouve cela dommage et c’est sûrement pour cela que nombre de nos concitoyens se demandent à quoi sert le Sénat.
Où en est l’actuelle implantation du Nouveau Centre dans le département par rapport au Modem?
L’implantation du Nouveau Centre, en Charente Maritime, est bien plus rapide que l’estimation que nous avions. Nous sommes aujourd’hui représentés dans toutes les circonscriptions, avec la nomination de cinq délégués de circonscription : Christophe Semelier dans la première, Frédéric Monier dans la seconde, j’ai en charge la troisième, Pierre-Yves Bégouin dans la quatrième et Bernard Merlin sur la cinquième. Nous sommes présents au Conseil général et dans plusieurs villes du département. Au soir des municipales, nous étions quatre adhérents sur le département et en moins de trois mois, nous avons déjà atteint les objectifs minimum pour organiser notre première convention départementale qui est de 100 adhérents. Un contingent significatif de nos adhérents vient de l’ex-UDF, dont certains ont fait un passage éclair au Modem.
Y a t-il rivalité entre les deux formations ?
Non. Les deux formations revendiquent l’héritage de l’UDF, mais aujourd’hui force est de constater que les adhérents du Modem sont issus des rangs de la Gauche et des Verts alors que le Nouveau Centre est composé de gens nouveaux ou issus de l’UDF.
Quels sont les thèmes de campagne qui vous tiennent à cœur ?
L’emploi, la ruralité, le développement économique et social.
Petit retour sur les Municipales. Vous étiez candidat sur la liste de B. Schmitt qui s’est inclinée devant celle de Jean Rouger. Que pensez-vous de la situation actuelle ?
Je suis pessimiste. Une équipe municipale élue sans projet et qui, trois mois après, n’a toujours pas annoncé aux Saintaises et aux Saintais quel avenir elle leur propose ne semble pas mériter leur confiance. L’opposition incarnée par l’équipe Schmitt n’a obtenu aucun poste malgré les promesses d’ouverture du candidat socialiste. On ne sait pas où se positionne Jean Philippe Ardouin. J’ai peur que ces six prochaines années soient un énorme gâchis. Nous avions un programme ambitieux, dynamique et étudié financièrement. Jean Rouger avait, lui, un tramway...
Photo : Âgé de 38 ans, Bruno Drapon est sapeur pompier professionnel à Saintes. Il est aux côtés d’André Santini.
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