Geneviève Barat, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la ruralité, aux circuits courts et à la feuille de route « alimentation », a conduit la journée de bilan du Pacte alimentaire pour une alimentation durable et locale en Nouvelle-Aquitaine mercredi 3 décembre, au sein du lycée agricole Georges Desclaude à Saintes
Le Conseil régional de Nouvelle-aquitaine et l'Union européenne ont mobilisé plus de 243 millions d'euros pour soutenir des actions, des projets et des bénéficiaires répondant aux objectifs de ce Pacte alimentaire. Les objectifs partagés du Pacte Alimentaire sont la création et le partage de la valeur ajoutée dans les différents maillons de la chaine alimentaire, garantissant notamment une juste rémunération des producteurs ; la production d’une alimentation saine, durable et de qualité issue des filières agricoles engagées dans la transition agroécologique et l’accès à une alimentation locale et régionale de qualité pour tous.
Ce Pacte alimentaire arrive en effet à échéance cette année. Autour de l’État, du Conseil régional et d’une trentaine de partenaires, les participants ont revisité cinq années d’actions destinées à renforcer la présence des produits locaux dans tous les circuits, à soutenir une formation agricole exemplaire, à rapprocher consommateurs et agriculteurs, et à mobiliser l’ensemble des territoires.La matinée, structurée autour du Comité régional de l’alimentation (Coralim), a offert un panorama des avancées de ce pacte, grâce aux interventions conjointes de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), de la Région Nouvelle-Aquitaine et de plusieurs acteurs engagés.
Trois séquences thématiques ont mis en lumière les progrès réalisés en éducation alimentaire, les apports de l’innovation dans les circuits alimentaires locaux et les pistes d’une nouvelle ambition ciblée sur la réduction du gaspillage.
Moment fort de la journée : la signature officielle de la prolongation du Pacte, qui entérine la poursuite de la démarche au-delà de 2025, par les différents partenaires régionaux : AreaNA, Coopération agricole NA, Chambre régionale d'agriculture, Interfel NA, Interbev NA, Apfelso, Umih NA, Interbio, Bio Nouvelle Aquitaine, AFIPaR, CREPAQ, Reana, Union des consommateurs NA, Agence de l'alimentation NA, Institut du goût, Réseau Restau’Co, Agores, Inae, CRESS, Banque Alimentaire NA, Acena, CCI NA, InPACT, Criel, Chambre des métiers et de l’artisanat.
L’après-midi a pris la forme d’un forum d’échanges, mêlant table ronde sur l’intégration de viande bovine durable en restauration collective organisée par INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, et ateliers participatifs animés par Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine (PQN-A). Ces sessions ont permis d’aborder retours d’expérience, outils pédagogiques et coopérations territoriales, confirmant la dynamique collective à l’œuvre en faveur d’une alimentation plus durable dans la région.
On a pu ainsi apprendre par Jean-Bernard Sallat, le président d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, que « pour la première fois depuis 40 ans, les éleveurs sont payés au-dessus de leur coût de production ». Thierry Pousson, président d’Acena, a aussi rappelé que « les marchés Acena se doivent d’être des marchés accessibles à tous, qui rémunèrent les producteurs ».
De gauche à droite : Jean-Bernard Sallat, Président INTERBEV NA, Thierry Pousson, Président ACENA, Karl Biteau éleveur et Président de la SAS Saveurs Paysannes Charentaises, Stéphane Marteau, chargé de mission filières locales alimentaires unité circuits courts de la Région Nouvelle-Aquitaine, Florence Brosselin, responsable Agrilocal17 au Département Charente Maritime, Hervé Garrigue, Ingénieur restauration, fondateur du GARA et représentant du réseau Restau’Co et Matthieu Anoman, éleveur et Président du 87 dans l’assiette © Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine / Région Nouvelle-Aquitaine
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