Communiqué de la LPO :
« Dans la nuit du 10 au 11 décembre, le siège national de la LPO, situé dans le bâtiment historique des Fonderies Royales à Rochefort (Charente-Maritime), a été la cible d'actes de vandalisme revendiqués par des membres de la Coordination rurale 17, section départementale du syndicat agricole. Les locaux des réserves naturelles de Moëze-Oléron et de la Massonne, gérées par la LPO, ainsi que les bureaux de l'ONG Nature Environnement 17 à Surgères ont également été visés. Tags, dépôt de pneus ou de ballots de paille surmontés d'une tête de sanglier décapitée : nous dénonçons fermement ces pratiques.
Si cette colère est compréhensible, elle se trompe d'adversaires. Les véritables responsables des difficultés des agriculteurs ne sont pas les associations de protection de la nature. Nous partageons la même exigence de préserver des sols vivants et une biodiversité indispensable à la production alimentaire ainsi qu'à la santé des écosystèmes.
| Allain Bougrain Dubourg |
• Le Préfet, Brice Blondel, appelle à faire preuve de modération et de responsabilité
« Dans la soirée du 10 décembre 2025, la Coordination rurale a conduit plusieurs actions revendicatives. Les locaux de l'Office Français de la Biodiversité à Courcoury, ceux de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la permanence du député de la 2° circonscription à Rochefort ont fait l'objet de dépôts de pneus, de tas de terre, de ballots de paille, de banderoles et de cadavres d'animaux.
Le préfet Brice Blondel tient à exprimer son plein soutien aux structures et personnes concernées. Il appelle à la mesure, au respect des agents de l'État dans l'exercice de leurs fonctions, à celui des élus de la Nation comme des associations de protection de l'environnement. La protection des biens et des personnes est une condition de la vie démocratique et nul, à raison de son engagement ou de ses missions publiques, n'a à se sentir inquiété.
Conscients des préoccupations du monde agricole, les services de l'État sont pleinement mobilisés aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui cultivent et nourrissent la France, dans le souci de leur permettre de vivre dignement de leur travail exigeant. Le Préfet rappelle qu'il reste à leur écoute et prêt à tout dialogue dans le respect des principes républicains ».
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