James Poirier, ancien inspecteur de l'Education Nationale à Jonzac, réagit après l'assassinat de Samuel Paty à qui la Nation et les communes rendront hommage mercredi 21 octobre :
« Le contexte national devrait ouvrir les yeux de tout le monde, et provoquer non seulement l'indignation générale, mais susciter un véritable débat en attendant un changement immédiat de paradigme sur la question de la guerre islamique menée en France.
Au lieu de cela, je le crains, nos dirigeants continueront de regarder ailleurs, en nous servant quotidiennement les nouveaux épisodes de l'épidémie de Covid-19. Combien de temps encore allons-nous accepter une telle impéritie ? Combien de morts encore ?
Macron, quand il prend son rôle de président, manie un langage martial pour une banale épidémie virale, alors qu’une autre épidémie détruit l'école et le pays. "Couvre-feu", "guerre", on ne peut pas employer ces mots-là si l'on ne fait pas la guerre.
Or, la France est un pays en guerre. Pour de vrai, dans ses rues, ses églises, ses écoles.
Je ne parle pas des gesticulations de la parole médico-médiatique. Non, la guerre sévit en France, au même titre qu’elle sévit au Mali, en Libye ou en Syrie. La police et la justice ne sont pas, ne sont plus, les outils appropriés pour résister à cette guerre islamique qui nous est faite quotidiennement et ouvertement sur notre sol.
Tous les jours, en France, des faits de guerre sont passés sous silence ou qualifiés de "faits divers" par des pouvoirs publics qui refusent le réel. Il ne s'agit pas d'une politique de l'autruche, mais bien d'une négation délibérée des réalités que les gouvernants ne veulent pas affronter.
Aussi bien, dans les années 50, la guerre d'Algérie a été niée. On parlait alors "d'événements d'Algérie", avec une petite nuance, toutefois : la guerre était non dite, mais 500.000 soldats français étaient mobilisés sur le terrain avec les moyens lourds de l'armée : automitrailleuses, blindés, aviation, renseignement militaire. Nous vivons en ce moment la guerre de France, guerre non dite elle aussi, mais, avec une différence de taille par rapport aux années 1954-1962 : les moyens militaires ne sont pas déployés ! Une seule question : jusqu'à quand ?
Les enseignants, habituellement prompts à la grève, devraient refuser de reprendre le travail tant que certains élèves et parents d’élèves n'acceptent pas le système éducatif français. On en est là »...
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