mercredi 8 juin 2016

Convention entre la péniche restaurant
sur la Charente et la ville de Saintes
• Le stationnement des bateaux
va devenir payant

La péniche restaurant ouvrira ses portes au public dans quelques jours. Lors du dernier conseil municipal, la mairie a voté le principe d'une convention d'occupation temporaire d'installations municipales avec la société Mao dont le gérant est Olivier Pourpoint. 

La péniche restaurant Le Batiâ
La ville met donc à disposition des propriétaires de l'établissement le dispositif d'amarrage, soit deux ducs d'albe, les pontons d'accès au bateau, une chambre technique située sous le palier d'entrée et les raccordements publics.
Cette convention est consentie pour une durée de 20 ans jusqu'au 23 mai 2036. La redevance demandée aux restaurateurs est 19200 euros annuels (soit 1600 euros par mois dont une partie sera reversée au Département, responsable du domaine fluvial). « Tout ne rentrera pas dans notre poche. Nous percevrons environ 1000 euros » souligne Nelly Veillet, adjointe au maire.

Nelly Veillet (à gauche de la photo) a présenté cette convention
Le public (moins nombreux qu'à l'habitude)
Cette péniche suscite des réactions contrastées depuis son arrivée près de la place Bassompierre. L'opposition n'est pas hostile au Batiâ (sauf peut-être sur l'emplacement, près de l'arc de triomphe). Elle insista, par contre, sur certains points de cette convention, la somme de 1000 euros étant jugée trop basse. « C'est la pièce qu'on donne à la sortie de l'église. Elle sera insignifiante dans deux décennies » estime François Elhinger tandis que Philippe Callaud, en juriste, insista sur l'article 9, les propriétaires pouvant rompre la convention quand bon leur semble… mais pas la municipalité.
Nelly Veillet réagit : « si le couple a fait de tels investissements, ce n'est pas pour partir demain ! D'une manière générale, les mairies doivent soutenir le monde économique ». Et puis, comme le rappelle l'avocate Fanny Hervé à Philippe Callaud « le fleuve ne vous appartient pas puisqu'il dépend du Conseil départemental ». Il est donc normal que cette collectivité perçoive "l'octroi" !
De toutes façons, les dus d'albe sont pérennes et peuvent accueillir d'autres projets. L'amarrage (qui profite aussi à la gabare et au Palissy II) s 'élève à 200.000 euros, coût qui a bénéficié de subventions.
« Cet investissement s'insère dans le projet de valorisation des rives de la Charente. La péniche restaurant sera un atout touristique parmi les tables gastronomiques du paysage saintais » explique Jean-Philippe Machon. Dans la foulée, le maire va revoir la tarification sur le stationnement des bateaux le long des quais dans Saintes. En effet, il sera payant dans un proche avenir...

Dans les rangs de l'opposition, Renée Lauribe Benchimol remplace Jean Pierre Boutet Petit (PRG). 
Deux absents Isabelle Pichard Chauché et Jérôme Baron
Pas mal d'absents aussi dans les rangs de la majorité. On notera la présence de Frédéric Neveu, 
présent malgré les grèves SNCF !

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