La mise en service en 2017 de la LGV-SEA devait apporter pour les territoires irrigués une amélioration significative de leur accessibilité. La question est vitale pour la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et le Sud-Vendée, les agglomérations de La Rochelle, Niort, Surgères, Rochefort et Fontenay-le-Comte comme pour les Îles de Ré et d’Oléron. Le dossier d’utilité publique témoigne d’un niveau de service attendu correspondant à une desserte TGV renforcée et une diminution significative du temps de parcours entre Paris et la Rochelle.
Comme le programme initial le prévoyait, la LGV-SEA a donc été réalisée entre Bordeaux et Tours. Un raccordement à Fontaine-le-Comte a été créé pour faire circuler des TGV directs entre La Rochelle et Paris en 2h 27 au lieu de 2 h 50, desservant Niort et Surgères et bénéficiant à Rochefort et Fontenay-le-Comte, soit un territoire représentant plus de 600.000 habitants.
Or, les élus ont appris à la fin de l’année 2014 qu’aucun TGV direct La Rochelle-Paris n’était inscrit au service annuel 2017 préparé par la SNCF. Alors que Nantes sera demain à moins de 2 heures de Paris et Bordeaux à 2 heures, sans la mise en œuvre de la qualité de desserte attendue et promise, les territoires se retrouveraient totalement excentrés.
Face à cette situation « inacceptable », les élus et les représentants des acteurs économiques s’estiment trompés. Ils demandent à la SNCF d’inscrire comme prévu des TGV Paris-Niort-Surgères-La Rochelle dans la trame horaire 2017, avec le meilleur temps de parcours en utilisant le raccordement construit à cet effet.
Avec les élus et acteurs économiques de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et du Sud-Vendée, Dominique Bussereau exprimera son mécontentement à l’annonce de cette dégradation de la desserte des territoires après la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique.
Dominique Bussereau, président du Conseil général de Charente-Maritime |
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