Questions à Raphaël Gérard, député sortant, dont les réponses ont été transmises par l'intermédiaire de sa suppléante, Evelyne Delaunay. Première réunion publique à Jonzac mardi 24 mai à 18 h 30 à la salle des fêtes, en présence de personnalités de la région
Raphaël Gérard et sa suppléante Evelyne Delaunay |
• Raphaël Gérard, vous êtes député sortant de la circonscription Jonzac/Royan Est et vous briguez un second mandat. Quel regard portez-vous sur le premier ?
Après mon investiture par le parti de la majorité présidentielle, je suis très honoré de solliciter à nouveau la confiance des électeurs de cette circonscription. J'y vois une marque de reconnaissance du travail accompli. En 2017, venant de la société civile, je me suis présenté pour renouveler l'action politique, dans le souci constant de dépasser les clivages partisans, au service de l'intérêt général. Depuis 5 ans, les crises se sont succédé ; elles sont profondes : crise sociale, celle des Gilets Jaunes, crise écologique avec la multiplication des événements climatiques extrêmes qui impactent les communes et les agriculteurs-viticulteurs, crise sanitaire de la Covid 19, retour de la guerre en Europe. A quoi il faut ajouter une crise démocratique qui se traduit par un sentiment de défiance envers les élus. Malgré les épreuves personnelles de santé affrontées, les habitants, élus et associations le savent, ils ont pu compter sur ma mobilisation à leurs côtés sur des sujets essentiels : sécurité, mobilité, accès à la santé, à l'éducation. Autant de questions importantes dans la circonscription.
J'ai veillé sans cesse à faire remonter les besoins du territoire pour qu'ils soient pris en compte dans l'élaboration des lois. Mais également, j'ai fait constamment le lien entre les acteurs locaux et les administrations en appelant l'attention des services de l'Etat sur les décalages entre les décisions nationales et les réalités du terrain. J'ai pu, à ce titre, susciter ou faciliter la concertation autour d'un certain nombre de dossiers.
• Quelles sont ces actions concrètes ?
Elles ont été nombreuses : labellisation de l'hôpital de Boscamnant comme hôpital de proximité, IRM à Jonzac, aides aux hôpitaux de Royan et Jonzac et pour le commissariat de Royan à travers le plan de relance voté par la majorité parlementaire, augmentation du budget (loi de finances 2021) pour la préservation du patrimoine des communes rurales (églises, monuments), statut des gardes champêtres, soutien au classement de Cordouan au patrimoine mondial de l'Unesco, plus grande association des élus locaux dans le développement des énergies renouvelables, l'objectif étant de mettre fin à l'implantation anarchique de l'éolien, réforme de l'assurance récolte pour les agriculteurs-viticulteurs, implication dans les problématiques de la pêche et de la criée de Royan, soutien aux événements culturels que sont le Violon sur le Sable ou les Eurochestries. Je souhaite poursuivre toutes ces actions, à Paris comme en circonscription. Des projets sont en cours sur tout le territoire que j'ai à cœur de pouvoir accompagner (jeunesse, sécurité, patrimoine).
• Faisant preuve de transparence, vous n'avez jamais caché à vos électeurs que vous aviez contracté le covid. Ce covid qui a changé votre vie comme vous l'avez dit devant nos collègues à l'Assemblée Nationale. Où en êtes-vous aujourd'hui ?
J'ai subi récemment une opération chirurgicale qui m'empêche momentanément d'être sur le terrain, mais j'ai constitué une équipe autour de ma suppléante, candidate, Evelyne Delaunay. Je suis déterminé à reprendre tous mes combats, comme je l'ai déjà fait, avec force et conviction, énergie et simplicité. Je suis soutenu par nombre de personnalités locales et nationales, parlementaires, conseillers départementaux et régionaux, élus et responsables d'associations. Ensemble, nous donnerons une majorité au Président de la République et au Gouvernement.
• Première réunion publique à Jonzac mardi 24 mai à 18h30 à la salle des fêtes, en présence de personnalités de la région.
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