Dans l’hémicycle, devant le ministre de l’Agriculture et de l'Alimentation, le député Olivier Falorni a pris la parole au nom de tous les sauniers de l’Ile de Ré pour défendre leur filière menacée par la Commission européenne qui travaille à la rédaction des critères pour labéliser en bio la production de sel en Europe
Pour les sauniers, les critères du futur label ne sont pas assez exigeants. Ce texte rendrait éligible au label AB quasiment toutes les méthodes de production existantes, ce qui représente 90% de la production européenne.
« Un mouvement d’ampleur transnational et transpartisan voit le jour afin de soutenir la filière artisanale du sel. L'enjeu est de taille. Il s'agit de préserver un patrimoine historique et culturel, un modèle de production ancestrale, respectueux de son environnement et de la biodiversité, qui contribue à l'attractivité des territoires, mais qui pourrait disparaître comme ses 800 emplois, par la position dominante des groupes industriels face aux producteurs artisanaux » affirme Olivier Falorni.
A sa demande de « porter une position ambitieuse, une position forte, une position exigeante, pour faire respecter la force qualitative du label bio », le Ministre a répondu au député que, comme lui, il fait le même constat et qu’en conséquence, il tiendra « une position claire et exigeante pour différencier les méthodes de production de sel biologique et les sels plus conventionnels ».
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