jeudi 14 mars 2019

Neuf cars roulant au bioéthanol sur la ligne La Rochelle/Ile de Ré

Transition énergétique dans les transports : Renaud Lagrave, vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des Infrastructures, des Transports et des Mobilités, et Thierry Mallet, président-directeur général de Transdev, inaugureront les cars à haut niveau de service (CHNS) de la ligne 3 "La Rochelle-Île de Ré", mardi 19 mars. 


La flotte qui fait l'objet de l'inauguration est composée de neuf cars - de marque Scania, modèle Interlink - circulant à l'ED 95, bioéthanol de deuxième génération. Il s'agit d'un bio-carburant obtenu par un procédé de fermentation industrielle permettant la transformation du sucre de marc de raisin en alcool brut, ensuite distillé et déshydraté pour obtenir le bioéthanol.
La ligne 3 est donc désormais équipée de CHNS, avec ce que cela suppose d'améliorations dans le service rendu : fréquence soutenue, services numériques à bord, et confort accru notamment.
Dans le cadre de sa politique de transition énergétique, la Région Nouvelle-Aquitaine soutient cette opération à hauteur de 2,385 M€ sur une période de six ans (correspondant à la durée de la concession de service public). Par ailleurs, elle investit 28 000 euros pour l'installation de la cuve à bioéthanol.
Le surcoût pour ce type de véhicule au bioéthanol est de 80 000 euros par rapport à un car "classique", soit 720 000 euros pour les neuf cars de cette flotte.
Les avantages de l'ED 95 sont multiples : limiter la dépendance énergétique, contribuer à la réduction des déchets de la production viticole, diminuer fortement le pollution avec une baisse de 85 % des émissions de gaz à effet de serre, de 50 % d'oxyde d'azote et de 70 % de particules fines par rapport au diesel.
Pour s'approvisionner en ED 95, la Région peut s'appuyer sur une production locale avec Raisinor France, société basée à Coutras (Gironde), et première société européenne de collecte d'éthanol issu de résidus de végétaux orientés vers les secteurs énergétiques.


• Mardi 19 mars à Limoges : Un premier atelier régional des solutions consacré à l'éclairage et à la protection du ciel étoilé en Nouvelle-Aquitaine 

Françoise Coutant, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge de la Transition énergétique, ouvrira l'atelier régional des solutions consacré à l'éclairage et à la protection du ciel étoilé en Nouvelle-Aquitaine, mardi 19 mars 2019 à la Maison de la Région à Limoges.
Programme : Partage des connaissances autour des impacts de la pollution lumineuse sur la biodiversité, du coût énergétique de l'éclairage public en Nouvelle-Aquitaine, des évolutions récentes du cadre réglementaire et propositions pour une reconquête de la nuit avec le rapport national sur la pollution lumineuse. Exemples de réalisations locales et de démarches territoriales. Pistes d'amélioration et nouvelles solutions pour démultiplier l'action en région.
En organisant cet événement ouvert au grand public, la Région propose aux associations, aux élus des collectivités locales et aux citoyens de participer aux réflexions pour la mise en œuvre d'un éclairage public durable.
Objectif : faire de la Nouvelle-Aquitaine la première région étoilée de France en stoppant la pollution lumineuse du ciel nocturne. Issu du Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires (SRADDET), cet objectif vise à allier économies d'énergie, éclairage efficace et à bon escient, et réduction de la pollution lumineuse. Depuis une dizaine d'années, suite à la prise de conscience des impacts négatifs d'un éclairage abondant, des premières actions ont été réalisées. Par exemple, dans le cadre de son appel à projets 2018 : « Continuités écologiques et biodiversité nocturne », la Région soutient trois opérations en cours menées par Limoges Métropole, la Communauté de communes Val-de-Gâtine (dans les Deux-Sèvres) et Grand Poitiers.

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