mercredi 20 mars 2019

Jonzac/ Grogne à l’hôpital et réforme des lycées : les syndicats montent au créneau

A l’appel de FO, la CGT, en présence de la France insoumise et des Gilets jaunes, deux manifestations ont eu lieu mardi à l’hôpital de Jonzac et devant le lycée Jean Hyppolite


A l’hôpital, près d’une centaine de salariés sont en grève en réaction à la suppression de 13 contrats à durée déterminée d’agents des services hospitaliers(ASH). A l’origine de ce mouvement, se trouve une décision de la direction. En effet, elle a été dans l’obligation de réaliser des restrictions budgétaires sur la masse salariale afin que soit adopté le budget prévisionnel 2019 par l’Agence Régionale de Santé. La crainte du personnel ? Que la charge de travail soit difficile à supporter par les seuls titulaires.



Au lycée, c’est la réforme applicable dès 2020 (baccalauréat, lycée d'enseignement général et technologique) qui sensibilise les syndicats. Ils demandent tout bonnement son abrogation ainsi que le retrait du projet pour « une école de confiance ». Ils insistent sur les changements qui vont être opérés, entre autres « trois spécialisé en première et plus que deux en terminale avec une sur-spécialisation dans ces matières ». La langue étrangère retenue sera l’anglais : si vous souhaitez l’allemand, il vous faudra aller à Bellevue (Saintes), Barbezieux ou Melle. Les maths vont disparaître du tronc commun. Les effectifs par classe risquent d’être plus importants qu’aujourd’hui, ce qui pourrait entraîner du décrochage scolaire. Une professeure témoigne sur l’excellent niveau que possède le collège de Montendre en espagnol avec deux options, l'une en littérature, l'autre en maths dans la langue de Cervantès. Or, le volet littérature va disparaître au lycée. Plus généralement, les manifestants estiment « qu’on veut museler les enseignants qui ne seraient pas exemplaires et que tout cela découle d’une logique libérale ». Un participant prône « un rapprochement entre enseignants et élèves pour faire entendre leurs points de vue ».
Les gilets jaunes, quant à eux, regrettent une école à deux vitesses, « les élites et les autres ». D’autres appréhendent qu’un jour,  la bonne vieille école primaire communale ne soit remplacée en zone rurale par un organisme privé…



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