Pour la première fois, un mapping vidéo sera projeté sur la façade du château entre le 20 et le 28 décembre chaque soir de 18 h 30 à 19 h 30. Un spectacle conçu par l'architecte et artiste numérique Jérémie Bellot, dédié à un tableau qui orne la salle des mariages "les 5 sens". Un spectacle lumineux qui fera briller les yeux du public !
« Dans la nuit, le châtelet de Jonzac se dresse, prêt à révéler l'essence intemporelle des sens. Ce spectacle de vidéomapping invite à une immersion dans l'univers philosophique des perceptions humaines, inspiré par le tableau de Lescrinier. Les cinq enfants de la lignée d'Aubeterre, chacun incarnant un sens, se transforment en abstractions visuelles et sonores pour offrir une exploration sensorielle et poétique. À travers la vue, le toucher, le goût, l'odorat et l'ouïe, le château devient une toile vivante, résonnant de couleurs et de sons en constante métamorphose, dans un hommage vibrant aux mystères des perceptions ».
Imaginé par Jérémie Bellot et ses équipes, l'artiste numérique a œuvré notamment pour la réouverture de Notre-Dame de Paris et le mapping de l'Arc de Triomphe. Connu mondialement, il organise des spectacles de lumière dans le cadre de sa tournée Monumental Tour. Lors du dernier conseil municipal, Christel Brière, adjointe à la culture, s'est réjouie de cette coopération, sentiment que partage l'ensemble des édiles. « Après Philippe Villeneuve, architecte des Monuments historiques ayant supervisé les travaux du châtelet et ceux de Notre-Dame de Paris, nous accueillons à Jonzac les illuminations de l'artiste numérique qui a travaillé pour cette même cathédrale » a souligné avec fierté Claude Belot.
• Le tableau les 5 sens a retrouvé son berceau original
Quand on entre dans la salle des mariages de Jonzac, on ne peut pas manquer ce tableau du XVIIIe siècle. Une huile sur toile du peintre Jean-Philippe Lescrinier, datant de 1727, dont le format est appréciable (2 mètres de longueur sur 1,40 m de hauteur). Ce tableau figurait dans l'inventaire du château daté du 10 septembre 1750. Se trouvant par la suite au château de Carrouges (Orne), il avait été mis en vente. Alerté par les historiens Jean Glénisson et Philippe Gautret, le maire de l'époque Claude Belot s'était alors saisi de la situation. Préempté par le Ministère de la Culture, le tableau est finalement revenu au château de Jonzac, son berceau originel.
• L'artiste y a figuré les cinq sens, sous forme allégorique, à travers la représentation des cinq enfants du dernier seigneur de Jonzac, Louis-Pierre-Joseph Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre. On y voit donc le comte de Jonzac, Aubeterre (à la longue-vue), le comte de la Serre d'Aubeterre tendant ses mains vers une plante (le toucher), le comte d'Aubeterre et sa corbeille de fruits (le goût), Mademoiselle d'Aubeterre tenant un bouquet (l'odorat) et Mademoiselle de Jonzac à la guitare (l'ouïe).
Quelle délicatesse ! |
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