lundi 20 janvier 2020

Remise des trophées de la Haute-Saintonge Distinctions à Amélie Mierger, les Durathieurs, la Rock School, la Tonnellerie Allary, Le vélodrome de Champagnolles, les Fadas du Barouf, Getade Environnement, THC Mirambeau, le Football club Sévigne Jonzac Saint-Germain, Clément Boin et la cigogne Tassara

Initiés par la Communauté de Communes, les trophées de la Haute-Saintonge récompensent les forces vives de la région, qu'elles soient associatives, culturelles ou issues du monde de l'entreprise. Précédant la cérémonie des vœux, ce rendez-vous a eu lieu vendredi dernier au centre des congrès de Jonzac en présence de Claude Belot, président de la CDCHS, Jérôme Aymard, sous-préfet, Raphaël Gérard, député, Bernard Lalande, sénateur, des conseillers départementaux, des élus et d'une nombreuse assistance.
Sur scène, Christophe Cabri était chargé, selon la coutume, d'orchestrer la remise des prix, événement qu’on pouvait suivre en Facebook live. Voici les primés : 



• La Rock School/A Donf
Mathieu Chedid à Montendre le 21 juin

Depuis 1995, cette association participe au dynamisme culturel de la région en développant l’éducation et les pratiques artistiques. Elle propose de l’éveil musical, des cours de musique, de la musique assistée par ordinateur (MAO), de la danse et contribue à la création de groupes. Outre Montendre, des cours sont donnés à Jonzac, Orignolles, Saint-Aigulin et Saint-Ciers sur Gironde. Bonne nouvelle pour tous ceux qui suivent le festival Free Music de Montendre : Mathieu Chedid se produira au Lac Baron Desqueyroux dimanche 21 juin prochain (pensez à réserver !).
Patrick Giraudeau, maire de Montendre, évoque des souvenirs concernant cette association qu'il félicite pour ses actions : « il était une fois il y a 25 ans… Des musiciens de Royal Looping cherchaient un local pour répéter. A la mairie, on s’est dit qu’il fallait leur trouver un endroit à l’extérieur de la ville, ce qui a été fait. La Rock School a été créée en 2009 et elle compte aujourd’hui 180 enfants. Nous faisons confiance aux jeunes, c’est important de le rappeler ! ».
Bernard Lalande est sur la même partition : « Aux côtés de Claude Belot, la CDCHS soutient l’enseignement de la musique et elle a toujours encouragé l’Ecole des Arts qui est communautaire ». 


• Tonnellerie Allary à Archiac : 
« la machine ne remplacera jamais l’homme »

Depuis sa création en 1953 par Roger Allary, la tonnellerie Allary, entreprise familiale, perpétue le meilleur du savoir-faire français : l'art et la tradition. Dans les années 1960, elle travaillait essentiellement pour la région cognaçaise en fournissant les producteurs de cognac en fûts et tonneaux. Depuis les années 1990, elle a mis en place une stratégie de diversification en développant des barriques et des cuves tronconiques de 1000 l à 20000 l destinées à l'élaboration du vin. La tonnellerie que dirige Jacky Allary exporte dans plus de 30 pays sur les 5 continents et emploie 40 salariés.
Certifiée ISO 22000:2005 (Système de management de la sécurité des denrées alimentaires) depuis 2010, la direction et son personnel s'investissent au quotidien en partageant des valeurs fortes : satisfaire chaque client et fournir une qualité constante de ses produits et services.
A la question, comment devient-on tonnelier ? Jacky Allary est réaliste : « tout repose sur l’envie de travailler, qu’on ait un CAP ou pas. Au bout de quelques années, un jeune motivé saura faire un fût. La machine ne remplacera jamais l'homme ». 
Les élus du secteur d’Archiac sont unanimes : « Des entreprises comme la tonnellerie Allary donnent une bonne image de notre région dans le monde entier ».

Dans la famille Allary, on a été deux fois Meilleur Ouvrier de France !
 • Le Vélodrome des Acacias à Champagnolles

Ce vélodrome en herbe, anneau de 333 m avec des virages relevés à 25 degrés, est un lieu unique en Europe. Il a été construit en 1922 et a vu passer des légendes de le petite reine. Louison Bobet, Jacques Anquetil ou Fausto Coppi y ont roulé et fait la renommée du site.
Chaque année, le premier samedi de juillet, une épreuve y attire un nombreux public. Bravo à l’équipe organisatrice. Le club fêtera bientôt son centenaire.

Les responsables aux côtés de Jacky Quesson, Christophe Cabri et Georges Bertrand, maire de Champagnolles
• TCH Tuyauterie Chaudronnerie Huon 


Installée à la Grange à Prévaud à Mirambeau, cette société a été créée en 2004. T.C.H s'est spécialisée dans la fabrication de passerelles, escaliers, échelles à crinoline, échelles meunières. Elle travaille pour le secteur viticole et compte parmi ses clients des établissements très connus.

• Les Fadas du Barouf à Pons : 
Rendez-vous cet été

Quatre lycéennes sont à l’origine de la création des Fadas du Barouf qui proposent chaque été des concerts. La devise de l’association : « Toujours désireux de promouvoir la musique, peu importe le style, du moment qu'elle mène aux rencontres et au partage » !
Après une période faste, des intempéries entraînant l'annulation de ce rendez-vous en plein air ont affaibli l'association qui a relevé ses manches et réalisé un emprunt pour combler le déficit.
Grâce aux concerts de soutien, la manifestation est revenue au stade municipal en 2018. L’édition 2020 est prometteuse.


• Entreprise Getade : Protéger l'environnement

Implantée à Bussac-Forêt, l’entreprise Getade Environnement est spécialisée dans le secteur de la recherche et du développement. Bernard Lachaise, ingénieur agronome, en est responsable avec sa femme Annie. Il a déjà mis sur le marché français des produits phytosanitaires biologiques, dont le MO2 aux vertus antigel. « Les maladies attaquent les organismes déséquilibrés par des carences ou qui sont saturés par des éléments. Un sol trop acide modifie la physiologie de la plante et la fragilise. Il faut donc le rééquilibrer par un apport naturel qui attirera les vers de terre, lesquels aèreront la terre. Ensuite, un traitement sanitaire préventif peut être appliqué. En équilibrant le sol, on élimine une grande partie des besoins en produits phytosanitaires, la plante étant capable de se défendre elle-même » souligne celui qui propose des solutions homéopathiques pour l’entretien de la vigne.


 Les Durathieurs d'Jhonzat : 
Le patois saintongeais dans toute sa saveur


Pour ceux qui ont grandi à la campagne, le patois est la deuxième langue de naissance. Parce qu'il était impossible d'y échapper voici quelques décennies ! A la ferme, tout le monde le parlait et même si l'arrivée triomphante de la télévision dans les foyers a uniformisé le français, il reste encore quelques régions où les langues sont puissantes, breton ou basque par exemple.
Le Saintongeais est nettement plus modeste. S'il a résisté, il n'est plus guère parlé que par les anciens. Les jeunes générations ne disposant pas de version "Zelda" en patois (encore que nous avons des albums de Tintin que nous devons à Maryse Guédeau), ce dernier aurait pu se confiner à quelques spécialistes et aux personnes désireuses d'en garder la trace comme James Poirier qui écrivit, dans les colonnes de l'hebdomadaire La Haute Saintonge, des rubriques dont certains se souviennent encore de par leur qualité.
A Jonzac, la troupe patoisante les Durathieurs perpétue la tradition et ses spectacles attirent un nombreux public, venant rire du temps d'avant, quand la superficie des benasses (propriétés terriennes) déterminaient la vie paysanne et que les « partages » provoquaient des crises d'apoplexie, sans oublier une part de tendresse ou de cocasserie dans les événements du quotidien. A la terre, un sou est un sou, le confort viendra plus tard !
Autour de René Riberaud, cette troupe remporte un grand succès. Ne vous en privez pas, vous passerez un agréable moment ! Et puis, comme le rappelle Claude Belot : « nous avons notre propre patois. Donc, ici, pas question d'utiliser l'expression poitevin saintongeais » !

• La Cigogne Tassara, grande voyageuse devant l’Eternel !


La balise GPS dont la cigogne blanche Tassara est équipée a livré des résultats intéressants que suit avec attention Raphaël Musseau de BioSphère Environnement (il est ingénieur de recherche en écologie).
C’est à Saint-Dizant-du-Gua que Tassara fait son nid chaque année. Baguée le 21 juin, cette cigogne baptisée « BHBU » (balise financée par la CDCHS) est une grande voyageuse. Elle s’est envolée le 4 août dernier pour rejoindre Madrid, a passé le détroit de Gibraltar, est entrée en Algérie, a traversé le Sahara en s’arrêtant dans les oasis avant d’arriver au Sahel (Niger) le 2 septembre. Elle se trouve actuellement à la frontière du Tchad et du Cameroun. Elle devrait quitter son hivernage africain entre la mi-février et la fin-mars. Elle retrouvera alors son copain à Saint-Dizant (les couples de cigognes sont fidèles) mais aux dernières nouvelles, une "rivale" volerait autour du nid, selon les confidences de Raphaël Musseau. Scène de ménage en vue ?
Claude Belot et Jacky Queysson ont déclaré être très attachés à cette « ambassadrice » qui les a bien bluffés par ses pérégrinations.
A Vitrezay, aidés d’un animateur et munis d’un livret pédagogique, les élèves peuvent partir à la rencontre de la cigogne blanche, espèce emblématique des marais de la Charente-Maritime. Une animation interactive permet aux enfants de découvrir ses habitats, son cycle de vie, les réseaux alimentaires qu’elle exploite, mais aussi les suivis scientifiques qui permettent de mieux comprendre la biologie de cet oiseau remarquable. Animation créée en partenariat avec Biosphère Environnement, le Centre d'Etudes Biologiques de Chizé et le CNRS.


• Amélie Mierger de Jonzac : 
Elle est formidable ! 


Amélie Mierger a décroché le bronze aux Championnats du monde de force athlétique 
en Suède en juin dernier en soulevant 587,5 kg
Fille de boulangers-pâtissiers bien connus à Jonzac, Amélie Mierger n’avait pas envisagé cette discipline qu'est la force athlétique. Sa rencontre avec Jean-Noël Dubus, qui a détecté en elle un beau potentiel, a changé la donne. La voici s’entraînant, soulevant des poids... et les résultats suivent. Elle réussit la prouesse de participer aux championnats d’Europe et aux championnats mondiaux en à peine deux ans de pratique. Mieux, elle établit des records. Elle réalise notamment le record d’Europe en développé-couché et le record d’Europe pour l’ensemble des trois mouvements.

Claude Belot aux côtés du maire de Clam, Jean-Jacques Pichon, 
félicite Amélie pour ses résultats
Dynamique et généreuse, elle délivre un message positif à toutes les personnes qui se posent des questions sur leur avenir : « Ne pas baisser les bras, éloigner la négativité qu’on peut ressentir et regarder droit devant. Apprendre à s’aimer et avoir confiance en soi ! ». En prévision, le championnat de France Elite 2020 à Berck le 21 et 22 mars prochains.
Aux côtés de sa mère, la jeune femme a dédié son trophée à son père Jean-Louis disparu brutalement en novembre dernier. Il peut être fier d’elle !

• Clément Boin, adepte de horse-ball

Grâce à Clément Boin, nous avons découvert le horse-ball, sport équestre où il se distingue. Le horseball est un sport collectif adapté du jeu du Pato argentin et du Bouzkachi afghan, qui oppose deux équipes de 4 à 6 joueurs (4 sur le terrain, les autres en réserve). Il se joue avec un ballon muni de six anses de cuir, l'objectif étant d'aller marquer des buts dans le camp adverse en le lançant dans un cercle en hauteur. Les matchs se déroulent en deux mi-temps de 10 minutes, avec un jeu de passes, d'attaque et de défense sur un terrain souple, sablé de préférence.

Remise du trophée en présence de Guy Pasquet, maire de Clérac
• Football club Sévigne Jonzac Saint-Germain : Bravo !


Il sera difficile pour le FC Jonzac-Saint-Germain de faire mieux que l’an dernier. Le club du président Bruno Héron a en effet réalisé une saison exceptionnelle tant en championnat qu’en coupe avec trois montées pour les équipes seniors masculines et deux doublés : championnat - coupe Aristide-Métayer pour l’équipe fanion, championnat - coupe des deux Charentes pour les féminines (en entente avec Léoville).
L’équipe première a remporté son championnat de première division avec cinq points d’avance (meilleure attaque) et retrouvé le niveau régional après huit ans d’absence. Cerise sur le gâteau, le groupe entrainé par Martial Mikelbrencis a remporté la coupe Aristide-Métayer le 30 mai dernier contre Bussac-Fôret sur le terrain de Bussac (2 -3).
L’objectif est désormais de se maintenir au niveau régional (R3). Le groupe en est largement capable. Le coach a fait la preuve de ses capacités à mobiliser son groupe. Sa réputation de “faiseur de montée”, son vécu de joueur de niveau national et sa rigueur font aujourd’hui l’unanimité au sein du club. Dans une première partie de championnat perturbée par les intempéries, l’équipe a enregistré quatre victoires pour trois défaites.
L’équipe féminine entraînée par Aymen Mhamdi a également terminé en tête de son championnat Elite à 8 et remporté le 2 juin 2029 à Chalais la coupe des deux Charentes contre Oléron (1-0), équipe qu’elle n’avait jamais battu en championnat. Le groupe évolue cette saison à 11 et compte deux victoires pour un match nul et trois défaites.
Le club enregistre cette saison une légère progression du nombre de ses licenciés (243). L’heure est donc à la mobilisation de tous, joueurs, éducateurs et dirigeants, petits et grands, pour faire progresser le foot à Jonzac et Saint-Germain-de-Lusignan dans un esprit de convivialité et de conquête.

Séquence musicale avec les musiciens de l'Ecole des Arts
Trophées : La photo de famille avec Claude Belot et Christophe Cabri

Aucun commentaire: