jeudi 30 janvier 2020

Jonzac/Tonnellerie Radoux : Innovation et transmission des savoirs au sein de l'entreprise

Lundi, à l’occasion de la nouvelle année, Romain Liagre, directeur général et Pierre Guillaume Chiberry, directeur commercial, ont présenté les projets de l’entreprise Radoux, sans oublier de féliciter les personnels qui ont reçu la médaille du travail

La photo de famille !
Salariés de la tonnellerie Radoux, fleuron du monde économique jonzacais dont la renommée dépasse largement les frontières nationales, ils sont dix à avoir reçu la médaille du travail : Argent (20 ans) à Jérôme Bouchet, Emmanuel Debien, David Heugas ; Vermeil (30 ans) à François Buyens, Nathalie Buyens, Stéphane Feydieu et Xavier Manuel ; Or (35 ans) à Laurent Chauvet et Eric Morisset et enfin Grand Or (40 ans) à Jean-Marie Blanchard.
A l’occasion d’un verre de l’amitié saluant les récipiendaires, le personnel a été invité par la direction à déguster des vins ayant vieilli dans la dernière-née des barriques Radoux, Omega de son nom de baptême. « La barrique Omega (225 et 300 l) apporte une belle mise en valeur du fruit, un équilibre entre rondeur, volume, tension et longueur en bouche. Les tannins sont enrobés, exprimant fraîcheur, élégance et finesse. La complexité des arômes fait la part belle à l’expression du fruit dans le respect de ses origines » expliquent les connaisseurs. Son entrée sur le marché est unanimement reconnue de par ses qualités.

Galettes et verre de l'amitié à la santé des médaillés !
Apprenants et sachants

L’un des objectifs de Radoux est de préserver les savoirs-faire tout en s'adaptant aux évolutions. D’ici une dizaine d’années, des personnels expérimentés prendront leur retraite et se pose la légitime question de la transmission des connaissances. La direction va la renforcer par une formation réunissant des « sachants » et des « apprenants ». Ainsi, au sein même de l’entreprise, onze experts tuteurs sont chargés d’encadrer leurs collègues plus jeunes permettant ainsi « d'accroître et d'améliorer la polyvalence » explique Romain Liagre. A l’horizon 2021, une équipe parfaitement rodée, performante et autonome.
Dans les trente mois qui viennent, la société investira dans quelque 5000 heures. La plupart des secteurs sont concernés, atelier et différents services (dont le projet numérique) : « nous préparons l’entreprise de demain. La formation a commencé en novembre dernier et le personnel y est favorable. Ensemble, nous pouvons aller plus loin ! ». 
Possédant un aspect traditionnel de par sa spécificité, la tonnellerie Radoux poursuit ses innovations, consciente qu’un panel de compétences constitue une force et contribue à l’attractivité de l’entreprise.

Romain Liagre, directeur général et Pierre Guillaume Chiberry, directeur commercial
En relation avec la Fédération, la tonnellerie Radoux ouvrira ses portes au public le 18 mars prochain. Une bonne occasion pour découvrir ce secteur d’activité qui recrute…

• La Tonnellerie Radoux compte un effectif global de 120 salariés travaillant à son siège, avenue Faidherbe à Jonzac, dans les filiales (Espagne, USA) ainsi qu’à la merranderie Sciage du Berry. La production annuelle de barriques se situe entre 40.000 et 50.000 sans compter les grands contenants.

Barrique Omega (© Paul Robin/Radoux)
• La nouvelle barrique Omega de Radoux est l’aboutissement d’années de recherches orientées vers une meilleure connaissance du bois, de la chauffe et de ses interactions avec le vin.
Un grand soin dans la sélection de la matière première et une maturation naturelle de plus de trois ans : les chênes proviennent d’un subtil assemblage des plus prestigieuses forêts françaises. Les merrains sont naturellement séchés à l’air libre pendant trois ans et seules les douelles en grain fin sont sélectionnées.
Omega bénéficie du savoir-faire OakScan®, innovation Radoux permettant le tri instantané des douelles en fonction de leur indice polyphénolique.
Pour la barrique Omega, Radoux a développé une chauffe spécifique, destinée à favoriser la liaison entre les tannins du bois et ceux du vin. Seule la première phase de chauffe est réalisée, à basse température et en profondeur. Une cuisson douce et longue qui permet de conserver le pouvoir sucrant des bois et de gagner en volume et en qualité de texture.

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