Surplombant la plaine où les vignobles s'étirent à perte de vue, l'église Notre-Dame de l'Assomption ne passe pas inaperçue. Ayant fait l'objet d'une importante restauration, sa silhouette blanche apparaît sur le coteau, au détour du chemin. Une visite s'impose !
La réalisation de la porte d'entrée a été confiée à Hervé Charlassier |
Edifiée au XIIIe siècle, elle a connu, comme nombre de ses sœurs, moult transformations et mutilations au cours des siècles. Plus récemment, des chutes de plâtre ont entraîné sa fermeture en juin 2014. Un état des lieux, confié par la commune à l'architecte Emmanuel du Chazaud, a révélé une situation préoccupante : l'église était comme dans une serre, ses pierres ne respirant plus. Pire, des tirants étant oxydés, le clocher risquait purement et simplement de s'effondrer. L'émotion a alors été grande dans la communauté, municipalité et habitants étant attachés à ce monument emblématique.
La dernière restauration remontait aux années 90 avec la réfection de la charpente et le changement de poutres. Face à l'urgence, un devis a été établi de l'ordre de 750.000 euros comprenant la réfection des enduits intérieurs et extérieurs, la restauration de la chaire avec réalisation d'un escalier en bois, la protection des vitraux figurés et ornementaux du XIXe siècle, la porte d'entrée, l'électricité et les moulures extérieures. Hormis le sol, tout l'ensemble a été pris en compte.Vitrail de Marion Delannoy |
La chaire a retrouvé son emplacement d'origine |
Outre des offices, l'édifice accueille des concerts et expositions. Une belle manière de le faire vivre ! Des couples choisissent de s'y marier, ayant succombé à la beauté tant de l'édifice que du site.
Original ce plafond en bois qui reprend le principe de la croisée d'ogive |
Parmi les sculptures, le baptême de Jésus |
L'abbé Moreau est à l'origine de cette grotte |
Du bois du jardin des oliviers... |
• Les travaux ont été financés à 80% par le Conseil Départemental, les 20% restants se repartissent entre la commune et les dons.
• L'objectif a été de reconstituer la chaire telle qu'elle était au XVIIIe siècle. En effet, elle avait été déplacée et la replacer telle que les bâtisseurs l'avaient conçue importait aux amoureux du patrimoine. La réalisation de l'escalier y conduisant a été confiée au charpentier Hervé Charlassier, de même que la colossale porte d'entrée.
• Une habitante s'est chargée de repeindre les statues tandis qu'une artiste originaire de Brie sous Archiac offrira prochainement une sculpture de la Vierge à cette église que vous aurez plaisir à découvrir si vous ne la connaissez pas.
• Depuis le XIXe siècle, plusieurs collectes ont accompagné les travaux de restauration de l'église du village saintongeais de Brie-sous-Archiac : en 1860 les voûtes, en 1891 le campanile, en 1926 le clocher.
L'histoire de l'église contée par Hélène Surget (bulletin municipal 2014)
2018 : Renaissance de l'église
Personnages ornant les chapiteaux |
Parmi les vitraux, un hommage à Lourdes |
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