mercredi 5 décembre 2018

Jonzac/Saint-Ciers du Taillon : Nous voulons des coquelicots ! Rassemblements le 7 décembre



• Jonzac : 

Un second rassemblement public en soutien au collectif  "Stop-pesticides - nous voulons des coquelicots" aura lieu vendredi 7 décembre de 18 h à 19 h 30 devant le Château de Jonzac, organisé par le collectif citoyen comprenant "Jonzac Insoumise" groupe d'action de la France Insoumise, l'AMAP "Autour de la Libauderie" et l'Association "Terre d'Abeilles du Marais"
Pour nous faire entendre, nous défilerons bruyamment et joyeusement. N'hésitez pas à venir avec un instrument de musique, tambour, trompette. Vous pouvez également épingler un petit coquelicot à la boutonnière. Nous vous attendons nombreux. Toute personne ou formation citoyenne favorable à l’arrêt des pesticides est la bienvenue et nous sommes ouverts à une co-organisation à l'avenir. 


Des habitants de Saint-Ciers-du-Taillon 
et alentours veulent des coquelicots ! 
 
Plus de 640 groupes locaux « Nous voulons des coquelicots » se sont rassemblés le premier vendredi du mois dernier en France. Après Mirambeau en octobre et Jonzac en novembre, le groupe Nous voulons des coquelicots autour de Mirambeau donn rendez-vous à tous ceux, coquelicot à la boutonnière, qui veulent continuer à agir contre les pesticides vendredi 7 décembre à Saint-Ciers du Taillon. Un moment chaleureux rythmé par la présentation de l’Appel, la diffusion de la pétition, le jeu du « pestiquizz » et des échanges autour d’un vin chaud.
Toutes les informations sur nousvoulonsdescoquelicots.org.
L'appel de "Nous voulons des coquelicots" : « Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes ». 


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