Les incivilités dans les établissements scolaires sont monnaie courante. Le collège de Jonzac n’est pas épargné. Ainsi, depuis quelque temps, une enseignante était « chahutée » par certains élèves de 4ème et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est une pancarte lui étant destinée, portant des inscriptions injurieuses. Outre que les termes étaient extrêmement grossiers, ils sont inadmissibles. On imagine aussi l’effet désastreux que peuvent provoquer de tels propos sur la personne désignée.
Solidaires, les professeurs ont alors débrayé, n’assurant pas les cours de 8 h à 10 h. « Une minorité d’élèves est à l’origine de ces actes, mais l’atmosphère du collège s’en ressent forcément » souligne un témoin.
La direction a engagé, via un conseil pédagogique, une concertation pour que cessent les incivilités, avec la mise en place d’actions visant à enrayer ces débordements : réactivité au niveau des sanctions, renouer le dialogue, échanges avec les parents, etc. Plusieurs pistes ont été exposées. Pourquoi pas des rencontres de professionnels expérimentés avec ces élèves turbulents afin de leur permettre de trouver leur voie ? Un enfant qui cherche à se distinguer attend souvent une main tendue, un dialogue. Il est également important que les professeurs soient respectés. Les parents, trop souvent, montent au créneau contre leurs décisions et les discréditent (ce qui n’était pas le cas autrefois). Enfin, sur les réseaux sociaux, on a vu circuler des fake news concernant les professeurs, infos qui étaient totalement farfelues !
Une grande réunion traitant de ces problèmes semble indispensable car, malheureusement, ils ne touchent pas que le collège de Jonzac. La municipalité pourrait-elle en être l’initiatrice ?
• A noter que la grève des personnels de la cantine, vendredi, était indépendante de cette affaire. Elle s’inscrivait dans le mouvement lancé par la CGT. Leurs revendications : une équipe en sous-effectif depuis un certain temps.
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