Avec la Police de Sécurité du Quotidien, le Gouvernement s’est engagé dans une évolution des missions de la police et de la gendarmerie pour répondre à la première préoccupation des français : la sécurité.
Aujourd’hui, malgré l’engagement de nos forces de sécurités intérieures, certains concitoyens sont en perte de confiance en la capacité de l’Etat à les protéger. Comme l’a souligné le Président de la République dans son discours du 18 octobre, l’insécurité ressentie par nos concitoyens provient autant de la menace terroriste que des infractions commises au quotidien.
La sécurité du quotidien, c’est lutter contre tout ce qui fait naître un sentiment d’insécurité chez nos concitoyens et qui leur donne l’image de l’impuissance publique : les cambriolages, les infractions routières, les implantations et campements illicites, les rodéos sauvages, les occupations des halls d’immeubles, les incivilités dans la rue et dans les transports, ou le harcèlement de rue pour les femmes.
Pour répondre à cette ambition, cet impératif doit aujourd’hui être replacé au cœur de la mission confiée à la police et à la gendarmerie autours de trois fondamentaux : la satisfaction des besoins des usagers, leur protection et la résolution de leurs problèmes.
Gérard Collomb, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, a souhaité pour ce faire donner la parole à l’ensemble des policiers et des gendarmes pour s’assurer que « l’évolution de leurs missions sur le terrain soit au plus proche de leurs besoins et de leurs attentes ».
Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Charente-Maritime, lancera vendredi 10 novembre une large concertation qui aura pour objectif de permettre aux forces de l’ordre et aux partenaires locaux (élus, autorités administratives et judiciaires, polices municipales, réseaux de transports, bailleurs et services sociaux, entreprises de sécurité privée, associations, réseaux consulaires, membres des conseils citoyens, des comités de quartier ou citoyens engagés dans les mécanismes de participation citoyenne) de donner leur avis, de mettre en avant leurs retours d’expérience sur le terrain et de faire des propositions sur le contenu de la future police de sécurité du quotidien, via des réunions de proximité.
Cette concertation commencera par la réunion de l'Etat-major départemental de sécurité le 10 novembre en Préfecture, regroupant les représentants de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des Parquets et le corps préfectoral.
Par ailleurs, le Préfet participera à deux réunions de concertation à la compagnie de gendarmerie et au commissariat de La Rochelle.
L'ensemble du corps préfectoral sera pleinement mobilisé (Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Rochefort, Jonzac, La Rochelle) pour participer dans chaque arrondissement à des réunions de concertation avec les forces de sécurité intérieure et animer des ateliers élargis de concertation avec les partenaires locaux de la sécurité.
Enfin, dans le but de solliciter directement les concitoyens sur leurs attentes sur la Police de Sécurité du Quotidien, le Préfet répondra en direct sur Facebook lors de deux sessions qui seront organisées dans les prochaines semaines.
Suite aux résultats de cette concertation, de nouveaux dispositifs et de nouvelles méthodes de travail seront expérimentés, à partir de janvier 2018, dans une série de territoires reflétant la diversité du pays et de ses problématiques (quartiers urbains, zones péri-urbaines, territoires ruraux), dans l’hexagone et outre-mer.
Pour rappel, comme l’a indiqué Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, dans son discours du 28 octobre à La Rochelle, la Police de Sécurité du Quotidien devra répondre à cinq grands objectifs pour renforcer l’efficacité des forces de l’ordre dans leur quotidien :
• Une police « sur-mesure » qui apportera à chaque territoire de métropole et d’outre-mer la réponse la plus adaptée pour restaurer la tranquillité,
• Une police et une gendarmerie connectée pour plus d’efficacité et plus de facilité,
• Une police respectée avec des agents mieux équipés et mieux protégés
• Une police partenariale qui travaillera avec tous. Les acteurs, publics ou privés, doivent travailler ensemble, et pas côte à côte
• Une police recentrée sur ses missions premières.
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