Elections municipales de Saint-Georges de Didonne
Les 3 et 10 février, les habitants de Saint-Georges de Didonne sont appelés à désigner leur nouveau conseil municipal. A un an de l’échéance de 2014, il est évident que ce vote, qui réunit trois listes, alimente les conversations. Dominique Bussereau, qui fut maire de Saint-Georges jusqu’en 2008 avant de devenir président du Conseil général, répond à nos questions :
Dominique Bussereau, député et président du Conseil général lors des vœux de la CDCHS la semaine dernière (aux côtés de Claude Belot, Jean Philippe Aurignac et Béatrice Abolliver) |
Ce qui se passe me désole. Organiser une élection à un an du scrutin de mars 2014, c’est du temps, de l’énergie et de l’argent perdus. Ce vote résulte de la volonté désespérée de M. Bouffard d’être maire. Les Saint-Georgeais ne comprennent pas la nécessité de ce nouveau scrutin avant la date normale des élections municipales. Le taux d’abstention risque d’être important. Quel que soit le résultat, les choses ne rentreront pas d’ordre. Si M. Bouffard est élu, il aura une opposition et s’il n’est pas majoritaire, il critiquera l’équipe en place.
• Aviez-vous pressenti une succession aussi difficile ?
Non. En 2008, je n’imaginais pas devenir président du Conseil général. Je pensais que Claude Belot souhaitait poursuivre son mandat. De plus, tout le monde disait que le département allait passer à gauche ! Quand j’ai été désigné à la tête du département, j’ai été atteint par le cumul des mandats et j’ai dû faire un choix. Jean-Michel Renu m’a alors remplacé à la mairie. Aux municipales, j’avais composé une équipe "arc-en-ciel" avec des élus de gauche venus rejoindre mon équipe. J’avais essayé de rassembler les forces vives de Saint-Georges de Didonne.
Pourquoi M. Bouffard n’y figurait-il pas ? Tout simplement parce qu’il souhaitait être adjoint de Didier Quentin à Royan. Or, il n’a pas été pris sur sa liste et quand il a frappé à la nôtre, elle était déjà bouclée. Il est entré dans l’opposition. J.M. Renu a souffert de ses attaques violentes. Il a fini par jeter l’éponge. C’est alors que Françoise Brouard, directrice juridique à la MSA, lui a succédé.
Il a continué avec elle et alimenté les tribunaux en permanence avec des plaintes au pénal et des enquêtes sur des malversations. Aucune n’a abouti et le directeur adjoint des services techniques a été innocenté par la Cour d’appel.
Le problème de Danièle Coudert est différent. Elle ne pouvait cumuler son poste d’adjointe et son travail pour une collectivité. Le Conseil d’Etat a tranché. Elle s’est inclinée et a démissionné. Elle tente sa chance en conduisant une nouvelle liste.
• Il y a l’affaire des marchés publics avec Eurovia...
Le dossier Eurovia est terminé. Il se trouve qu’un adjoint a signé des papiers qu’il n’aurait pas dû signer, mais il n’y a pas eu de quelconque malversation. La guérilla permanente entretenue par M. Bouffard depuis quatre ans pourrit l’ambiance de Saint-Georges. Il a créé, dans cette commune agréable, une atmosphère délétère avec distribution de tracts, des journaux dans les boîtes aux lettres. Sur son site internet, l’honnêteté du maire y est mise en cause. Pour moi qui aime bien Saint Georges, je reconnais que ce climat pourri est dommageable à la ville.
• Quelle liste soutenez-vous ?
Personnellement, je soutiens la liste de Mme Brouard qui présente une formation renouvelée. C’est une femme qui travaille beaucoup. J’ai également de la sympathie pour Danièle Coudert. Je souhaite que ces deux listes s’entendent au second tour. Par contre, je n’apporte pas mon soutien à J.M. Bouffard...
1 commentaire:
Ce qui me désole, c'est la mauvaise foi et l'interprétation trompeusee des évènements exprimés par DB qu'on peut lire ci-dessus.
Une explication claire et circonstanciée de la part de Jean Marc Bouffard serait un minimum de droit de réponse.
Il faut simplement noter que si des élections sont mises en place, c'est bien suite à une décision de justice qui a mis en cause les décisions le la maire alors en place.
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