samedi 29 avril 2023

Jonzac/Cloître des Carmes : Jacky Berthelot passe la vitesse supérieure !

Jacky Berthelot expose au cloître des Carmes jusqu’au 8 mai. Venez découvrir ses photos « zooming » ! 

Son premier appareil, un Kodak Instamatic, lui a été offert par son parrain pour sa première communion. Une bonne approche pour s’exercer ! Toutefois, Jacky Berthelot n’a vraiment commencé la photographie qu'à ses 18 ans lorsque qu’il a pu gagner quelques sous pour acquérir un Minolta SRT 100 X. A l’Armée, il a fréquenté le club photo et à son retour, avec l'aide de Michel Bernard, animateur cantonal (profession aujourd’hui disparue), ils ont monté leur propre club baptisé « les Pelloches » qui s’arrêta, malgré la passion initiale, faute de participants. 

Jacky n’en continua pas moins sur sa lancée. Devenu correspondant au journal La Haute Saintonge en 1981, il fournit bon nombre de reportages photographiques. Grâce aux conseils avisés de Jean-Marie Grasset et François Baudin, deux photographes de renom, il progressa rapidement. En 2004, son appareil argentique fit place à un numérique, un Nikon D 100 puis, deux ans plus tard, au Nikon D 200. « En 2006, j’ai commencé mes premiers "zooming" et depuis, je n'ai pas arrêté ! J'ai abandonné la diapo et je ne le regrette pas. En numérique, les photos loupées ne coûtent rien : un sérieux avantage pour pratiquer le zooming où il faut vraiment mitrailler pour avoir un résultat correct » explique-t-il.

Actuellement, cette technique est peu abordée dans les magazines spécialisés. « Le changement de focale du zoom sur un objet statique permet de donner un effet de mouvement. Quand le zooming est réussi, l’image obtenue me fait penser à une peinture impressionniste ou moderne. N'étant pas doué dans le maniement du pinceau, voici comment j'essaie de réaliser des toiles de maître !» dit-il en plaisantant. Ses photos sont intéressantes car elles sortent des sentiers battus. Pour lui, c'est un plaisir de réaliser ce style de clichés, lesquels ont obtenu un certificat de mérite artistique au Concours international Luxembourg Art Prize 2022. 

Maintenant que vous en savez plus, venez nombreux à son exposition du 29 avril au 8 mai au Cloître des Carmes de Jonzac !

• Vernissage de l'expo samedi 29 avril à 18 h

• A noter lundi 1er mai, grande bourse aux fleurs au rez-de-chaussée 

mercredi 26 avril 2023

Travaux dans Jonzac : L’agrandissement du Cloître des Carmes permettra de valoriser les découvertes archéologiques

« C’est en septembre que devraient débuter les travaux concernant le Cloître des Carmes qui va retrouver sa quatrième galerie, autrefois murée et occupée par les services du Tribunal » souligne Madeleine Perrin, conseillère municipale. En outre, grâce à l’acquisition d’espaces supplémentaires, la municipalité aura la possibilité de valoriser le « mobilier archéologique » issu des différentes fouilles conduites dans le secteur, dont celles de la villa gallo-romaine de Jonzac, entreposé jusqu’alors dans des caisses. Les pièces qui se trouvent dans le petit musée, situé à l’étage et ouvert occasionnellement, sont en cours d’inventaire. Jonzac a un riche passé et les découvertes ne manquent pas, qu’elles datent de la préhistoire, de l’antiquité ou du Moyen-Age. 

Pour mémoire, rappelons que le couvent des Carmes a été édifié au XVIe siècle. Construit dans le quartier de la rive gauche de la Seugne, il a été détruit par les Protestants. C’est le prieur de Champagnac, appartenant à l’ordre des Carmes, qui est à l’origine du renouveau de cet établissement religieux dont le cloître (1657). Après la Révolution, ce dernier a été transformé en prison tandis que les autres bâtiments étaient occupés par la Justice. A l’abandon, le cloître a été restauré entre 1976 et 1978 par la Ville qui l’a aménagé en Centre culturel comprenant des salles d'exposition et accueillant des conférences.

Saluons ces travaux qui vont donner de l’aisance au centre culturel en lui apportant de nouveaux atouts.

Bientôt démurées, ces arcades permettront de retrouver la quatrième galerie.
Ainsi, le cloître reprendra son aspect primitif
Les historiens attendent avec impatience les premiers coups de pioche ! 

Photo ancienne montrant les cloître des Carmes avant sa restauration 

Des espaces supplémentaires situés au dessus de la galerie
Une partie du jardin sera valorisé par la Ville

• Travaux en centre ville

L’accès au Pont de Pierre est actuellement interdit et pour cause, les travaux concernant le changement des canalisations (eau, assainissement) ont commencé. Une portion de la rue des Carmes est actuellement concernée. Pour l’instant, on peut toujours accéder au quartier des Carmes et remonter par la rue Ruibet Gatineau. Pour entrer dans le centre ville, il n’y a pas d’autre solution que de faire le tour. 




mardi 25 avril 2023

Infos : Exposition du décret d'abolition de l'esclavage à La Rochelle, Anne d'Aressy aux Etats-Unis, Premier magasin de producteurs "Chez les fermiers", le programme de Drôles de Rues en juillet à Jonzac

• Archives départementales/La Rochelle : Exposition du décret d'abolition de l'esclavage de 1848

En 2023, le partenariat engagé par le Département avec les Archives Nationales, autour du cycle "Les Essentiels", permet de faire découvrir aux Charentais-Maritimes des documents fondamentaux de notre histoire de France au sein des Archives départementales de la Charente-Maritime (site de la Rochelle). Donner à voir et à comprendre les documents les plus symboliques de l’histoire de la Nation, telle est l’ambition du cycle des Essentiels que les Archives Nationales ont inauguré en 2021. Après la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, le décret d’abolition de l’esclavage de 1848 est aujourd’hui présenté au public. 

• Exposition à visiter aux Archives départementales - La Rochelle 35 rue François-de-Vaux-de-Foletier du mardi 2 mai au vendredi 7 juillet. Entrée libre et gratuite du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

 • Distinguée à Jonzac, Anne d'Aressy expose aux Etats-Unis

Anne d'Aressy, artiste distinguée lors de la manifestation « Jonzac à croquer », organisée par les Amis de Jonzac en 2022, expose actuellement à Los Angeles aux Etats-Unis. L’exposition, qui réunit des peintures et photographies de l’artiste, est accompagnée d’une sélection de vêtements FrenchKissLA (pièces vintage et bijoux). « Lors de ma première exposition à Bordeaux en 1979, j’ai réalisé une série de grands tableaux au fusain sur le thème du nu masculin. Les transparences de corps, la paternité, les fruits de l’Amour sont des thèmes qui m’ont toujours passionnée » explique-t-elle.


• Drôles de Rues/Jonzac : voici le programme ! 


• Pérignac inaugure sa maison de santé

Depuis 2018, la commune de Pérignac porte un projet autour de la réalisation d’une maison de santé pluriprofessionnelle : les praticiens ont élaboré un projet de santé et fait le choix de travailler dans des locaux communs.
La maison de santé a pour objectifs de lutter contre la désertification médicale et paramédicale, d’accompagner le vieillissement de la population, mais aussi de contribuer à la revitalisation du territoire en attirant de jeunes praticiens.
Nicolas Basselier, préfet de la Charente-Maritime, Alain Rousset président de la Région Nouvelle- Aquitaine, Sylvie Marcilly, présidente du Conseil Départemental de la Charente-Maritime, Claude Belot, président de la communauté de communes de la Haute-Saintonge, Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac, Laurent Flament, directeur de la délégation départementale de l’Agence régionale de Santé de Charente-Maritime, Raphaël Gérard, député de la Charente-Maritime, Corinne Imbert et Mickaël Vallet, sénateurs de la Charente-Maritime, et Christian Dugué, maire de Pérignac, inaugureront la maison de santé pluriprofessionelle de Pérignac mercredi 26 avril.

• Saintes fête Saint-Eutrope les 6 et 7 mai

La crypte de Saint-Eutrope (© diocèse La Rochelle/Saintes)
Les 6 et 7 mai, les paroissiens sont invités à venir fêter Saint-Eutrope, premier évêque de Saintes.
L’existence d’Eutrope est attestée par deux évêques du VIe siècle : Grégoire de Tours et Venance Fortunat. Arrivé en Saintonge vers le IIIe siècle pour annoncer l’Evangile à la population gallo-romaine, Eutrope mourut martyr en haine de la foi et fut enterré à proximité des arènes de Saintes, à l’emplacement de la basilique qui porte son nom et qui devint une étape importante sur le chemin de Compostelle. 
Cette année, c’est Mgr Francis Bestion, évêque de Tulle, qui viendra célébrer les fêtes de Saint-Eutrope avec Mgr Georges Colomb, évêque de la Rochelle et Saintes. Ces fêtes auront lieu sur deux jours, avec une procession aux flambeaux entre la basilique Saint-Eutrope et les arènes le samedi 6 mai au soir, et une messe le dimanche 7 mai à la cathédrale, suivi d’un pique-nique et d’une après-midi de jeux à la Maison diocésaine de Saintes.


• Poitiers : Le premier magasin de producteurs « Chez les fermiers » bientôt inaugu
 
Benoît Tirant, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine participera à l’inauguration du magasin Chez les fermiers vendredi 28 avril. L'entreprise DMF France porte le projet « Chez les fermiers » qui consiste à développer une franchise de magasins de producteurs permettant le maintien et le développement des magasins de producteurs. L'entreprise propose d'assurer à ses franchisés (les magasins de producteurs) les services et les outils techniques nécessaires au bon fonctionnement du magasin. Le premier magasin a ouvert ses portes en 2023 sur le territoire de Poitiers Nord.
 
Les engagements qui structurent le concept : local 80 % des produits proviennent d'un rayon de 80 km ; vente directe 80 % en circuit court et sans intermédiaires ; de saison, les produits respectent les cycles naturels et le rythme de la nature ; pédagogique, apprendre davantage sur la nature et ses métiers.
 
Le projet « Chez les fermiers » a pour ambition de nourrir la population locale avec des produits sains, de saison et de qualité, ainsi que de soutenir les agriculteurs dans leur transformation écologique et leur besoin d'autonomie.
 
« Ce projet s'inscrit entièrement dans le cadre de Néo Terra, la feuille de route du Conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique » indique Benoît Tirant. 
 
La Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu ce projet à hauteur de 100.000 euros dans le cadre du soutien aux projets innovants.
 
 • Egletons : présentation d’un carnet de mangas pour fêter le patrimoine du lycée Pierre-Caraminot et célébrer ses 90 ans
 
 A l'occasion du 90ème anniversaire de la construction du lycée Pierre-Caraminot d’Egletons (Corrèze), la Région Nouvelle-Aquitaine a édité un carnet du patrimoine pour retracer son histoire qui sera dévoilé mardi 2 mai dans l’enceinte de l’établissement. S’appuyant sur une étude d’inventaire, le livret dédié au lycée, propose une découverte de l’établissement d’hier à aujourd’hui sous forme de planches de mangas pour la partie réservée aux élèves.
 
« Ce carnet permet de découvrir ou de redécouvrir l’histoire de ce lycée hors-normes, notamment l’épopée de sa construction. Il conjugue une étude historique et patrimoniale et les témoignages de la vie quotidienne des lycéens et des étudiants d’aujourd’hui. Acteurs de l’évènement dans le cadre du projet « Histoires de Bahuts », les élèves de Caraminot sont fiers de fêter les 90 ans de leur établissement et partagent dans cette publication leurs paroles de lycéens » explique Pascal Cavitte, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, délégué à l’orientation et à la première insertion.

Saintes/Daniel Pirrotta : Quand l’imaginaire prend le pouvoir !

Daniel Pirrotta expose ses dessins à la galerie de l’Abbaye (66 rue de l’Arc de Triomphe) du lundi au samedi de 14 h à 18 h

 

On connaissait déjà ses peintures, belles, colorées, œuvres écloses sur le chemin de la créativité après une longue quête. « A une époque de ma vie, l’abstraction pure me semblait répétitive, figée dans des moyens d'expression inchangés depuis des décennies. Or, l'art est en mouvement et le rôle des artistes est précisément de le faire bouger. Cela implique pour eux de porter un regard objectif sur ce qu'ils produisent et de se remettre en question s'ils ne sont pas satisfaits, même si les commentaires du public ou des galeries sont positifs » disait-il lors de notre rencontre en 2022. 

Ce que recherche un artiste, c’est l’authenticité, sa vérité intérieure. Daniel Pirrotta a décidé de présenter l’autre volet de son inspiration, le dessin. Subtil, à la fois dense et d’une finesse extrême, son trait minutieusement assemblé est révélateur d’une évidence : « Quand on peint de manière abstraite, on réalise un dessin en couleurs. Le tableau nécessite une notion de rythme, un placement, une profondeur, l’introduction des lignes, une géométrie ». 

Daniel Pirrotta est en éveil constant : « Présenter les mêmes choses que nos prédécesseurs n’a pas d’intérêt. Dans le passé, j’ai arrêté de peindre pendant quatre ans. Je voulais chercher des territoires différents. L’envie étant toujours présente, j’ai laissé du temps au temps et réintroduit le dessin. Tous ces dessins exposés sont la genèse de cette transition. J’ai repris ensuite ma palette. Les peintres sont ce qu’ils sont et sont ce qu’ils vivent. Ne croyez pas que le dessin soit à part ! Avec la peinture, les deux sont concordants. Je chemine donc sur mes deux jambes ! ».

Quels sont ses supports ? De l’encre de Chine diffusée de deux façons, liquide au pinceau avec des dilutions différentes ou par des stylos tubulaires, sans oublier les encres de couleur sépia et le feutre noir. Le stylo offre, quant à lui, des teintes inattendues. La palette est multiple. S’y ajoute le crayon de papier qui se décline du gris au noir charbonneux : « Les nuances apportent beaucoup de douceur au dessin. Le regard se perd dans les hachures ». L’artiste s’est livré avec des expérimentations comme l’apport d’une dynamique rouge ou jaune sur un dessin noir et blanc. L’intérêt de cette nouvelle dimension n’est-il pas d'interpeller ? 

« Mes dessins présentent une singularité personnelle. Comme vous l’avez compris, je suis un passionné ! Le dessin fait varier ma peinture et je suis attiré par l'un comme par l'autre ! ». Autrement dit, Daniel Pirrotta aime autant ces deux disciplines qui le conduisent dans le surréalisme avec une touche de formalisme bien à lui. Devant chaque œuvre, entre figuration et abstraction, chacun trouve le sens qu'éveille sa propre sensibilité. Un galeriste bordelais lui a déclaré : « vous n’êtes pas totalement abstrait, mais vous êtes totalement allusif ». Voilà qui est bien dit !

Les univers de Daniel Pirrotta provoquent une émotion, une sorte de musique jouant des accords visuels. Chaque tonalité est harmonieusement disposée dans l’espace. Les éléments sont à leur place. Un équilibre qui révèle une intention sincère. 


samedi 22 avril 2023

Jonzac/Emplois : Vendredi 28 avril, le Festival des Métiers de la Viticulture dans les jardins de la sous-préfecture

Mardi dernier, Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac aux côtés de Frédéric Dajean, directeur de Pôle Emploi et Geoffroy Edely, chargé RH au sein de l'interprofession du Cognac, ont présenté les moments forts de la Semaine en faveur de l’emploi viticole du 24 au 28 avril. Parmi eux, un grand rassemblement vendredi 28 avril de 10 h à 19 h dans les jardins de la sous-préfecture de Jonzac. Le festival des Métiers de la viticulture, édition numéro 1, est chargé de promouvoir la filière auprès des demandeurs d'emploi.

Ce premier festival est le fruit d'un travail commun entre les Services de l'Etat, Pôle Emploi, le BNIC, la Ville, la CDCHS, la Chambre d'Agriculture, les professionnels
En général, les jardins de la sous-préfecture, qui s’étendent au pied du château de Jonzac - belle structure construite au XVème siècle - sont accessibles pour les Journées du Patrimoine. L’occasion est donnée aux visiteurs de découvrir la fontaine Renaissance qui constitue l’un des attraits de l'édifice. 
Le 28 avril prochain, Estelle Leprêtre donnera une nouvelle destination au site historique en accueillant le Festival des Métiers de la viticulture. En effet, seront réunis en un même lieu des professionnels (vaste domaine qui va de la culture de la vigne à la transformation, la distillerie, le machinisme agricole, la tonnellerie, l’œnologie, la recherche) et des candidats potentiels intéressés par ce créneau. Des jeunes qui s’interrogent sur leur avenir (collégiens, lycéens, étudiants), des demandeurs d’emploi, des salariés optant pour une autre voie. « Nous réunissons les différents partenaires afin de les mettre en contact, exploitants, entrepreneurs, établissements scolaires, Pôle Emploi, BNIC, Chambre d’agriculture, MSA, Ville, CDCHS » explique Estelle Leprêtre. Grâce à cet espace champêtre et festif, la journée promet d’être à la fois constructive et agréable ! 

De gauche à droite, Frédéric Dajean, directeur de Pôle Emploi Jonzac, Estelle Leprêtre, sous-préfète et Geoffroy Edely, chargé RH au sein du BNIC. 

La filière viticole recrute

Chaque année, la viticulture des départements de la Charente-Maritime et la Charente connaît de façon récurrente et saisonnière de forts besoins en recrutement avec des milliers de postes (taille, relevages, etc). La filière Cognac est forte de 17.000 emplois directs et 60.000 emplois indirects. Le développement des compétences et une organisation optimisée des créneaux de formation doivent permettre à l’ensemble du territoire de pourvoir des emplois supplémentaires dans les années à venir. Les services de l’État maintiennent leurs efforts pour répondre aux besoins en main d’œuvre. Mais toutes les offres ne sont pas honorées (selon les statistiques, 65% des employeurs déposant une offre en Haute Saintonge savent qu'ils rencontreront des difficultés). La mobilisation des acteurs est donc soutenue afin que soit proposé un parcours d’insertion professionnelle d'accompagnement aux demandeurs d’emplois et salariés en reconversion. Sur 4780 projets de recrutement, 2130 concernent la viticulture. Certains métiers de ce secteur n'attirent plus, il est donc temps de dépoussiérer les vieux schémas ! La viticulture d'autrefois est révolue : de nos jours, elle bénéficie des nouvelles technologies dont les drones par exemple. 

Pour susciter des coups de cœur, donner l’envie de s’engager, l’Etat, Pôle emploi et le BNIC ont bien conscience qu’il faut redonner de l’attractivité à la filière. Il existe de nombreux dispositifs dont l’un permet aux postulants d’avoir une immersion dans l’entreprise durant un temps propice à l’éveil et la sensibilisation. Il s’agit également de remobiliser les chômeurs de longue durée. La filière Cognac recrute chaque année des postes en CDD et CDI sur le travail de la vigne mais également du négoce, distillation, achats, logistique des chais, embouteillage, commercialisation, distribution, etc. Si les tâches saisonnières viticoles sont souvent accessibles sans diplôme, des opportunités de carrière durable sont ouvertes, notamment via des qualifications certifiantes. Ouvertes à tous, dispensées essentiellement sur le terrain, elles sont adaptées à chaque niveau, de l'initiation au perfectionnement. Les candidats inscrits trouvent quasiment tous un débouché. 

Bref, il y aura beaucoup de monde le 28 avril dans les jardins de la sous-préfecture de Jonzac de 10 h à 19 h (entrée libre). Les professionnels seront à la disposition de ceux qui cherchent à s'informer, à obtenir des renseignements. Des opportunités seront à saisir : des recruteurs peuvent devenir vos futurs employeurs ! Tout le bassin de vie Cognac, Jonzac, Saintes, Saint-Jean d’Angély est concerné. 

• Infos pratiques :

• Stands découverte : Métiers de la vigne /Machines agricoles/Exploitants/Distillerie/Tonnellerie /Oenologie/Équipements /Démonstration de drones/Simulateurs de conduite/Casques Virtuels - Ateliers interactifs, démonstrations, échanges - Animations, espaces de recrutement - Exposition d’engins agricoles

• Six pieds de vigne seront plantés dans les jardins de la sous-préfecture par l’association ATEL

• Outre les nouvelles technologies, des vieux tracteurs, témoins du temps d’avant, seront présentés

• Le club de football se chargera de faire des crêpes et de proposer des cafés.

• Lundi 24 avril : Pour les employeurs, représentation à 19 h de la pièce de théâtre de C. Poissonneau « un employé nommé désir » portée par le Club Les Entreprises s’engagent Charente-Maritime au Centre de Congrès de Jonzac.

Jonzac/Cognac/Saintes/Saint-Jean d'Angely Lancement de la seconde édition de la Semaine des Métiers de la Vigne

Chaque année, la viticulture cognaçaise connaît de façon récurrente et saisonnière de forts besoins en recrutement avec plusieurs milliers de postes (taille, relevages). Forte de 17 000 emplois directs et des dizaines de milliers d’emplois indirects, la filière Cognac place l’attractivité et l’emploi au cœur de ses priorités. L’attrait de nouveaux talents, le développement des compétences ou encore une organisation optimisée des filières de formation doivent permettre au Cognac et à l’ensemble du territoire concerné sur les deux départements de pourvoir des milliers d’emplois supplémentaires, dans les années à venir.

Conformément au « plan de réduction des tensions de recrutement » lancé par le Gouvernement en 2021 et à sa déclinaison sur les deux départements, les services de l’État et de Pôle Emploi de Charente et de Charente-Maritime ont maintenu leurs efforts pour accompagner les perspectives de développement du secteur en matière d’emploi et de répondre à ses besoins de recrutement. La mobilisation des acteurs est également très soutenue sur le second axe de ce plan, qui concerne l’accompagnement des demandeurs d’emplois et de salariés en reconversion dans un parcours d’insertion professionnelle orienté vers les secteurs les plus porteurs dont celui de la viticulture.

Dans ce cadre une deuxième édition de la semaine en faveur de l’emploi viticole, organisée en 2022 sur les bassins de Cognac et Jonzac, est prévue du 24 au 28 avril 2023 et couvrira les arrondissements de Cognac, Jonzac, Saintes et Saint-Jean d’Angély avec une double ambition :

- d’accompagner et d’outiller les professionnels de la filière dans leurs recrutements, 

- de promouvoir les métiers (de la vigne au négoce) auprès d’un large public.

Plusieurs événements seront donc organisés sur les deux départements et les quatre arrondissements en faveur des entreprises et des publics :

• 24 avril : représentation à 19 h de la pièce de théâtre « un employé nommé désir » portée par le Club Les Entreprises s’engagent Charente-Maritime au Centre de Congrès de Jonzac (pour les employeurs)

• 25 avril : visites d’entreprises (à destination des collégiens)

• 26 avril : informations des entreprises de 8 h 30 à 10 h (intervention de la MSA) et de 18 h à 19 h 30 (inspection du travail, services fiscaux)

• 26 avril : ateliers autour de la détection de potentiels pour des demandeurs d’emploi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 16 h à la Maison de la vigne et des saveurs d’Archiac et à l’agence Pôle Emploi de Saintes

• 27 avril : visites d’entreprises (demandeurs d’emploi et conseillers Pôle Emploi, Missions locales)

• 28 avril : festival des métiers de la viticulture de Haute-Saintonge de 10 h à 19 h dans les jardins de la sous-préfecture de Jonzac 

vendredi 21 avril 2023

Chepniers/Fontaines d'Ozillac : concerts avec l’Ensemble Vocal Philomèle

L’Ensemble Vocal Philomèle, formé d’une trentaine de choristes issus de l’Ensemble Choral Philomèle, donnera prochainement trois concerts dans la région : samedi 6 mai à 20 h 45 à l'église de Chepniers ; dimanche 7 mai à 18 h à Fontaines d'Ozillac et lundi 8 mai à 18h à l'église de Saint-Michel dans la banlieue d'Angoulême. Il présentera des morceaux appartenant à la liturgie orthodoxe ainsi que des morceaux baroques et classiques.

• La chorale a été créée en septembre 1979 par son chef actuel, Alain Lechevalier. Elle rassemble à Paris une quarantaine de choristes amateurs, attachés à un répertoire varié qui est principalement constitué de motets avec un accompagnement instrumental. Elle participe à de nombreux concerts chaque année. 

Saintes : Rencontres nationales des Sports Antiques dimanche 7 mai

Le Pentathlon club de Saintonge organise les « Rencontres Nationales des Sports Antiques » dimanche 7 mai  dans la salle Jean Jaurès de Saintes, de 9 h 30 à 16 h 30. Accueillant des compétiteurs de toute la France, elles sont les secondes après celles organisées à Massy en 2022

Les sports historiques sont en train de faire une grande percée au sein de la Fédération Française de Pentathlon Moderne et le club de Saintes figure parmi les premiers affiliés. Les sports historiques sont issus de l'archéologie du geste, c'est-à-dire de la restitution du geste sportif adéquat à une pratique concrète et réelle au plus proche des conditions dans lesquelles l’activité se déroulait (jeux publics, duels) en fonction des traités et des sources archéologiques directes (les objets du sport ou leurs représentations) ou indirectes comme les textes. Les Rencontres Nationales des Sports Antiques sont l'occasion de pratiquer ces sports sous la forme d'une compétition amicale qui trouve sa place comme pratique sportive du XXIe siècle et démontre la possibilité de créer un championnat de France pour les sports reconnus dans la section Sports Historiques de la FFPM.

Le club est également connu pour sa participation aux animations historiques locales autour de l’Antiquité aux côtés de la société Acta, depuis plusieurs années.

Programme :

Les rencontres se dérouleront sur trois épreuves :

- Duel historique antique gaulois (appelé « Sénocatoï »). Il s’agit d'un duel à l’épée et au bouclier gaulois qui se joue en plusieurs manches.

- Combat de gladiateurs. Ce n'est pas un combat pour avoir un gladiateur vainqueur, mais une compétition entre équipes qui sont jugées sur la qualité et la sécurité des combats. 

- Athlétisme grec : course sans armes (« Hoplitodrome ») et saut (« lancer de soi-même »). Cette épreuve regroupe deux disciplines du pentathlon historique (la course collective sur deux longueurs avec contournement de poteau et le saut individuel en longueur sans élan, en cinq bonds et avec haltères grecques en mains)

L'épreuve d'athlétisme est ouverte à tous et toutes. Par contre, les épreuves de duel et de gladiature s'adressent à des compétiteurs expérimentés connaissant la pratique et ses règles.

« Cet événement s'inscrit dans l'héritage gallo-romain de la ville de Saintes » remarque Aurélien Comte, président du Pentathlon Club de Saintonge, École de gladiature de Saintes.

Venez nombreux assister à cette journée unique dans l'ancienne capitale de la Gaule Aquitaine !

Saintes/Conférence des Amis des Musées : Connaissez-vous Audubon, premier ornithologue du Nouveau Monde ?

La prochaine conférence des Amis des Musées de Saintes aura lieu vendredi 28 avril à 18 h 30 au Gallia de Saintes sur le thème : Audubon : Un tournant dans le dessin ornithologique ? par Lucille Bourroux.

La conférence sera suivie, à 21 h,  de la projection du documentaire Birds of America, ayant pour point de départ l'œuvre éponyme la plus célèbre d'Audubon. La conférencière, Lucille Bourroux, est attachée de conservation au Muséum de La Rochelle. Elle a été commissaire de l'exposition : Audubon, dessins de jeunesse, qui s'est tenue au Muséum en 2018. Si Jean-Jacques Audubon est peu connu en France, en revanche, aux Etats-Unis, ses travaux de naturaliste et de dessinateur sont célèbres. Son nom est donné à des écoles et à la plus importante société de protection de la nature.

• Entrée 8 € - Adhérents AMS et Gallia : 5 €. Informations au 06 46 44 85 63.

Saintes : Chalets gourmands en bordure de Charente cherchent des commerçants pour l'été

Pour les douces journées d’été, la Ville de Saintes est à la recherche de ses futurs « raviveurs de papilles »

Trois chalets de petite restauration poseront leurs valises au pied de l’arc de Germanicus du 3 juillet au 3 septembre. Un espace dédié aux gourmands qui voudront se restaurer tout en admirant la Charente.

Vous souhaitez faire découvrir vos produits aux touristes, aux habitants ?

Pour participer, c’est simple : contactez le service commerce avant le 11 mai 2023 à l’adresse suivante : service-commerce@ville-saintes.fr

Les chalets seront ouverts cet été de 10 h à 21 h du 3 juillet au 3 septembre pour un tarif de 50 € par semaine.

On vous attend !

jeudi 20 avril 2023

Marc Platevoet, sculpteur bronzier : Un univers attachant, singulier et pluriel !

Exposées à Jonzac, au cloître des Carmes, les œuvres de Marc Platevoet ont retenu l’attention. Elles semblent dire au visiteur : «  Viens, je t’invite dans le lieu où nous prenons vie. Vois notre berceau  ». La maison où elles naissent ne peut être que lumineuse et l’atelier un brin secret. Les personnages qu'imagine cet artiste sortent d'un monde parallèle. Un monde que nous avons croisé dans les contes, les rêves. Qu’importe l’interprétation pourvu que l’émotion soit au rendez-vous…

Marc Platevoet dans son atelier

Marc Platevoet a installé son atelier en Charente. Dans un village qui sourit au soleil dès que le printemps revient. Un beau jour, après avoir été éducateur, il a mis «  le doigt dans la sculpture  », une passion qui l’habitait depuis des lustres. Depuis, il crée des personnages qui s’inscrivent dans la fantaisie du mouvement. Sirènes tractant des hippocampes, elfes qui bravent les flots en clin d’œil au covoiturage, Elégante en Tour Eiffel, lampe au cœur lumineux, rhinocéros à roulettes, musique en chemin. Et tant d’autres créatures, animaux, oiseaux, poissons, végétaux ! De bronze composées, ces figures, qui privilégient esthétique et humour, appartiennent à l’imaginaire. Elles s’harmonisent autour de la terre, de l’air, de l’eau et du feu que l’artiste réunit en son atelier. 

La coulée du bronze, qui s’est déroulée l’autre samedi, assemblait ces "éléments" indispensables à la naissance d‘une œuvre : la conception de la future sculpture, la préparation pour son entrée dans l'antre de Vulcain ; une chauffe des matériaux initiaux (plus de 90 kg de cuivre et d’étain) selon un processus minutieusement codé, puis l’extrême chaleur à 1200 degrés, le creuset en graphite, l’élément incandescent qu'il abrite déposé dans les formes et enfin l’apaisement, autrement dit le refroidissement et le durcissement qui donnent vie à la pièce avant la touche finale qu'apporte l'artiste avec la patine. Tout se transforme : nous en avons eu la démonstration lors de cette opération qui nécessite une vraie dextérité : le creuset, une fois sorti de son habitacle ardent, pèse 80 kg ! Des amis de l’artiste, habillés de vêtements de protection, accomplissent cette tâche délicate qui consiste à verser la matière en fusion dans chaque moule. 

La fusion des métaux, rodée depuis des siècles, obéit à des règles strictes. Il fait chaud autour du four et la tension est extrême. Une fois les étapes accomplies, Marc Platevoet respire et explique les techniques : « En cire, les sculptures sont creuses au départ. Puis viennent les étapes que vous avez vues avec la coulée du bronze qui leur donnera forme. Extraites de leurs moules respectifs, elles feront l’objet d’une patine et d’un polissage ». Autrement dit, entre le projet initial et l’œuvre finale, un certain temps se sera écoulé ! « J’expose depuis des décennies. Je pourrais faire des bronzes comme on en voit dans les grands musées, en m’inspirant du XIXème siècle par exemple. Ce n’est pas ce que je recherche. L’inspiration me vient comme ça, c’est mon univers. Je ne peux pas me contenter de faire un cheval sans qu’il ne soit accompagné ! ». Les créatures naissent de l’idée que son concepteur a en tête. Avec patience, il cherche la mise en scène que ses doigts façonneront. Son travail est avant tout un plaisir qu’il offre aux visiteurs.

Coulée du bronze
Manœuvre délicate

Marc Platevoet laisse toujours ouverte la porte de la création. Avant le paradis perdu ou une autre dimension ! Les personnages s’animent naturellement dans son esprit jusqu’à trouver leur aboutissement. La vie n’est-elle pas de réserver des surprises  ? Ses voyages à lui sont intérieurs, ils lui permettent de s’évader et stimulent son inventivité. Son inspiration n’est pas celle des maîtres qui l'ont précédé. Elle est tout simplement là, dans la nature de sa demeure fleurie. Elle évolue à sa guise, sans faire de bruit et ne demande qu’à serpenter sur d'autres sentiers en suscitant de nouvelles audaces. Ainsi va la constante évolution. Parce que, contrairement à celle des volcans qui finit par se figer, cette lave reste en éveil. Dès lors, il suffit de raviver la flamme de la mémoire pour que s’animent des mondes oubliés !

Exposition au cloître des Carmes de Jonzac

En perspective, de prochaines expositions à Paris, en Corrèze où l'artiste est invité aux côtés de Nino Pajot, dessinateur et peintre, à Saint-Emilion, Vittel et en Allemagne. 

• Coulée du bronze : 

La méthode de coulage du bronze utilise divers métaux (cuivre, étain en particulier). Le mélange est soigneusement préparé lors de la chauffe et porté à 1 200 degrés. Les moules sont alors disposés et calés entre eux. On y verse le bronze liquide par l'orifice.

Une fois la coulée effectuée, on attend que les moules refroidissent pendant quelques heures, puis ils sont détruits pour faire apparaître la sculpture. Les finitions sont ensuite réalisées (polir, limer, poncer). La sculpture obtenue après la coulée est généralement de couleur jaune doré. Selon l'effet à obtenir, on peut appliquer différents produits pour oxyder le métal.

L'élément incandescent est versé dans les moules
 • Les amis artistes étaient présents. Parmi eux, Alain Villette (sculptures) dont l’atelier se trouve au Gond-Pontouvre ; Pierre Alexandre Poirier (taille de pierre, réhabilitation du patrimoine), Thomas Petit (sculpteur),
Battiste Charvolen (artisan forgeron à Fleurac). 

mercredi 19 avril 2023

Jonzac/Conférence aux Archives : Faire du vin aux XVIIe et XVIIIe siècles...

Les Archives Départementales de la Charente-Maritime proposent une conférence jeudi 27 avril à 18 h 30 à Jonzac : "Faire du vin aux VIIe et XVIIIe siècles, une forme de distinction au sein du monde rural, l'exemple du Bordelais" par Stéphanie Lachaud, maître de conférences en histoire moderne de l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux III

Entre les années 1650 et la fin de l’Ancien Régime, le vignoble bordelais connaît une période inédite d’essor et de transformations, liée à la prospérité de la ville de Bordeaux ainsi qu’à la forte demande en vins au niveau européen. Cette conférence se propose de montrer combien le vin se révèle un prisme d’appréhension intéressant d’une société rurale de l'Ancien Régime et de comprendre comment un si modeste territoire a permis de bâtir une si vaste réputation. Géologie, climatologie et géographie ne peuvent y parvenir seules. L’histoire apparaît tout aussi déterminante !

Infos pratiques : Site de Jonzac/Centre culturel Jean Glénisson : 81-83 rue Sadi Carnot / Contact : 05 46 48 91 13


mardi 18 avril 2023

Saintes/Conférence : Osez bifurquer ou comment choisir sa voie professionnelle face aux turbulences du monde ?

Mal-être au boulot ou burn-out ? Métier-passion ou réalisation de soi ? La rencontre-débat du 4 mai organisée au lycée Georges Desclaude mettra en lumière les parcours atypiques de deux femmes habitant la Charente-Maritime, Elodie Proust et Lydie Borjah. L'occasion de questionner ensemble notre rapport au monde du travail face à l'incertitude des lendemains. Rencontre à l'initiative de Terre Habitat 17 et l'ERIP de Saintonge, un service régional dédié à l’orientation et à l’évolution professionnelle pour tous.

Deux témoins au métier-passion

• Après des études en Sciences Politiques, Elodie Proust se consacrait au milieu culturel du côté de Nantes avant de se prendre de passion pour les métiers du bois. Installée à Saint-Sauvant, elle travaille sous la marque Sève Bleue.

Lydie Borjah, fille de fondeur dans la sidérurgie à Dunkerque, a laissé derrière elle vingt ans de service dans l’Education Nationale pour se consacrer au travail de la terre. Elle est devenue La Petite Maraichère Bio à Port d’Envaux.

L’animateur qui décrypte la transition humaine

Samuel Jules a 28 ans, et déjà un bagage de communicant et de facilitateur- animateur pour tout ce qui concerne les questions de transition. Suite à des études de stratégies et politiques de communication des organisations publiques, et ses premières expériences professionnelles dans les domaines culturels et environnementaux, Samuel Jules voyage et découvre la permaculture et son application dans les collectifs, dans les relations interpersonnelles. Coordinateur-facilitateur depuis 2021 au sein du tiers-lieu rural "A la Motte" à Saint-Saturnin-du-Bois (17), il se forme en parallèle aux techniques de facilitation et animation de projets coopératifs, expérimente accompagnements et ateliers: « Largement inspiré des principes de la permaculture que j'ai appris au Portugal en 2020, je crois profondément à l'efficacité des mécanismes de coopération et d'interdépendance propres aux écosystèmes naturels. A cela, j’ajoute une touche singulière, joyeuse et authentique : l'exploration et la pratique de l'improvisation, du clown-théâtre, de jeux coopératifs et sensoriels pour nous mener vers des expériences sensibles irréversibles de coopération et de "faire ensemble" ».

- Terre Habitat 17

Autour de sa devise « Habiter la Terre dans le respect de la nature et des hommes », l’association suit deux grands axes de "recherche-action’" : la terre pour recueillir, expérimenter, partager et diffuser les savoirs et savoir-faire ; l’habitat pour donner à voir, échanger, s’informer sur l’habitat écologique, y compris les économies d’eau et d’énergie. Fonctionnant sur le mode de gouvernance partagée (un conseil collégial), l’association collabore avec les acteurs locaux pour questionner notre rapport au monde. Elle met en place des rendez-vous de sensibilisation au vivant. Terre Habitat 17 fait partie du collectif Saintonge durable.

- L’ERIP

Julien Labracherie est responsable de l’ERIP de Saintonge, un service régional dédié à l’orientation et à l’évolution professionnelle pour tous, quel que soit l’âge et le statut : étudiant, salariés, fonctionnaires, demandeurs d’emploi. Sa connaissance des parcours et des outils d’accompagnement lui permet d’offrir conseils et soutien aux personnes en questionnement. Un service installé au cœur de la Mission locale de Saintes.

 Conférence-débat : jeudi 4 mai à 20h, auditorium du Lycée Desclaude à Saintes. Entrée et participation libres. Stands de livres et d’informations.

Jonzac : Attention, travaux en centre ville, pont de pierre fermé, « quatre semaines difficiles »

Dans le cadre du renouvellement des canalisations d'eau potable et d'assainissement, la municipalité lance des travaux importants en centre ville qui comprendront des tranchées de plusieurs mètres. Confiés à l’entreprise SADE CGTH, ils concernent les rues des Carmes et Ruibet Gatineau, c'est à dire l'entrée dans la cité quand on arrive du Sud (Montendre, Mirambeau). La circulation a été modifiée et le pont de pierre est désormais fermé. Les élus comprennent la gêne occasionnée par ce vaste chantier « mais nous devons réaliser ces travaux qui sont essentiels. Il y aura quatre semaines difficiles environ » souligne le maire Christophe Cabri. Il a rencontré les commerçants pour les avertir de la situation, conscient que ces derniers seront forcément concernés par les difficultés qu'auront les automobilistes à stationner, donc à se rendre dans leurs magasins. 

L'accès au Pont de Pierre, qui permet d'entrer en ville, est désormais impossible (sauf piétons)

Le calendrier initial a pris quelque retard. C'est seulement depuis le début de cette semaine que la signalétique a été installée à l'entrée du boulevard Denfert Rochereau, de l'avenue des Poilus et la rue Ruibet Gatineau. Pour accéder au cœur de ville, il faut dès lors emprunter l’avenue Gambetta (pont de la Traîne), tourner à droite au niveau du champ de foire, aller tout droit, prendre la rue Saint Gervais et à l’angle du cinéma Familia, on pourra soit filer tout droit par la rue Sadi Carnot, soit tourner à droite et remonter par la rue James Sclafer (porte de ville) ou la rue de Verdun (rue piétonne). 

Pour se rendre place du château et place de la République, on peut aussi utiliser la rocade. Un fléchage est réalisé pour faciliter la vie des usagers. A noter que dans le quartier des Carmes, le parking situé devant la médiathèque reste accessible (il risque toutefois d'être pris d'assaut). Pensons aussi à nos amis curistes qui ne connaissent pas la ville et risquent d'être un peu perdus...

Signalisation à partir du boulevard Denfert Rochereau, l'avenue des Poilus et la rue Ruibet Gatineau. A partir du boulevard Denfert Rochereau et de l'avenue des Poilus, il est possible d'aller en voiture jusqu'au parking de la médiathèque
Près des écoles primaires

Quartier des Carmes
Rue Ruibet Gatineau barrée
• Pour se rendre place du château par exemple :

Tourner à droite place du Champ de Foire
Prendre la rue Saint Gervais
Au pied du cinéma, on pourra soit filer tout droit par la rue Sadi Carnot, soit tourner à droite

• L’entreprise SADE CGTH est autorisée à occuper temporairement les rues Carmes et Ruibet Gatineau. Pendant toute la durée des travaux et selon les interventions, la réglementation de la circulation et du stationnement des véhicules pourra être modifiée temporairement.

• En cas de besoin, les services de secours et d'intervention pourront emprunter à contresens les rues Sadi Carnot, des Carmes, de Verdun et Ruibet Gatineau. Si nécessité, l’accès à la rue des Mégisseries s'effectuera via le camping municipal, rue du Lycée. 

• Pour les besoins des travaux, une zone de stockage des matériaux, une zone de vie ainsi qu'une zone de stationnement pour les différents véhicules de chantier ont été installées derrière le Cloître des Carmes, côté rue Ruibet Gatineau. Un dispositif de clôtures délimite le périmètre des différentes zones afin de garantir la sécurité des personnes.