Depuis la crise sanitaire qui marquera la première moitié du XXIe siècle dans les livres d’histoire, nos vies ont été modifiées, bouleversées. Chez les jeunes en particulier. Afin de les accompagner dans leurs études et leur garantir des perspectives d'insertion, le Gouvernement a élaboré une stratégie fondée sur des dispositifs visant à les soutenir dans leurs études et faciliter leur entrée dans la vie active. En poste à la sous-préfecture de Jonzac, Iman Mezraï apporte son témoignage
Iman en poste à la sous-préfecture de Jonzac |
« Chaque possibilité d’évoluer professionnellement est enrichissante »
Installée en Saintonge depuis les années 2000, Iman Mezraï a appris de sa famille « le respect et la tolérance ». « Etre positive également » ajoute-t-elle. Elle fréquente le collège et le lycée de Jonzac, où sa mère enseigne, avant de privilégier à Bordeaux une filière "droit et enjeux contemporains". Après une première expérience dans l’immobilier, elle envisage d’entrer dans la fonction publique.
Répondant à plusieurs annonces, une main se tend à la sous-préfecture de Jonzac quand elle est recrutée en service civique. Elle est alors chargée de l’accueil téléphonique, de celui du public, et du courrier. Un contrat de remplacement lui est proposé lorsqu’un poste se trouve vacant au sein de l’équipe. Dès lors, Iman est affectée au pôle départemental des armes. Elle assure l'instruction et le suivi des dossiers liés à la détention d'armes (enregistrement, déclaration, autorisation, carte européenne, saisie, dessaisissement) et à l'agrément des armuriers pour l'ensemble du département de la Charente-Maritime. « Cette activité m’intéresse. Le matin, je pars travailler avec plaisir à sous-préfecture de Jonzac où j’ai été très bien accueillie par Mme la sous-préfète, Estelle Leprêtre, et le personnel. J’apprécie qu’une chance m’ait été offerte. C’est pourquoi je conseille à ceux qui liront ces lignes de ne pas hésiter à effectuer un service civique. Chaque possibilité d’évoluer professionnellement est enrichissante » déclare-t-elle.
Bien que l’époque que nous traversons entraîne parfois de la mélancolie, Iman, âgée de 21 ans, garde les pieds sur terre. Elle reste confiante en l’avenir d’autant que bientôt, de nouvelles libertés permettront de retrouver la vie culturelle, les cinémas, la joie d’être ensemble tout simplement…
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