Samedi matin avenue Gambetta. On se presse au numéro 52 où Jean-Philippe Machon, maire sortant et candidat aux prochaines Municipales, inaugure sa permanence. Un tivoli a été dressé sur le trottoir où sont réunis, autour d’un verre de l’amitié, ceux et celles qui le soutiennent. Les observateurs aussi, curieux de sentir l’atmosphère particulière qui entoure la campagne et glaner ces petites phrases qui alimenteront les conversations.
Jean-Philippe Machon est déterminé : s’il repart, c’est qu’il veut mener à bien les grands projets initiés depuis son élection en 2014 : « Il faut du temps pour que les dossiers aboutissent. Six ans, c’est court finalement ». Parmi eux, se trouve le site Saint-Louis où Linkcity prévoit des aménagements conséquents, hôtel, résidence et autres transformations. Cette perspective ne fait pas l’unanimité puisque les opposants à cette (quasi) privatisation du site font entendre leurs voix depuis des mois. De tout cela et bien sûr de l’amphithéâtre, d’un musée dédié au gallo-romain et de la base de la Palu, il sera question lors des prochaines réunions.
Un tivoli pour saluer l'occasion ! |
Jean-Philippe Machon estime que la situation actuelle rappelle celle des années 30 où la crise avait provoqué une forte montée du chômage et des prix ainsi qu’une baisse de la production industrielle. Contexte qui avait favorisé la montée des extrêmes. « C’est pourquoi nous devons nous mobiliser et nous impliquer sur le terrain » dit-il. Il n’hésite à se projeter en 2026 (c’est-à-dire dans six ans) pour que « Saintes soit belle, durable et vivante » (son slogan).
Pour l’heure, on ignore la composition de sa liste, mais on devrait y retrouver des membres de son équipe actuelle, Nelly Veillet, Céline Viollet, Liliane Arnaud, Jean-Pierre Roudier, Christian Schmitt, Marcel Ginoux… ainsi qu’une nouvelle venue - à ses côtés tout au moins - Marie-Ange Lamouroux.
Jean-Philippe Machon a reçu le soutien de la République en Marche en la personne du député, Jean-Philippe Ardouin. Il cite les parlementaires républicains, le député Didier Quentin, les sénateurs Corinne Imbert et Daniel Laurent. Se disant sans étiquette, plutôt centriste et favorable au rassemblement, il ne serait pas contre l’appui des Républicains.
A droite, Marcel Ginoux |
Jean-Philippe Machon interviewé par Xavier Roujas |
A gauche de la photo, Jean-Pierre Roudier |
L'avocate Marie Ange Lamouroux rejoint Jean-Philippe Machon (elle a déjà siégé au conseil municipal) |
Jean-Philippe Machon et sa directrice de campagne, Michèle Lataillade |
• Jean-Philippe Ardouin de La République en Marche
soutient Jean-Philippe Machon• Aux Municipales de 2014, Jean-Philippe Ardouin a rejoint la liste du maire socialiste sortant Jean Rouger (10,76% des voix au premier tour).
Aujourd’hui, le député de la République en Marche, élu en 2017, soutient la liste de Jean-Philippe Machon. Une position qu’il explique devant la caméra de Xavier Roujas : « Personnellement, je raisonne "territoire". Je suis un élu national mais à un moment donné, on ne mélange pas tout. C’est la valeur des hommes qui compte et jusqu’à présent, la municipalité sortante a bien réussi. Il faut aller plus loin avec de grands projets comme l’Action Cœur de Ville. Saintes va bénéficier de millions d’euros et le parlementaire que je suis y est pour quelque chose aux côtés du ministre Julien Denormandie ».
• La permanence est située au 52 de l'avenue Gambetta : « Le choix a été fait de s’installer sur la rive droite de Saintes car la Charente n’est pas une frontière entre "deux villes" mais le lien entre les deux rives. Saintes est une seule et même entité ».
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