jeudi 9 août 2018

La circulation sur la presqu'île d'Arvert observée à la loupe

Une cinquantaine de personnes sont actuellement mobilisées au bord des routes, dans huit communes de la presqu'île d'Arvert, pour analyse le trafic routier


Placés sur les principales voiries du secteur, les enquêteurs relèvent les cinq premiers caractères de chaque plaque d'immatriculation, ce qui permettra par la suite de déduire le parcours des véhicules (voitures, camions, motos, camping-cars) ayant circulé le 8 août en fin de matinée et en fin d'après-midi au sein de la zone d'étude. Ce dispositif est complété par un comptage automatique des véhicules pendant dix jours et l'installation de caméras placées aux principaux carrefours.
Toutes les données recueillies permettront d'effectuer une modélisation informatique très pointue du trafic routier en période estivale sur la presqu'île d'Arvert. Réalisée par la société Ingénierie Sécurité Routière, cette étude a été commandée par la Communauté d'Agglomération Royan Atlantique pour mieux connaître les différents flux de circulation (automobiles et cycles) ainsi que les pratiques de stationnement sur le secteur du massif de la Coubre. Pendant l'été, celui-ci est, en effet, confronté à différents problèmes liés à la protection de l'environnement (comment protéger un espace naturel sensible soumis à une forte fréquentation), à la mobilité (difficultés de circulation et de stationnement) et à la sécurité (accidents routiers, obstacles à l'intervention rapide des secours).
La modélisation dynamique des données servira ensuite aux élus pour simuler l’impact de différents projets tels que la suppression d'un feu rouge, la création d’une infrastructure nouvelle ou la fermeture temporaire d'un axe routier.
Cette enquête se poursuivra vendredi 10 août par le comptage des vélos circulant sur la presqu'île d'Arvert ou stationnés dans les 1400 places qui leur sont réservés dans le massif de la Coubre.

1 commentaire:

Alain PERIGAUD a dit…

Opération sans impact sur la circulation (ralentissements, bouchons...) qui ne peut être que salutaire. Nos routes, surtout en forêt, sont saturées l'été, c'est récurrent.