« Chers casseurs,
Permettez-moi un mot pour exprimer un souhait.
Aujourd'hui vous êtes jeune, révolté mais demain, vous aurez je l'espère un métier et surtout une famille. Vous serez papa. Je vous souhaite de ne jamais recevoir un jour un appel de cette police que vous aimez tant, pour vous avertir que votre enfant a été renversé par une voiture. Qu'il est grièvement blessé, qu'il a été transporté en urgence à l'hôpital et que l'équipe médicale essaye de le sauver au bloc opératoire.
Je vous souhaite de ne jamais faire comme tous les parents, de vous asseoir dans une salle d'attente, angoissé, vous demandant si vous allez revoir votre enfant.
Et pendant cette attente insupportable, vous percevrez peut-être des cris de manifestants au loin... mais vous n'y prêterez pas vraiment attention, votre cerveau de papa ne pensera qu'à son enfant. Jusqu'au moment où vous verrez l'équipe chirurgicale sortir du bloc parce que des gens qui ressemblent à celui que vous étiez il y a quelques années se sont mis à casser les vitres du bloc opératoire dans lequel on essayait de sauver votre enfant.
Et là, je vous souhaite de ne jamais ressentir cette colère qui prend le dessus et qui vous donne envie d'aller casser la gueule aux casseurs...
Allez, un peu de patience, on en reparlera dans quelques années quand vous serez papa »...
Aujourd'hui vous êtes jeune, révolté mais demain, vous aurez je l'espère un métier et surtout une famille. Vous serez papa. Je vous souhaite de ne jamais recevoir un jour un appel de cette police que vous aimez tant, pour vous avertir que votre enfant a été renversé par une voiture. Qu'il est grièvement blessé, qu'il a été transporté en urgence à l'hôpital et que l'équipe médicale essaye de le sauver au bloc opératoire.
Je vous souhaite de ne jamais faire comme tous les parents, de vous asseoir dans une salle d'attente, angoissé, vous demandant si vous allez revoir votre enfant.
Et pendant cette attente insupportable, vous percevrez peut-être des cris de manifestants au loin... mais vous n'y prêterez pas vraiment attention, votre cerveau de papa ne pensera qu'à son enfant. Jusqu'au moment où vous verrez l'équipe chirurgicale sortir du bloc parce que des gens qui ressemblent à celui que vous étiez il y a quelques années se sont mis à casser les vitres du bloc opératoire dans lequel on essayait de sauver votre enfant.
Et là, je vous souhaite de ne jamais ressentir cette colère qui prend le dessus et qui vous donne envie d'aller casser la gueule aux casseurs...
Allez, un peu de patience, on en reparlera dans quelques années quand vous serez papa »...
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