jeudi 18 juillet 2019

Mortagne : Les œuvres de Paule-Monique Allard à la maison d'hôtes de la Rive

Pascale et Stéphane Cotier, propriétaires de la maison d'hôtes de la Rive à Mortagne, accueillent des tableaux de Paule-Monique Allard. Cette présentation a lieu en partenariat avec l’association PM Allard qui gère le fond d’œuvres de cette artiste-peintre qui a, pour objectif, d’apporter son soutien à des actions sociales et humanitaires. 
Vous souhaitez les découvrir ? Contacter Pascale Cotier 24 Quai de l'Estuaire au 05 46 97 85 79. La visite vaut le détour. 



 La biographie de Paule-Monique Allard :

Née en juin 1936 sur les rives du Saint-Laurent, à Rimouski au Canada, elle grandit dans une famille d'artistes, de musiciens, de peintres, de sculpteurs depuis quatre générations. Elle prend des cours de dessin au centre des Arts Visuels de Westmount à Montréal, de peinture au centre d'art Saidye Bronfman et au Musée des Beaux-Arts de Montréal avant de fréquenter un atelier libre et participer à des workshops. Elle expose à maintes reprises au Festival International des Arts de Québec, au Palais des Congrès de Montréal, à Sherbooke, Perce, Brossard, St Jérôme, St Eustache, ainsi que dans de nombreux autres lieux !
A l'âge de 50 ans (suite à la perte de ses parents) elle sent qu'elle doit aller plus loin, au delà de l'impossible. Elle vend tout, sa sécurité, son confort et choisit de traverser l’Océan Atlantique pour retrouver la terre de ses ancêtres, la France. A Royan, sur la côte, elle installe son atelier. A ses débuts, elle laisse l'inutile pour retrouver l'essentiel... elle quitte tout pour mieux se retrouver... et s'impose le silence (ni radio, ni télévision) pour ne pas subir les influences et mieux s'entendre penser ! Ce silence la conduira vers ce qu'elle intitulera "la technique de la peinture sculptée" et affirmera son propre style.
Cette période française, de son arrivée en France en août 1987 à son décès en août 2010, se caractérise par une production optimiste et lumineuse ; témoignage vibrant d'un esprit éveillé refusant de se laisser assombrir par la maladie qui fatiguait son corps. Vieille compagne qui depuis sa prime enfance ne l’a pas quittée ; mais sans jamais l’empêcher. L’empêcher d’aimer, l’empêcher de peindre, l’empêcher de créer !
Ce combat sans violence et sans résignation rejaillit dans la peinture empreinte d'une profonde spiritualité : la matière est toujours subordonnée à la lumière avant de se fondre en un mouvement sensuel. Comme un hymne à la vie, c'est la lumière, avec son point d'entrée unique dans chaque toile, qui crée le mouvement, le volume, la transparence et une inépuisable variation de tons, d'harmonies, un arc-en-ciel infini. La lumière a trouvé son expression, son langage.
Reflet de notre beauté intérieure, Paule-Monique Allard exprime notre essence, majestueuse, intense, lumineuse.

• Paule-Monique Allard : « Il faut avoir vécu au moins cinquante ans, accumulé les expériences, emmagasiné les images, découvert la liberté, rencontré le bonheur et accepter de dire... dire avec son pinceau... au rythme de la beauté, la cadence de ses émotions. Il n'y a pas de secret, il n'y a que l'authenticité, il ne faut pas chercher, il faut ETRE... ETRE sans réserve, sans contrainte. Le jour où on découvre qu'on a un certain potentiel, ne pas hésiter à se soustraire de l'inutile, additionner de silence, diviser les distractions et multiplier les gestes essentiels pour produire en abondance. Vivre en harmonie avec soi et avec les autres procure une sérénité qui assure une main ferme, le geste énergique, et surtout être déterminée à défier l'impossible. C'est la vie qui m'a sculptée ainsi, je n'invente rien, j'exécute !». 

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