lundi 8 juillet 2019

Saintes/Municipales 2020 : Un premier tour de piste


Depuis que la République en Marche s'est imposée dans le paysage politique français, les partis classiques qu’étaient la gauche (PS) et la droite (LR) sont un peu chamboulés. Les élections municipales de mars 2020 tiendront compte de cette nouvelle donne… d’autant que le Rassemblement national, fort de ses bons résultats aux Européennes, pourrait y présenter une liste. On en saura plus après les vacances. Tour d’horizon des potentiels candidats...

• Le premier à s’être déclaré est Pierre Dietz en mars dernier.
Sa démarche est collective, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il consacre sa vie professionnelle au sport (il enseigne à la faculté des sciences du sport de Poitiers). Pourquoi cet ancien adjoint de Jean Rouger se présente-t-il aux élections municipales de 2020 ? En toute franchise, le contexte de 2014 était trop compliqué : Une primaire socialiste dont Isabelle Pichard était sortie gagnante ; Jean Rouger, maire sortant, désavoué par le vote des militants PS et un seul candidat à droite, Jean-Philippe Machon.
Fort de cette expérience où rien n’est gagné d’avance, Pierre Dietz avance prudemment, en mettant en avant un état d’esprit différent en politique : « quand on est soutenu par un parti, on vous impose parfois des idées, mais toujours des personnes. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est de m’entourer d’hommes et de femmes prêts à s’investir dans l’intérêt de la cité ». 

• De par la teneur de ses discours actuels, Jean-Philippe Machon affiche une ambition laissant supposer une candidature en 2020. Vendredi dernier, lors de l’inauguration de l’avenue de Saintonge par exemple, il a déclaré que tous les travaux annoncés durant la campagne de 2014 avaient été réalisés. Une façon de dire que son équipe a tenu ses engagements ! A cette occasion, s’il était entouré des élus de droite du département (D. Bussereau, Daniel Laurent, Michel Doublet, Corinne Imbert, etc), on ignore s’il portera une étiquette politique en mars prochain. « Si je viens à me représenter, ce sera dans l’objectif de poursuivre la transformation et la revitalisation de Saintes » explique-t-il.

• Bruno Drapron, ex adjoint UDI, s’est désolidarisé de Jean-Philippe Machon. Ayant rendu ses délégations d’adjoint aux sports, il a les coudées franches pour conduire une liste centriste en mars 2020. Peut-être fera-t-il alliance avec des Radicaux ? A suivre.

• Pour cette municipale, il serait logique que la République en Marche ait une liste. Un nom ressort d’une consultation qui a eu lieu la semaine dernière au comité LREM de Saintes, celui d’Alexandre Renoux, chargé de l’organisation des Européennes en Charente-Maritime. A suivre…

• A gauche, le nom de Serge Maupouet (actuel conseiller municipal MRC de l’opposition) revient dans les conversations. Pour l’instant, outre sa forte implication aux séances du conseil municipal, il organise (avec ses amis) des consultations citoyennes sur des sujets importants pour l’avenir de la cité.

• Forts de leurs bons résultats aux Européennes, les Verts devraient conduire une liste. On pense bien sûr à Stéphane Trifiletti pour la mener.

• Le Rassemblement National proposera-t-il une liste comme il le fait déjà à Royan par exemple ? A voir…

• Idem pour l’extrême gauche, Parti communiste, France Insoumise.

• Quid de Pierre Maudoux, ce dentiste bien connu, qui se présente régulièrement aux élections de Saintes et apporte son point de vue (intéressant) sur le fonctionnement de la cité ? « Ma candidature pour 2020 est officielle depuis avril 2018. Entouré d'une équipe dynamique, je suis en réalité le premier candidat déclaré pour l'élection de Saintes 2020 ! » explique-t-il.

A suivre !

1 commentaire:

le blog de Denys Piningre a dit…

Premier tour de piste ?
Et effet, les noms semblent correspondre à ce "que l'on sait", plus ou moins, des intentions des uns et des autres.
Pourtant, il faudrait mentionner que le Club citoyen, initiative menée depuis plusieurs années par Serge Maupouet et d'autres autour de lui, a vocation à fédérer des citoyennes et des citoyens autour d'un projet, auquel de nombreuses organisations et personnalités associatives, de la gauche de transformation sociale, économique et écologique, semblent vouloir apporter leur soutien.
En effet, on en saura très certainement beaucoup plus à la rentrée.
D'ici-là, gageons que ça chauffera (été oblige) sous les chapeaux de paille des prétendants...
Denys P.