vendredi 21 novembre 2014

Le financier, le savetier et Jonzac city !

Sur une mise en scène de Frédéric Veys et de Laurent Dubost, la nouvelle version du Financier et du Savetier d’Offenbach était présentée à Jonzac dans le cadre des Feuillets d’automne. 

Cette opérette bouffe, au thème satirique et drôle, n’a pas pris une ride. Qu’on vive à l’époque de La Fontaine, sous le Second Empire ou au XXIe siècle, l’argent est roi ! Tant il vaut mieux faire envie que pitié !
Bélazor va l’apprendre à ses dépens, lui qui lorgne le cours des marchés dès potron minet. Voilà qu’un pauvre cordonnier veut épouser sa fille (qui n’est pas insensible à ses charmes). Mais quelle richesse peut-il apporter dans la corbeille de mariage ? Pauvre cordonnier t’es bête, qu’est-ce que t’as dans la tête ?
On devrait toujours se méfier des apparences : l’ami Larfaillou l’a bien pleine précisément ! Profitant d’une mise providentielle offerte par Bélazor, il se met à boursicoter et à euros empocher. Devenu riche, le beau-père ruiné, il fait alors un excellent prétendant et séduit sans épines la belle Eglantine.

L'histoire d'un savetier qui devient riche. sans le vouloir vraiment..

Au terme de ce spectacle haut en couleurs (un brin sportif car il conjugue textes et chants), la compagne Colorature a répondu aux questions du public. La pièce a été créée au théâtre du Tambour Royal en 2010 à Paris avant de remporter un beau succès au Festival d’Avignon. « L’histoire du financier et le savetier n’a rien perdu de son actualité. Elle est d’une étonnante modernité et trouve à notre époque mille résonances avec les affaires qui défraient la chronique » souligne à juste titre Jeanine Belot, coordonatrice des Feuillets d’automne.

Comment convaincre Bélazor ?
Qui c'est, le plus beau avec son costume en soie sauvage ?

Bravo à cette Compagnie haute en couleurs et en talent
Photos Nicole Bertin

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