dimanche 16 mai 2010

Elections municipales de Royan :
Le point de vue
de Jean-Pierre Tallieu,
président de la CDA


Le président de la Communuaté d'Agglomération du Pays Royannais répond à nos questions


Le fait que les Royannais doivent revoter vous surprend-il ?

Cette vague était attendue. Au fil des mois, la vie municipale royannaise s’écrivait en pointillé et les nombreux articles de presse qui ont été publiés ont mis en exergue les difficultés rencontrées par Didier Quentin lors des conseils municipaux. Les choses ne s’améliorant pas, de nouvelles élections étaient prévisibles. Ce n’est donc pas une surprise…

À votre avis, quelles sont les raisons de la fracture qui divise la majorité de Didier Quentin ?

Ce n’est pas facile de tout comprendre sur ce territoire ! Aux dernières municipales, Didier Quentin avait constitué une liste de rassemblement. En fait, et dès que le conseil a été élu, cette liste de rassemblement a révélé de féroces divisions. Seuls les acteurs en interne de cette affaire peuvent dire pourquoi le climat s’est dégradé et pourquoi les uns se sont dressés contre les autres. Le conflit, qui n’en était pas un au début, a enflé à coups de petites phrases et de mauvaises pensées, si l’on peut dire. La situation ne pouvait que devenir conflictuelle.

Existerait-il des contentieux plus anciens ?

Non, je ne le pense pas. Le problème est simple et d’actualité. Les colistiers de Didier Quentin, qui s’entendaient lors de la campagne des municipales, ont affiché leurs différences quand ils ont été élus. À tort ou a raison, des divisions sont apparues.
Si l’on prend du recul, on s’aperçoit qu’il existe un micro climat à Royan. Certaines vieilles habitudes ont la vie dure. C’est comme un hoquet chronique qui aurait du mal à passer.

La Communauté d’Agglomération du Pays royannais va-t-elle pâtir de ces querelles de personnes ?

En ce qui concerne la gestion, il n’y a pas de problème. Par contre, l’ambiance serait plus agréable si tout le monde s’entendait bien. Henri le Geut est vice-président de la CDA, chargé des finances. Je ne m’en plains pas, il travaille honnêtement. Didier Quentin, quant à lui, est une relation de longue date puisque nous avons été au lycée ensemble. Quels que soient les résultats de cette nouvelle élection, je reste serein et je travaillerai avec les élus à venir. La position de l’agglomération est apolitique. L’ouverture est importante et toutes les sensibilités y sont représentées.

Pensez-vous que Philippe Most puisse revenir sur la scène ?

Il ne semble pas être demandeur, mais s’il est sollicité, pourquoi pas ? C’est un peu comme avec les apparitions de la Vierge, on n’est jamais sûr de rien.

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