Photo archives 2014 : Claude Belot aux côtés de Jacky Queysson, Daniel Laurent, Bernard Louis Joseph, Christophe Cabri et Chantal Guimberteau |
Quelles que soient les opinions, il est bon pour le débat démocratique que différents "courants" puissent s’exprimer. La présence d’une nouvelle génération d’élus au sein de la CDCHS (129 communes au total) est le signe d’une relève dynamique qui souhaite être force de propositions. De la vitalité, de l'imagination, n’est-ce pas le chemin tracé par Claude Belot depuis les années 1990 ?
Claude Belot président
Nombre d’élus délégués à la CDCHS 158, votants 157, 152 exprimés
Résultats : Claude Belot 110 voix, Emmanuel Festal 42, blancs 4, nul 1.
Claude Belot conserve les commandes et le score qu'il a obtenu démontre la confiance et l'estime que lui porte une majorité d’élus. Le président a du pain sur la planche pour les six ans qui viennent. Des idées, il n'en manque pas ! Le budget global de la CDCHS approche les 38 millions d’euros. Cette "grosse structure" a de nombreux projets en perspective (économie, pépinière dédiée à l'aéronautique, énergie, environnement, etc). A noter la construction d’un nouveau quai de transfert des ordures ménagères à Jonzac situé derrière la déchetterie et la Maison du kaolin à Montguyon.
Nous sommes un certain nombre à avoir pris des responsabilités au moment des élections municipales et même avant, soit comme conseillers municipaux, soit comme entrepreneurs ou encore comme responsables d’associations qui sont les forces vives de ce territoire. L’ensemble de ces engagements montre que nous avons tous foi en l’avenir de notre territoire. Dans une période qui s’annonce difficile, nous sommes nombreux à vouloir partager les responsabilités actives des élus de notre secteur, tous animés par le besoin de participer aux meilleures décisions pour l’avenir de la Haute-Saintonge ».
• Election des vice-présidents dont le nombre passe de 7 à 10 avec une plus large présence du Sud-Saintonge. Les secteurs d’Archiac et de Mirambeau sont, quant à eux, moins représentés dans ce bureau :
1) Jean-Michel Rapiteau (maire d’Orignolles) 126 voix, 24 blancs et 7 nuls,
2) Jacky Queysson (maire de Saint-Genis) 112, 37 blancs, 8 nuls,
3) Jacky Botton (maire de Pons) 130, 31 blancs, 6 nuls,
4) Patrick Giraudeau (maire de Montendre) 132, 20 blancs, 4 nuls,
5) Marie-Catherine Prévot (maire de Saint-Hilaire du Bois) 130, 26 blancs,
6) Brigitte Quantin (maire de Saint-Aigulin) 131, 23 blancs, 2 nuls
7) Bernard Maindron (maire d’Allas-Champagne) 138, 17 blancs, 20 nuls,
8) Christine Bureau (conseillère départementale Pons/Pérignac) 128, 24 blancs, 4 nuls,
9), Christophe Cabri (conseiller départemental Jonzac) 128, 22 blancs, 4 nuls,
10) Bernard Seguin (conseiller départemental Montendre/Messac) 128, 22 blancs, 4 nuls.
L'enveloppe budgétaire consacrée aux indemnités des élus s'est élevée à 191.529 euros en 2019. La somme inscrite en 2020 est de 218.000 euros. Cette augmentation de 14% est liée à la présence de trois vice-présidents supplémentaires.
Petit retour en arrière (intéressant) sur l’élection de Claude Belot en 2014 à Montendre :
Article publié en avril 2014
C’est à Montendre, chez le maire socialiste Bernard Lalande, que Claude Belot, sénateur maire UMP de Jonzac, a été réélu président de la Communauté de Communes de Haute Saintonge mercredi dernier. Un geste symbolique visant à démontrer qu’au-delà des tensions électorales, la région de Haute Saintonge incarne une tradition radicale bien ancrée, incarnée dans le passé par des personnalités comme Emile Combes ou Michel Crépeau.
Ceux qui s’attendaient à ce qu’il y ait au moins deux candidats à la présidence de la Communauté de Communes de la Haute Saintonge, l’une de droite, l’autre de gauche, ont été déçus. D’ailleurs, c’est Bernard Lalande en personne - l’un des rares maires socialistes du Sud Saintonge - qui présenta la candidature de Claude Belot au poste de président, fonction qu’il exerce depuis 1992.
Le maire de Montendre expliqua sa position : « j’ai assisté à la naissance de la CDCHS. Nous allons tous dans le même sens, celui du développement et agissons dans un respect mutuel ». S’il a parfois « avalé des couleuvres », déclaration faite lors d’une réunion de Fabienne Dugas Raveneau à Pons, il préfère ne garder que l’aspect positif des choses. D’où ce « gommage » des appartenances politiques qui aurait sans doute des difficultés à trouver son accomplissement en d’autres sphères. Mais ici, en Haute Saintonge, Claude Belot se comporte en chef d’entreprise.
Depuis 1959 !
Une fois réélu, c’est avec enthousiasme que Claude Belot évoqua son parcours : « Je me présente à cette élection pour la dernière fois. Mes débuts remontent à mars 1959, certains d’entre vous n’étaient pas nés ! Depuis, je n’ai pas arrêté d’avoir des responsabilités d’intérêt général sur ce territoire. A une époque, on nous annonçait une désertification programmée. La Saintonge, qui était agricole, ne comptait que 20.000 habitants. Sur Jonzac, la taille d’une exploitation était de 8 hectares. Aujourd’hui, elle est de 100. Notre travail a été d’assurer la reconversion de la Haute Saintonge dans le respect des élus qui la composent. L’essentiel est que nous allions de l’avant ».
En 1975, Louis Joanne, député maire de Chevanceaux, présidait le Contrat de Pays. Claude Belot lui succéda en 1989 avant que ne soit portée sur les fonts baptismaux la Communauté de Communes de Haute Saintonge, inaugurée par René Monory en 1992. Ex député de Jonzac, Philippe Marchand, alors chargé des collectivités locales au Gouvernement, avait donné un sacré coup de main. « Cette loi, qui consistait à réunir des communes, paraissait folle ! En Haute Saintonge, nous avons choisi de constituer un vaste ensemble. La CDCHS a 21 ans, 3 mois et 17 jours ; elle compte 131 communes depuis l’entrée de Pons au 1er janvier dernier. Ce qui me fait plaisir, c’est que nous ne nous sommes pas trompés. Actuellement, la taille des CDC a beaucoup progressé, ce qui leur permet d’avoir des projets au lieu de s’entretuer ». Et de citer l’exemple de Saint-Jean d’Angély où le nouveau maire, Françoise Mesnard, a été l’élue-référente de la Région à la CDCHS.
Des ressources amputées de 15 %
Le président en profita pour fixer les règles des six ans à venir. La CDCHS n’a pas pour compétences les écoles ou les routes : « nous privilégions le développement. Ici, il y a une myriade de petites structures, souvent familiales. A leurs côtés, les pépinières permettent aux sociétés de démarrer ». Après Montendre, Saint-Genis et La Génétouze (véhicules du futur), Jonzac et Mirambeau suivront : « Invoquer le Saint-Etat pour avoir de l’argent, c’est fini. Nous devons prendre notre destin en main ». Plusieurs volets seront développés dont les énergies nouvelles, le tourisme qui est devenu une réalité économique, l’animation, la culture, le patrimoine (dont les églises romanes), tout en forgeant l’identité saintongeaise. S’y ajoutent l’entretien de rivières, le balisage des sentiers de randonnée, le traitement des déchets devant aboutir à de nouvelles filières (méthanisation, économies d’énergie, etc).
Si elle n’a pas de dette (à l’exception de Pons qui doit rembourser des bâtiments industriels, de l’ordre de 700.000 euros, dont les annuités sont couvertes par des loyers), la CDCHS devra apprendre à se débrouiller seule. En effet, elle sera amputée de 15% de ses ressources habituelles par rapport en 2014, soit 230.000 euros environ. Le Premier Ministre, Manuel Valls, n’a pas caché que l’escalade des dépenses des collectivités locales devait s’arrêter, d’où des coupes rases face à « un pays qui vit aux dessus de ses moyens ».
« Comme nous n'augmenterons pas les impôts, nous allons faire preuve d’imagination. Bien sûr, il faudra se serrer la vis. Nos services aideront les communes à constituer leurs dossiers, mais il ne sera pas question de se substituer au Conseil général ou au Conseil régional » déclara le président. Les élus ont compris le message. Restent tout de même les fameuses réserves parlementaires qui peuvent s’avérer bien utiles, ne serait-ce qu’au moment des Sénatoriales !
Rappelant que les commissions sont ouvertes, Claude Belot invita les élus à y travailler nombreux à l’essor de la CDCHS : « soyez des forces de propositions ». Bref, chacun devra s’impliquer.
• Election du président et des sept vice-présidents : Sans surprise, Claude Belot a été réélu président. Il obtient 140 voix (161 exprimés, 155 votants, 11 blancs, 2 nuls, 1 voix Daniel Laurent, 1 voix Jean-Michel Rapiteau) ; 1er vice-président : Jean-Michel Rapiteau 137 voix (155 exprimés 138 votants, 15 blancs, 2 nuls, Lalande 1 voix) ; 2e vice-président : Bernard Lalande 134 voix (155 votants, 135 exprimés, 14 blancs 1 voix Rapiteau) ; 3e vice-président : Daniel Laurent 143 voix (156 votants, 144 exprimés, 7 blancs, 5 nuls) ; 4e vice-président : Jacky Quesson 131 voix (155 votants, 131 exprimés, 20 blancs, 4 nuls) ; 5e vice-présidente : Chantal Guimberteau : 143 voix (154 votants, 143 exprimés, 10 blancs, 1 nuls) ; 6e vice-président : Francis Savin 145 voix (155 votants, 145 exprimés, 9 blancs, 1 nul) ; 7e vice-président : Bernard Louis-Joseph 137 voix (155 votants, 137 exprimés, 13 blancs, 5 nuls).
• De 131 communes, la CDCHS en compte aujourd'hui 129, Rouffiac et Montils (secteur de Pons) ayant rejoint la CDA de Saintes.
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