Législatives, ça balance pas mal à Royan ! Christian Gerin : « Je n'ai jamais proféré de propos violents sur Israël. Cette polémique a été créée artificiellement dans un bureau parisien »

La vie de Christian Gerin, candidat sur la cinquième circonscription, n’est pas un long fleuve tranquille. Pressenti pour avoir l’investiture de la République en Marche aux Législatives, des tweets concernant un sujet sensible ont "handicapé" cette démarche qui n'a pas abouti. La nature ayant horreur du vide, Gérard Potennec, dans le cadre de l’alliance Modem/EM, a alors déclaré qu’il se présentait. 

Or, Christian Gerin n’a pas baissé les bras et il est entré en campagne sous l’étiquette « d’une Majorité Présidentielle ». Une façon de rappeler son attachement à Emmanuel Macron qu’il soutient contre vents et marées. La situation n’en reste pas moins compliquée puisque La République en Marche a précisé sa position dans un récent communiqué : « En Marche a décidé de retirer son investiture à Christian Gérin, candidat dans la 5ème circonscription de Charente-Maritime, le 16 mai dernier, suite aux propos violents qu’il a tenus sur les réseaux sociaux sur Israël. Ces prises de position ne correspondent en rien aux valeurs portées par le mouvement. Aucun candidat dans cette circonscription ne peut donc se prévaloir de l’investiture de la République En Marche, ni de son soutien ». A chacun d'apprécier !

La réaction de Christian Gerin, visiblement irrité par toute cette histoire, a été immédiate : « Je souscris totalement à ce communiqué de presse. L’important pour moi était d'être lavé de tout soupçon d'antisémitisme par la Commission d'Ethique de notre Mouvement, ce qui a été fait ; je ne corrigerai qu'un mot. Je n'ai jamais proféré de propos violents sur Israël, mais sur la politique actuelle du gouvernement actuel de l'Etat d'Israël, comme le font un nombre croissant de Juifs, d'Israéliens et de Palestiniens qui ne cherchent qu'à trouver la paix après 69 ans de conflit. Par ailleurs, le désaveu de l'auto-proclamation de Gérard Potennec comme candidat de La République en Marche est clair. Les électeurs le noteront. Très subsidiairement, je souhaiterais que l'Etat-Major d'un parti auquel j'ai donné beaucoup d'énergie pour la Présidentielle et que je continuerai à servir loyalement cesse de mettre un accent sur le e de mon nom ». Et d’ajouter : « Je remercie les marcheurs chaque jour plus nombreux qui me connaissent et me soutiennent. Pour clore définitivement cette polémique artificiellement créée dans un bureau parisien,  je souhaiterais que LREM publie les "propos violents que (j'ai) tenus sur les réseaux sociaux sur Israël" de façon à ce qu'ils puissent en juger et tourner la page. Il reste dix jours de campagne avant le premier tour et 17 avant le second. Ne nous laissons pas distraire ». Signé : Christian Gerin, candidat pour « une » Majorité Présidentielle, 5eme circonscription de Charente-Maritime.

Lancement de la campagne de Christian Gerin à Mornac

• Christian Gerin au tableau ! Article paru dans Sud-Ouest et auquel répond l'intéressé :

« Concernant cette erreur d'affichage, je prie Didier Quentin de bien vouloir accepter nos excuses. Si par malheur et par erreur nous avions affiché sur les terrains de Belmont, nous ne l'aurions fait que sur les panneaux réservés aux publications judiciaires »…
Une autre déclaration sur le climat de la campagne à Royan, connue pour être une ville "ouverte", révèle l'ambiance qui règne actuellement : « Cher Monsieur Quentin, nous sommes, certes, une circonscription de l'Ouest, mais pas du Far-West. Pour la campagne, il y a les armes a feu et les brosses à colle. Avec Régine Joly, Marie-Noëlle Groch et Bernard Peyvel, nous avons choisi les secondes. Nous ne sommes pas des cow-boys. Et surtout, surtout, ne vous blessez pas ! ». 
Plutôt raide... Les jours prochains promettent d'être animés !