vendredi 5 juin 2020

CDC du Bassin de Marennes : Mickaël Vallet réélu président

Proposition d’un « contrat de majorité »

Lors de l’installation du conseil communautaire du Bassin de Marennes vendredi 5 juin, Mickaël Vallet, maire de Marennes-Hiers-Brouage, a été réélu président de la l’intercommunalité. Six vice-présidents ont été désignés. Mickaël Vallet a ouvert le mandat en soumettant à ses collègues « un contrat de majorité 2020-2026 pour un territoire humaniste, solidaire et audacieux ».

Mickaël Vallet : constituer une majorité communautaire forte
Le conseil communautaire issu des élections municipales et communautaires de mars dernier a été installé. Il compte 27 sièges répartis selon de la taille de chaque commune : Marennes-Hiers-Brouage (11 sièges), Bourcefranc-Le Chapus (6), Le Gua (4), Saint-Just-Luzac (3), Nieulle-sur-Seudre (2), Saint-Sornin (1).

Mickaël Vallet a été élu président avec 24 voix pour et 3 abstentions, puis a mis au vote l’élection des membres du bureau communautaire dont six vice-présidents;

Une fois installé dans sa fonction, Mickaël Vallet a proposé aux élus un « contrat de majorité » par lequel ils s’engagent dans « la constitution d’une majorité communautaire forte, soudée par des valeurs communes et poursuivant des objectifs clairs ».

Ce document, intitulé « Contrat de majorité 2020-2026 pour un territoire humaniste, solidaire et audacieux », dresse le contexte de ce mandat : « baisse des moyens nationaux », « bouleversements profonds » liés à internet, « enjeux climatiques et environnementaux », « conservatismes » et « démagogie » qui trouvent un écho facile sur les réseaux sociaux.

Dans ces circonstances, le document invite les conseillers communautaires à marquer clairement leur « refus de l’extrémisme et des partis qui le représentent et des discours de rejet de l’autre sous toutes ses formes », et de s’accorder sur « l’état d’esprit et le cadre politique avec et dans lesquels ils s’engagent à agir ».

Le document affirme aussi la nécessité d’une « nouvelle organisation » et fixe comme « objectif l’ouverture d’une réflexion sur une forme nouvelle de collectivité à réfléchir et définir ensemble : mutualisation renforcée, commune nouvelle ou pourquoi pas commune-communauté ».

Avant de lister les grands axes de travail du mandat, le document précise que « mettre en commun des projets et des moyens humains et financiers des Communes et de l’intercommunalité », est la seule condition selon laquelle « nous pourrons continuer à poursuivre les projets déjà engagés et à en développer de nouveaux ».


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