De l'humoriste congédié à la mauvaise blague condamnée, le comique est régulièrement sanctionné, rappelé à l'ordre sérieux du monde, comme s'il pouvait être pris au sérieux par d'autres. Le comique ne porterait-il, par nature ou parfois, une vision alternative du monde ? Dans ce cas, s'il ne se résume pas à un moment de dérision, n'est-il pas indispensable à la démocratie ? Et si la présence du comique dans une société était la preuve de la réalité de la liberté d'expression ? Par Marie Duret-Pujol et Christophe Pébarthe.
Marie Duret-Pujol est maître de conférences d’études théâtrales à l’université Bordeaux-Montaigne et spécialiste du comique sous toutes ses formes. Elle s’intéresse en particulier aux relations entre comique et politique. Elle est l’autrice de l’essai « Coluche président. Histoire de la candidature d’un con. » éd. le Bord de l’eau.
Christophe Pébarthe est maître de conférence à l’Institut Ausonius de l’université Bordeaux-Montaigne, spécialiste d’histoire ancienne grecque, comique et démocratie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages.
Conférence gratuite. Renseignements au 05 46 98 23 84.
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