121 : c’est le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2018. Afin d’intensifier la lutte contre ce fléau qui ne faiblit pas, Marlène Schiappa organise un Grenelle des violences conjugales. La lutte contre les violences faites aux femmes comporte un triple enjeux : libérer la parole d’une part, informer les victimes ensuite sur les moyens de prises en charge et d’accompagnement en faisant connaître la plateforme de signalement et d’information, le numéro d’aide pour les victimes et témoins (3919), mais aussi la présence d’intervenants sociaux en commissariat de Police et brigades de gendarmerie et protéger les victimes en mettant en place des structures d’accueil pour les mettre à l’abri.
Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Charente-Maritime, aux côtés des Procureurs de La Rochelle et Saintes, a dédié l’état-major de sécurité départemental du 3 septembre à la question des violences sexistes et sexuelles. Il a poursuivi cette journée de mobilisation par une visite des nouvelles places d’urgence dédiées aux femmes victimes de violences au sein de l’accueil temporaire de l’Escale, accompagné par les représentants de la Direction départementale de la cohésion sociale.
Pour prolonger la réflexion, le Grenelle s’étendra jusqu’au 25 novembre. Laure Trotin, sous-préfète de Saint-Jean d’Angély, référente départementale à la lutte contre les violences faites aux femmes, réunira vendredi 6 septembre, avec la déléguée aux Droits des femmes et à l'égalité, la sous-commission des violences sexistes et sexuelles.
Ce Grenelle s’accompagne également d’une consultation : tout citoyen souhaitant apporter sa contribution peut le faire en envoyant ses propositions à l’adresse suivante : grenelle@pm.gouv.fr Tous mobilisés : https://www.youtube.com/watch?v=6ObA3qLXJL
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