Viens, je t’emmène en balade à Mornac !

La Charente-Maritime est l’un des départements les plus touristiques de France. Et pour cause, ses paysages sont multiples allant des plages aux pinèdes, des marais aux vignes et aux champs qu’illuminent les tournesols en été. Son patrimoine est exceptionnel avec son chapelet d’églises romanes et ses vestiges gallo-romains.
Chaque mois, les Nouvelles de Saintonge ont choisi de vous offrir un coup de cœur photographique. Pour le numéro de Novembre, Michel s’est posé à Mornac sur Seudre, non loin de Royan.
Il court la prétantaine, vagabonde et attarde son objectif sur les mille et une beautés qui nous entourent. Ses clichés sont empreints de sensibilité et d’intimité.
Nous voici sur les rives du chenal de Mornac entre soleil couchant, oiseaux, vent et d'authentiques cabanes colorées. Comme si on y était. Un vrai plaisir que de le suivre dans ses déambulations.

• Entre marais ostréicoles, canoë et cabane, commençons l'escapade dans l'air encore tiède et embaumé d'automne. Sans hâte, réglons le pas sur celui du monde pour mieux ressentir...

• Le frêle équilibre de pieux et de branches, tels une barrière ouverte qui nous sépare de ce monde caché pour mieux entrer dans un univers insoupçonné

• Et embarquons pour un voyage éphémère de cabanes en cabanes

• Le décor et l'originalité de celui qui l'habite et l'entretien, dévoile sa pensée et son jardin secret

•  Avec le temps , la cabane a mûri. Elle a répondu par ses ombres noires et ses planches qui soupirent. Que se cache-t-il derrière cette part d'obscurité et de songe ?

• Les regards que la cabane a inventés à travers ses fenêtres sont autant de mises en scène de son intimité et de son histoire secrète

• Elle est sur pilotis, au bord de l'eau qui apparait et disparaît au même rythme que la Lune, avant de rejoindre l'océan

•  La barque qui monte et redescend inlassablement est indissociable de sa cabane !

• Elle est "attachée" à elle ; elle s'est patinée avec elle et si elle la quitte, c'est pour mieux revenir, tel un ange gardien...

•  La cabane n'est jamais seule. L'oiseau des marais veille sur elle quand le soleil décline... Alors les ombres de la mélancolie, qui parfois la gagne, s'évanouissent lentement

• La cabane n'est jamais aussi vivante que lorsqu'elle se contemple dans ses reflets. Les couleurs dansantes la font pénétrer dans ses profondeurs secrètes

• Quand vient le crépuscule et que la cabane s'étire et se déploie dans ses reflets, alors on peut voir la barque et le fanal qui s'observent. Mais qu'est-ce qu'un reflet d'une cabane ou d'une barque ? C'est précisément dans cette inconnue que réside la part mystérieuse de celle-ci...

Bon voyage !