jeudi 28 février 2019

Varzay : Grand Débat National organisé par DonQuichotte17460

Mardi dernier, l’association DonQuichotte17460 organisait à Varzay un grand débat sur la transition écologique. Plusieurs membres de la Défense des Marais de l'Estuaire y assistaient. 

Les débats étaient axés sur des éoliennes dans la Région...
En l’absence de l’animateur promis par les autorités, Bertrand Vincent, président de DonQuichotte 17460 et vice-président de Stop éolien 17, a géré les débats.
A noter, en préambule, le silence assourdissant des défenseurs de l’éolien : parmi les quelque 100 personnes du public (une participation importante pour cette petite commune), aucune voix ne s’est élevée en faveur de cette énergie dite verte, mais toutes les voix se sont déliées peu à peu pour dénoncer les défauts et les nuisances de ces engins de plus en plus imposants plantés dans les paysages. Défaut de démocratie puisque les projets sont avancés en catimini auprès de propriétaires privés, les attirant par des promesses de gain et défaut de démocratie aggravé par les dernières réglementations, toujours en faveur des promoteurs (Cour d’appel remplaçant les tribunaux administratifs ; enquête publique remplacée par une consultation internet ; 1500 m de distance passés à 500 m en 2011 pour des engins qui sont pourtant toujours plus hauts jusqu'à 240 m, etc). Coût exorbitant : 121 milliards d’euros (chiffre de la Cour des Comptes) de soutien en énergies renouvelables, payés en grande partie sur les factures d’électricité ; combien restera-t-il pour diminuer vraiment le CO2 en isolant mieux les maisons, en améliorant les transports, en encourageant des énergies renouvelables prédictibles (comme l’énergie hydraulique et marémotrice), en investissant dans la recherche vers d’autres sources d’énergies renouvelables, une meilleure gestion des déchets ?
Rendement faible de 25% dû à l’intermittence qui oblige à relayer par des centrales thermiques, donc polluantes (voir l’exemple de l’Allemagne). Stockage impossible de cette énergie. Les éoliennes sont produites pour la plupart à l’étranger. 1500 m3 de béton armé dans le sol pour chacune d'elles, dont on peut s’attendre que les 3/4 y resteront lors du démantèlement de l’engin. Et le sable nécessaire pour tout ce béton se fait rare. Coût du démantèlement sans doute près de 10 fois supérieur à celui prévu dans les promesses de bail emphytéotique (50.000€) signées par les malheureux propriétaires…
Autres facteurs dénoncés en réunion : l’atteinte à la biodiversité, les dangers pour les oiseaux et notamment les oiseaux migrateurs, les paysages défigurés et donc les atteintes au patrimoine, patrimoine paysager et patrimoine architectural. Varzay est en pays de Saintonge romane avec ses ravissantes églises, châteaux et jolies demeures… Une région qui vit essentiellement du tourisme.
Un participant a cité une étude réalisée dans l’Indre en 2017 selon laquelle 97% des touristes interrogés ont dit refuser de retourner sur le même site s’il devait y avoir des éoliennes à moins de 2 km. Un autre de noter que des labels touristiques de référence refusent désormais d’agréer les gîtes à proximité d’éoliennes.
Les nuisances sur la santé des animaux et des hommes ont également été évoquées : ce « syndrome de l’éolien » dont on parle de plus en plus mais que les autorités ne veulent toujours pas reconnaître. Les arguments se sont succédé les uns après les autres. Aux questions inquiètes de certains, répondaient gentiment mais fermement d’autres, toujours dans un sens accablant pour l’éolien…

En bref, tous se sont déclarés en faveur de la transition énergétique et tous sont soucieux de trouver des énergies renouvelables efficaces. Si éolien il doit y avoir, alors que ce soit dans des endroits vraiment isolés et sans incidence majeure sur l’environnement !

Compte-rendu DDME (Défense Des Marais de l’Estuaire)

Saintes : Le Souvenir Français à l'école Léo Lagrange

Vendredi 8 mars dans l'après-midi, le Comité du Souvenir français de Saintes/Pons/Gémozac rencontrera les élèves de l'école primaire Léo Lagrange à Saintes afin de leur faire découvrir la vie des enfants sous l'Occupation grâce aux témoignages des Anciens qui l'ont connue. Il tient à les remercier ainsi que les professeurs, Mmes Sarfatty et Zanatta, pour leur engagement fidèle dans le travail de mémoire.

Jonzac : Le rendez-vous des magiciens !

Dimanche, l'association La Tête en Friche proposait son dernier dimanche de magie, thème de la manifestation 2019. Elle a remporté un grand succès au cloître des Carmes où chacun s'est exercé à dompter les illusions d'optique, la bibliothèque enchantée et les autres numéros, sans oublier ce cher Harry Potter à qui une salle entière était consacrée. Une belle initiative de Nelly Muller et ses ami(e)s, sans oublier les élèves et les enseignants qui ont apporté leur coup de baguette à l'édifice !

• Le tournoi de Quidditch (samedi après-midi)






• Le spectacle de la femme sans corps (dimanche)

Si, si, elle existe. On l'a vue !
L'an prochain, nous aurons le spectacle de la femme sans tête !
Tout est magique !

 • Animations (aux Carmes)



• Les futurs prestidigitateurs !

Un concours réunissait les jeunes magiciens
Conseils avant d'entrer en action
Chacun a déployé ses talents !
Difficile pour le public de les départager...
Tous gagnants ! Félicitations
Un grand bravo aux organisateurs
Tout est magie dans notre vie !

Saintes/Municipales : Pierre Dietz dans les starting-blocks


Les prochaines élections municipales auront lieu en mars 2020. Ancien adjoint à l'économie de Jean Rouger qui fut maire de Saintes de 2008 à 2014, Pierre Dietz, enseignant à la faculté de Poitiers (sciences du sport) conduira une liste. « L’aventure humaine pour les municipales 2020 à Saintes va bientôt commencer officiellement. Prochainement je viendrai vers vous afin de vous présenter les membres qui ont déjà rejoint le mouvement "Saintes en confiance" depuis un an. Vos idées, vos remarques alimenteront le projet que nous présenterons pour notre belle cité et son territoire. La rencontre avec les Saintais ne fait que commencer » souligne-t-il.
Il ne sera pas seul dans les starting-blocks puisque Jean-Phlippe Machon, maire actuel, devrait être sur la ligne de départ, ainsi que Bruno Drapron, Marie-Laure Rouger, Pierre Maudoux, Rémy Catrou, etc. A suivre...

mardi 26 février 2019

Hôpital de Saintes : Se faire dépister pour mieux protéger ses reins

Dans le cadre de la semaine du Rein, un dépistage anonyme gratuit aura lieu à l'hôpital de Saintes mardi 12 mars de 9 h à 17 h à l'initiative de France Rein Poitou-Charentes. N'hésitez pas à prendre contact. Un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge.


6 millions de personnes ont les reins malades  et l’ignorent. Lorsqu’elles s’en rendent compte, il est souvent trop tard. Pourtant, en s’informant sur ces pathologies et les risques qui y sont associés et en se faisant dépister, il est possible de retarder, voire d’éviter ces maladies très lourdes (l’insuffisance rénale est souvent synonyme de dialyse et/ou de greffes).

Pour la 14 ème année consécutive, France Rein organise, du 9 au 16 mars 2019 la Semaine Nationale du Rein. Partout en France, des stands d’informations et des lieux de dépistage gratuit vous sont ouverts.

• Un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge 

1 personne sur 10, en France, est concernée par les maladies rénales. Un fléau qui ne cesse de progresser puisque plus de 11 000 personnes chaque année apprennent qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique terminale nécessitant un traitement de suppléance (dialyse ou greffe). 36000 personnes sont porteuses d’un greffon rénal et 12500 patients sont en attente d’une greffe de rein tandis que 46000 patients dialysent. Un constat alarmant qui pourrait être amélioré par un dépistage précoce.

Se faire dépister pour mieux protéger ses reins 

Pour plus d’un tiers des personnes qui souffrent d’une insuffisance rénale chronique (IRC), le diagnostic est posé au dernier moment : ils doivent alors dialyser en urgence. Les dépistages de la Semaine Nationale du Rein permettent d'orienter de nombreuses personnes vers leur médecin traitant pour des examens complémentaires et la consultation avec un néphrologue (environ 10 % des personnes dépistées). La maladie rénale est dite « silencieuse » car elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que l’on est malade. Aujourd’hui en France, plus d’un tiers des personnes entrent en urgence en traitement de suppléance, greffe ou dialyse. Un dépistage précoce permet une prise en charge appropriée qui ralentira, voire stoppera, l’évolution vers une insuffisance rénale dite « terminale » (lorsque les reins ne fonctionnent plus du tout). Or, encore chaque année, environ 11000 personnes (+2 % /an) apprennent qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique. Le coût humain de l’insuffisance rénale chronique, en termes de qualité de vie, et son coût financier pour la communauté (l’Assurance-maladie avait établi ce coût à plus de 4 milliards en 2007) sont gigantesques. La Semaine Nationale du Rein est donc plus que jamais nécessaire...

L'holovan de la France Insoumise à Saintes le 1er mars

Philippe de Laporte, candidat local aux élections européennes de la France Insoumise sera à Saintes vendredi 1er mars en même temps que "l'holovan" qui sillonne la région et propose les hologrammes. Ce véhicule stationnera de 10 h 30 à 16 h le 1er mars sur le parking de la piscine Stazinsky, avenue de Gaulle à Saintes. Les personnes intéressées sont cordialement invitées.


Léoville/Grand débat : Sans langue de bois face au député Raphaël Gérard et aux conseillers départementaux

L’autre samedi, Bernard Landreau, maire de Léoville, avait convié la population à participer à un grand débat. Contrairement à celui qu’avait organisé Claude Belot la veille à Jonzac, cette rencontre est entrée de plain pied dans les préoccupations quotidiennes de la population
 
Jean-Louis Tardieu, Raphaël Gérard, Bernard Landreau, 
Chantal Guimberteau, Christophe Cabri
Notons tout d'abord la participation. De nombreux habitants de Léoville et des environs s’étaient mobilisés pour apporter leur contribution au grand débat national, sous le regard attentif du sociologue Jean-Louis Tardieu et Raphaël Gérard, député. Une bonne occasion pour le maire, Bernard Landreau, de prendre la température « avant le budget communal qui sera voté en avril ».
Quelles sont aujourd’hui les préoccupations du monde rural ? Les sentiments exprimés par les uns et les autres sont révélateurs des changements, générateurs d’inquiétude, face à l’évolution.
Commençons par la dématérialisation des documents : « je n’ai pas internet à la maison, comment fais-je pour remplir ma déclaration d‘impôt ? » demande un retraité. Selon Chantal Guimberteau, conseillère départementale, des points d’accueil, encadrés par des personnels formés à cet effet,  seront ouverts pour répondre à cette préoccupation. « L’Etat se désengage et les problèmes liés à l'informatique sont à prendre en compte car tous les foyers n'ont pas d'ordinateurs. Quand on ne peut plus utiliser les versions papier, certains sont désemparés. Ainsi, nous avons remarqué que des dossiers de bourses auprès des collèges n'avaient pas été renouvelés pour cette raison.  On ne peut pas laisser les familles dans cette condition » déclare l'élue.
Le Département, quant à lui, se charge du déploiement de la fibre optique. « Tout devrait être opérationnel en 2022 » annonce Christophe Cabri.

Le débat portait sur démocratie et citoyenneté, fiscalité et dépenses publiques, organisation de l'Etat et services publics, transition écologique

L'avenir de la société fait partie des sujets évoqués : « la mondialisation entraîne chaque jour de nouveaux pauvres tandis que d’autres s'enrichissent d’une manière indécente », d'où la réaction des gilets jaunes fin 2018. S’y ajoute la hausse de la CGS sur les retraites. Les regards se tournent vers le député : « Notre confiance est effritée. Si l’on observe le nombre de votants de cette disposition, 57 députés présents dans l’hémicycle sur 577 sont à l’origine de la baisse des revenus de milliers de retraités. Les autres parlementaires, où étaient-ils ? ». Se sentant visé, Raphaël Gérard explique que les lois sont d’abord examinées en commission. En conséquence, les députés sont avertis de leur teneur. Pour Claudine Guérin, ex-directrice de la Maison Familiale de Chevanceaux, « les familles ne font plus confiance aux élus. Il règne un climat d’injustice sociale. Espérant qu’Emmanuel Macron apporterait un nouvel élan, elles estiment avoir été trompées. Le contexte se dégrade, les couples ne parviennent plus à joindre les deux bouts et les jeunes sont de plus en plus dans la galère. Que fait-on pour eux ? ». Un ancien exprime sa lassitude  : « quand on a travaillé toute sa vie et qu'on rogne votre retraite, c’est dur à accepter. Pendant ce temps-là, l’ISF a été supprimé. Le Gouvernement nous demande de faire des efforts. En fait-il de son côté ? ».
Un autre témoignage cite en exemple les pays du Nord où la classe politique a un comportement transparent et sans fastes :  « s’ils ont des comptes à rendre, ils s’en expliquent publiquement et démissionnent. En France, on ne peut pas en dire autant ! ». 
« Les problèmes sont nombreux. Nous, on a voté pour des gens. Que nous apportent-ils ? Dans les pays voisins, on passe pour des guignols » souligne son voisin.

Comment font les retraités qui n'ont pas internet pour remplir leurs déclarations d'impôt ?
« Nous, on a voté pour des gens. Que font-ils pour nous ?»
Que sont devenues les campagnes d’antan ?

Une habitante s‘inquiète de la mobilité à la campagne : « les transports en commun, on n’a rien ». Le maire répond qu'il est ardu d'obtenir toutes les commodités en milieu rural, d'autant que la baisse de la DGF se fait ressentir. Et parfois, il y a de la concurrence entre les communes pour obtenir telle ou telle prestation ! Christophe Cabri pense que le sujet des transports est important pour l’aménagement du territoire (il préconise la création de points relais par exemple et taxis à la demande).
Le fil conducteur est de conserver un maximum de services en milieu rural, l'école étant le premier signe de vitalité : « la campagne est un mode de vie. Autrefois, il y avait de l'animation partout, des boutiques, des artisans, des agriculteurs, de l'entraide, des frairies. On se connaissait, il y avait des liens » remarque un nostalgique qui insiste sur la fraternité du passé.
Le maire serait favorable à la création de petites structures pouvant accueillir des personnes âgées « pour être ensemble, faire des activités ». « En évitant de se retrouver en EHPAD dont le seul but est de faire du fric » déplore un participant.
Le domaine de la santé est également une priorité : si les consultations chez les médecins généralistes sont relativement simples à obtenir, il n'en est pas de même pour les spécialistes dont les cabinets sont souvent éloignés et les rendez-vous fixés à plusieurs mois (s’y rendre peut être compliqué quand on n’a pas de chauffeur)…

« La vie des familles s'est beaucoup dégradée »
« Chaque jour, la mondialisation fait de nouveaux pauvres »
Face à ces doléances, Raphaël Gérard rappelle que 25 millions d'euros ont été versés sur la circonscription pour financer des dossiers associatifs. Etant la cible de questions cristallisant le malaise actuel (dont la demande d'un référendum d'initiative citoyenne), il a bien conscience de la précarité grandissante, la réduction du pouvoir d'achat, l'isolement du monde rural face aux villes et des efforts que doivent déployer les municipalités pour garder la tête hors de l'eau. Si la colère explose aujourd’hui, les racines du mal actuel sont anciennes ! Des personnes de la mouvance des gilets jaunes sont présentes dans la salle. Le député a reçu plusieurs délégations en sa permanence de Jonzac.
Le débat s'attarde sur la transition écologique (les éoliennes, qui doivent être implantées dans le secteur, sont "épidermiques" à Léoville), l'environnement, l'emploi, l'agriculture, le glyphosate (la mairie a elle-même réduit l'usage des désherbants).


Bref, un échange fourni, sans langue de bois et un gros point d'interrogation : «  Sur quoi déboucheront ces débats organisés dans la France entière ? Tout sera-t-il analysé ? Nous craignons de ne pas être écoutés ». L'avenir nous le dira. Sera-t-il rose, jaune ou rouge ?…

Cette rencontre s'est terminée par la galette et le verre de l'amitié.

Bernard Landreau : les communes rurales déploient des efforts importants pour conserver leur dynamisme
• Raphaël Gérard : « Ce ne sont pas les députés qui représentent l'Etat, mais les Préfets et les sous-préfets ». Autrement dit, ce grand débat est supervisé en Charente-Maritime par le Préfet.

• Christophe Cabri : « les élus ne sont pas inaccessibles. Personnellement,  vous pouvez me joindre facilement ». Pour l’instant !

Epargnes : Où il a été question d'éoliennes et des pesticides pulvérisés dans les marais de l'estuaire de la Gironde...

Réunion d'Initiative Locale dans le cadre du grand débat national sur le thème de la transition écologique organisée par l'association Epargnes Mon Village à la salle des fêtes d'Epargnes jeudi dernier


Malgré les vacances scolaires, quelques affiches mystérieusement retirées et la décision de la mairie d'Epargnes de ne pas relayer cette réunion, 50 personnes étaient présentes au rendez-vous. Michel Brisset, directeur de l'école Denis Ricard à Saint-Sulpice de Royan et secrétaire de l'association Epargnes Mon village a été désigné pour animer cette réunion. Dominique Bruchet, président de Stop éolien 17 et Jean-Patrick Moreau, ancien ingénieur électromagnétisme ainsi que deux invités de marque, Béatrice Canel, maître de conférence en sciences de gestion à l'université du Havre et Bernard Durand, scientifique géologue, ancien directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de Géologie, ancien président du Comité Scientifique de l'European Association of Geoscientist and Engineers, étaient réunis autour de la table pour répondre aux questions.
Deux maires participaient au débat, dont Stéphane Loth, maire de Talmont sur Gironde, qui réclame une zone sans éoliennes de 15 km autour de la presqu’île. 
Françoise de Roffignac, également présente, a rappelé que le SCoT et le PLU peuvent être des outils pour éviter l'implantation d'éoliennes sur le territoire de la CARA. Elle s'est engagée à inviter Bernard Durand au Conseil départemental ainsi qu'à une prochaine réunion de l'Observatoire de l'éolien afin de lui donner la possibilité d'expliquer sa vision de l'éolien en tant que scientifique.

Les sujets ont été variés autour de la transition écologique et plus particulièrement les projets éoliens d'Epargnes, en bordure d''estuaire de la Gironde et à Allas-Bocage. Il a été question également de l'endoctrinement que nous subissons de plus en plus à la télé, avec ces images d'éoliennes qui sont insérées dans les jingles, dans les reportages et même dans la publicité.
Malgré la présence d'un conseiller municipal dans l'assistance, il n'y a plus aucune information quant à l'avancement du projet à Epargnes. 
Le panel des questions a permis de balayer également la pollution des marais de l'estuaire transformés en culture et sur lesquels les agriculteurs pulvérisent des pesticides malgré leur classement Natura 2000 et qui détruisent la faune de l'estuaire (poissons, pibales). Deux heures de questions/réponses au bout desquelles une liste de propositions a été recueillie par Michèle Bruchet. Après mise en forme, elle sera enregistrée sur le site du Grand Débat National.
Parmi les propositions, nous avons pu noter la fin des subventions pour l'éolien afin de reverser ce financement pour l'isolation des habitations dans le but de réduire la consommation électrique. Développement d'un nouveau carburant pour remplacer les carburants fossiles polluants. Développer la recherche pour une production électrique autre que éolienne terrestre ou offshore, sachant que la Région bénéficie de la proximité de l'océan qui permet de profiter de la houle, de l'énergie osmotique.

Une distance minimale entre l'éolienne et la première habitation égale à dix fois la hauteur de l'éolienne. Suppression des projets éoliens dans les régions touristiques et proches des sites remarquables. Plus de transparence de la part des élus. Retour à l'état naturel des marais classés Natura 2000. 
Malgré une participation un peu faible, toutes les personnes se sont déclarées satisfaites des échanges de la soirée.

Dominique BRUCHET
Président STOP EOLIEN 17
Administrateur EPARGNES MON VILLAGE

Pons : Voices Influence Gospel en concert à Pons le 6 avril prochain

Samedi 6 avril à 20 h 30 à l’église Saint-Vivien, concert avec le groupe "Voices Influene Gospel" dirigé par le dynamique chef de chœur et chanteur Michael Merle


Ce groupe de 40 choristes, solistes et pianiste avec son énergie débordante, réserve au public une soirée inoubliable avec un nouveau répertoire. Sans oublier les standards et quelques surprises (www.ecma-france.fr). Ambiance assurée. Verre de l’amitié servi en fin de concert.
Tarif : 12 €- gratuit jusqu’à 12 ans - 1 € sur chaque place vendue sera reversé aux personnes déhéritées de la paroisse.
Réservations – Renseignements : 06 0718 89 96 / 05 46 96 18 66 - Billetterie à Pons au magasin LM les formes (face au marché). Accueil le soir du concert à partir de 19 h 45.

Chevanceaux : Tous au Festival LaryRock Winter samedi 2 mars

Le LaryRock Festival d’hiver aura lieu samedi 2 mars prochain à la salle des fêtes de Chevanceaux. Au programme, les groupes Dirty Work of Soul Brothers, Erotic Shelter Club, Shoefiti et White Dust. « Comme vous nous aviez manqué depuis l'édition estivale, on vous a concocté une programmation indie, comme on les aime, pour vous voir sauter, danser, bouger, gesticuler jusqu'au bout de la nuit avec nous ! » souligne Simon Boyer, l’un des organisateurs de la soirée


Créer un rendez-vous rock à Chevanceaux, en plein Sud Saintonge, le défi était à relever ! Eté comme hiver parce qu'il ne faut pas rester de glace ! Les organisateurs du LaryRock festival, version winter,  réunis autour de leur président Guilain Emars, vous attendent le 2 mars prochain.  
« Ça risque d'être une soirée d'anthologie ! La palette est large, du trio 70's à l'indie en passant par une soufflante électronique. Tous les groupes sont prêts à en découdre ! » annonce Simon Boyer. Et d'ajouter : « Notre objectif est de développer une culture rock en milieu rural. Nous essayons, par les concerts, d'attirer des groupes qui vont plaire et ont du cachet ».  

L’aventure du LaryRock a commencé avec Eric Léger, pionnier de la première génération. Puis la relève est arrivée, animée par la même passion : « le festival d'été attire pas mal de monde, entre 600 et 700 personnes, de la Saintonge à Bordeaux. Sur scène, des groupes rock, funk, blues ». Fort de cette affluence, les responsables ont créé un festival d'hiver pour faire bouger les choses. Les SoulPhœnixs, qui viennent d'enregistrer leur premier CD, ont été invités en 2017. « C'est la musique qui est l'origine de notre implication. Nombreux d'entre nous appartenaient à la banda de Chevanceaux. C'est là que nous avons fait nos premières armes musicales ! Personnellement, je joue de plusieurs instruments. Motivés, nous nous sommes retrouvés dans l’association. Tous bénévoles, nous partageons la même ambition, que la programmation des festivals soit de qualité et attire un large public » explique Simon Boyer.

Rendez-vous donc le 2 mars à Chevanceaux. Partagez l'évènement à fond et amenez vos amis !


Les groupes :

• Dirty Work of Soul Brothers (Nancy) : deux claviers et une batterie produisent des sons hyper intéressants. Le groupe fait une petite tournée dans l’Ouest dont l’une de étapes est Chevanceaux : « une pépite de rock psychédélique en provenance de l’Est de la France. «Girl’s Ashes» va vous enflammer »


Erotic Shelter Club (Angoulême) : Ce nouveau groupe, qui tourne bien dans la capitale angoumoisine, vous surprendra !


Shoefiti (Paris) : Rock indépendant bien en vue, à ne pas manquer !


White Dust (Tours) : Trio blues /rock de Tours et Angers, inspiré par les « grands » du blues comme BB King, Albert King, Albert Collins, SRV, Peter Green. Ils présentent des reprises ré-arrangées par leurs soins ainsi que des compositions originales.

  
• A partir de 20 h salle des fêtes. Restauration, buvette. Entrée 8€

Crazannes : concert de chansons d'amour


Clôde Seychal et Solveig Gernert seront du 25 au 28 février en résidence à Crazannes. Elle peaufinent leur duo et préparent leur prochaine entrée en studio, en mars prochain, pour l’enregistrement d’un album de Chansons d’amour. Le 1er mars, avec le soutien du Foyer Rural, elles offrent un concert, prétexte à une rencontre et un échange amical. Rendez-vous à 20 h 30 dans la salle polyvalente, place de la mairie. Venez nombreux, l’entrée est libre et vous mettrez ce que vous voudrez dans le chapeau... Alors à très bientôt !

lundi 25 février 2019

La brocante des Coux-Coux !

Ce traditionnel rendez-vous, organisé par l'association des Coux-Coux, a remporté un joli succès l'autre dimanche. Autour des bibelots, de la bourse toutes collections et des livres, l'ambiance était conviviale dans la salle des fêtes ainsi qu'à l'extérieur où un tivoli avait été dressé. Une bonne façon de partager ses passions !






Jonzac : Concert exceptionnel des Eurochestries le 9 mars

Le festival international d’orchestres de jeunes que nous apprécions tant l’été nous fait une belle surprise avec un concert le 9 mars

 
Pour ses 30 ans et dans le cadre de son congrès international qui aura lieu à Jonzac du 7 au 10 mars pour l’occasion, un concert exceptionnel est organisé samedi 9 mars à 20 h 30 au centre des congrès de Jonzac. Deux orchestres de grand talent se partageront deux heures de musique intense dans des répertoires classiques et éclectiques : Orchestre Symphonique des Jeunes de l’Entre-Deux Mers (JOSEM) de Créon et l'Orchestre d'Harmonie de la ville de La Rochelle, soit 110 musiciens sur scène. Un très beau concert en perspective !

• Le Jeune Orchestre Symphonique de l’Entre-deux-Mers est né en 1988 d'une volonté de répandre la musique classique en milieu rural, en créant un orchestre de jeunes âgés de 12 à 25 ans. Très vite, le JOSEM est devenu un grand laboratoire dont l'objectif serait de bousculer les conventions... grâce au pouvoir de la musique ! Depuis 31 ans, le JOSEM a développé des échanges avec des orchestres de jeunes du monde entier, partagé des scènes avec Debout sur le Zinc, La Rue Ketanou, le Wombo Orchestra ou encore Datcha Mandala.
Le JOSEM est un orchestre symphonique atypique, un peu punk, avec un répertoire qui lui ressemble. Du vrai non-conformisme, proposant un concert joyeux et exigeant.

• L'Orchestre d'Harmonie de la Ville de La Rochelle, regroupe 70 musiciens (associant les instruments à vent et percussions), amateurs, grands élèves du Conservatoire de La Rochelle, encadrés par des chefs de pupitres professionnels et placés sous la direction de Victorien Garreau depuis septembre 2018. L'Orchestre donne une dizaine de concerts par an, principalement dans l'agglomération rochelaise, que ce soit en grande ou petites formations (ensemble de clarinettes, flûtes hautbois, sax, tubas), mais s'exporte aussi volontiers hors les murs, lorsque l'occasion se présente, festivals, invitations d'autres formations...
Le répertoire de l'orchestre est principalement axé sur des pièces originales pour orchestre d'harmonie, tout en y mêlant œuvres classiques et musiques de films. Fondé en 1890 pour l'inauguration du Port de La Pallice, l'Orchestre fêtera ses 130 ans en 2020...

Cette belle avant-première annoncera le festival Eurochestries Charente-Maritime qui aura lieu cet été du 1er au 12 août. Le 30ème anniversaire étant fêté toute l’année, le festival nous réserve de belles surprises...
Réservation plus que conseillée à l'office de tourisme de Jonzac : tél 05 46 48 49 29. Tarif : 15€ / moins de 16 ans : 10€.