Décidément, la politique est épuisante. A peine Manuel Valls installé, le voici pris dans les rets de ministres mécontents. Au nom de la rose qu'il a brandie le jour de sa fête, Arnaud Montebourg, écartant la langue de bois, a dit avec un certain courage ce qu'il avait sur le coeur. Mais était-ce le bon moment et le bon endroit ? Benoît Hamon lui a emboîté le pas et, en arrière plan, d'autres responsables ont approuvé cette prise de position qui a brisé la quiétude estivale à quelques jours de l'Université du PS de la Rochelle.
Conséquence, Manuel Valls, au lieu de "remercier" les deux ministres rebelles, a préféré démissionner l'ensemble de son gouvernement. Un véritable raz-de-marée. Demain, la France aura donc une nouvelle équipe avec une ouverture en direction des Verts
.
A. Montebourg et B. Hamon retrouvent leur liberté, celle de se forger un nouvel avenir. François Hollande, quant à lui, à plus bas de sa cote de popularité, doit mener à bien les réformes qu'il a promises lors de sa campagne. C'est maintenant ou jamais.
|
Benoît Hamon et Olivier Falorni en visite dans la région d'Archiac il y a quelques années |
• Copie de la lettre d'Aurore Filippetti, ministre de la Culture, adressée à François Hollande et Manuel Valls. Elle aussi vient de perdre son maroquin...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire