L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
vendredi 6 mai 2011
Nouvelle prison à Fontenet
(Charente-Maritime) :
Le maire de Saintes déplore
« ce choix inique et partial »
• Communiqué du cabinet de Jean Rouger, maire de Saintes et président de la CDC :
Un choix politicien à durée déterminée
Jean Rouger, président de la Communauté de Communes du Pays Santon et maire de Saintes (Charente-Maritime), a appris par voie de presse que le Gouvernement avait choisi le site de Fontenet, près de Saint-Jean d’Angély, pour y construire une future prison de 366 places, et la fermeture en 2016 des maisons d’arrêt de Saintes et de Rochefort.
Au nom de tous les élus du Pays Santon, Jean Roubger ne peut que déplorer ce choix inique, coûteux et avant tout guidé par des considérations politiciennes.
Un choix partial. Les élus du Pays santon restent abasourdis par la manière dont le Ministère de la Justice a effectué son choix. Les services pénitentiaires n’ont en effet jamais pris la peine de venir à Saintes visiter le terrain mis à leur disposition pour la construction de la future prison départementale. Ils n’ont même jamais pris contact avec les services de la Communauté de Communes, ce qui laisse planer un doute sur le sérieux avec lequel a pu être examinée la candidature saintaise : celle d’une prison implantée au cœur du département et à proximité immédiate du centre-ville de Saintes, de son tribunal, de son hôpital, de ses associations d’aide aux détenus, de tous ses réseaux de communication et de ses nombreux transports en commun.
Un choix coûteux et aberrant. En retenant la candidature de Fontenet, le Garde des Sceaux a choisi d’implanter la future prison départementale sur une friche militaire du Conseil Général présidé par Dominique Bussereau, située à 25 kilomètres de Saintes, à 75 kilomètres de La Rochelle, et à 8 kilomètres de Saint-Jean d’Angély. Il a ainsi validé un site aussi contestable d’un point de vue fonctionnel (déplacements des avocats, des familles et des bénévoles associatifs), économique (nécessité de créer de nouvelles infrastructures actuellement inexistantes, dépollution du site), sociale (accompagnement des détenus) qu’écologique (multiplication des déplacements, absence de transports en commun). Ces coûts vont être exorbitants. Une évaluation financière préalable aurait démontré l’aberration de ce choix très éloigné des impératifs de gestion publique prônés par le gouvernement.
Un choix politicien à durée déterminée. Jean Rouger et les élus du Pays Santon ressentent dans cette décision le résultat d’une manœuvre politicienne menée dans les coulisses du pouvoir, appuyée par le président UMP du Conseil général, au bénéfice de la mairie UMP de Saint-Jean d’Angély.
Des échéances nationales auront toutefois lieu en 2012. Jean Rouger veut voir dans cette possible alternance l’espoir que ce soit enfin un choix éclairé et rationnel qui guide l’investissement de fonds publics et l’implantation de la future prison départementale, et non le fruit amer d’une quelconque connivence politicienne.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Ne pas confondre Fontenet en charente maritime et Fontenay le comte en vendée
Enregistrer un commentaire