lundi 26 juin 2017

Tapis et portraits de Gaëlle Germain au Vieux Clocher de Saint-Palais sur Mer

Le vieux Clocher de Saint Palais-sur-Mer a ouvert ses portes. Les œuvres de Gaëlle Germain sont exposées pendant un mois dans cet écrin du XIIe siècle. A découvrir jusqu'au 20 juillet.


Des tapis peints, des portraits très grands formats couvrent les cinq étages du monument historique. Une ascension vers une des plus belles vues sur Saint-Palais et le phare de Cordouan !

• Des portraits qui vous regardent

Une galerie d’ancêtres, des regards directs. Les personnages vous scrutent avant que vous ne les regardiez. Surgis du passé, ces portraits bienveillants vous interpellent par leur façon d’être figés dans une émotion.

• A découvrir tous les jours sauf le mardi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 16 h à 19 h. Vernissage dimanche 2 Juillet à partir de 18 heures.

  
• Le support tapis
 

Peindre sur un tapis apporte de nombreuses contraintes, notamment le format, le poil, une trame très large et flottante. Mais c’est aussi un exercice qui devient un jeu en conservant cet aspect « textile ». Les tapis ont eu une vie, ils ont d’abord été crées par un premier artiste qui en a dessiné les contours, ont été tissés avec des codes et des motifs ancestraux, ont voyagé, ont été foulés, ont partagé le quotidien de leurs propriétaires.

Ce sont un peu eux les maîtres de la création. Leurs motifs, parfois symboliques, leur matière (coton, laine, soie), leur provenance vont générer une inspiration chez l’artiste.

Garder l’esprit du tapis, lui proposer un personnage et sublimer ce qu’il avait de plus beau dans une mise en valeur détournée et colorée. Un peu comme le principe du tableau dans le tableau, un clin d’œil à sa première vie.

La technique

Les tapis sont peints à l’acrylique sur leur envers. Le cadre naturel du tapis et ses motifs sont détournés ou conservés, le dessin les utilise ou s’en inspire. L’artiste laisse toujours une zone non peinte, brute : à vous de la découvrir !


L’histoire : « De spectatrice, je suis devenue actrice de la peinture » !
Gaëlle Germain : « J’étais dans une période douloureuse de ma vie, le virage des 40 ans, une séparation et un bouleversement professionnel. Mon énergie se concentrait à rebâtir une vie entière. Cela est passé aussi par des changements dans la maison... J’ai peint d’abord mon piano, puis armoire, secrétaire et lampes. Les objets de toute la maison y passaient jusqu’à un premier tapis.
Ma démarche est alors devenue artistique. C’était mes premiers traits, mon premier dessin, le début de ma grande "Aventure". De spectatrice, je suis devenue actrice de la peinture.
Grâce aux accidents de vie, la peinture est devenue mon activité. Mon expression, une nécessité, le centre de mon existence. De la première exposition, à la première vente, au travail quotidien, mes pinceaux me donnent l’équilibre et les couleurs qui manquaient à ma vie »...

Aucun commentaire: