lundi 26 juin 2017

Du 17 août au 17 septembre, Markus Fauvelle présente Paréidolie au Vieux Clocher de Saint-Palais sur Mer


Une paréidolie (du grec ancien « para » : à côté de, et « eidôlon » : apparence, forme ) est une sorte d’illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identi able, souvent une forme humaine ou animale. La paréidolie est généralement causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues et répertoriées.
C’est le hasard qui a donné envie à Markus Fauvelle de travailler sur cette exposition. Sa quête d’images sur les friches industrielles l'a amené sur le chantier naval d’un port à sec. Il y a réalisé de nombreuses séances sous les coques de bateaux. Ses recherches photographiques s’apparentent de plus en plus à l’univers de l’art abstrait. Il a une attirance pour les compositions où des aplats
de couleurs mêlées à des jeux d’ombres le ramènent à Miro, Manessier... et tant d’autres. Il ne cherchait pas à reproduire, ni à absolument suggérer une image subliminale dans cette œuvre. C’est en deuxième lecture que ces évidences lui sont apparues : « En affinant mon travail, j’ai découvert que le temps, allié à la main de l’homme qui frotte, ponce, gratte les couches de peintures et flocages, crée des œuvres abstraites extraordinairement colorées et graphiques. Si certaines images, différentes pour chacun selon l’humeur et la lumière, nous renvoient à des références picturales ou autres, la paréidolie n’est pas une fin en soi. Elle permet de raconter une histoire au cœur de la photographie ».


Pour faire le portrait de Markus Fauvelle :

1968, Markus a 11 ans. Sa révolution, c’est sa première photo obtenue grâce une boite à chaussures transformée en Sténopé. Ce nouvel angle de vue fait partie dès lors de son existence.
En 1976, vivant à Heidelberg, il se forme au photo-journalisme et fait ses premières armes au Quartier Général des Forces Américaines en Allemagne. Plusieurs villes du Palatinat lui confient de nombreux reportages dans le cadre des jumelages franco-allemands.
Très vite, il met en place diverses expositions signées Markus, le prénom que lui donnent ses amis d’Outre-Rhin et qu’il adopte pour signer ses travaux.
En 1995, il crée en France sa plate-forme d’édition qui regroupe toutes ses connaissances des Arts Graphiques et y développe un département photographie.
Sa première exposition parisienne « Paris 13 Insolite » consacrée au 13ème arrondissement en pleine mutation est un témoignage ultime de la disparition définitive de ses vieux quartiers. Le succès de cet événement générera au fil des ans de nouvelles expositions et couvertures photographiques.
En 2008, le spectacle magique d’un chapiteau et de caravanes couverts de givre permettra sa rencontre avec André-Joseph Bouglione qui dirige le dernier cirque itinérant de cette illustre famille en France. Cette « immersion » se concrétisera par un livre «André-Joseph Bouglione fait son cirque», reprenant les moments forts du quotidien de cette dynastie.
À partir de 2010, Markus expose divers projets artistiques au gré de ses envies.
Invité permanent du collectif d’artistes « les Frigos de Paris », il y présente régulièrement ses expositions :
- Rétrospective Paris 13 Insolite un constat sur vingt ans de bouleversement sociologique et architectural
- Tatoo pour plaire un questionnement sur ces « corps-galerie » - Arrête ton cirque, les coulisses du monde circassien
- Paris-Fragments flâneries parisiennes
- Résis’temps étude sur la rouille et les friches industrielles
Depuis 2015, il se partage entre Paris et la Charente-Maritime. La côte atlantique, ses estuaires et ses ports deviennent un formidable terrain d’inspiration.
Divers rendez-vous sont prévus pour 2017, reprenant son travail sur les ports à sec de l’estuaire de la Gironde et sur Saint-Palais-Sur-Mer.


• Contact : Markus Fauvelle photographe - www.markusfauvelle.com

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