On lui doit la renaissance du logis de Meux. Monique Guibot nous a quittés à l'âge de 97 ans.
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| Réunion autour de la famille Chesnel en 2023. Monique Guilbot est au premier rang à droite |
C'était une personnalité attachante et volontaire ! Du courage, il en fallait pour tirer de l'oubli un logis qui menaçait ruine. D'origine saintongeaise, ce professeur d'histoire et géographie n'avait pas les deux pieds dans le même sabot, selon une expression patoisante. Après avoir mené une carrière internationale au lycée français de Londres et à l'école européenne de Bruxelles, elle avait pris sa retraite en Charente-maritime où elle avait acheté le Logis de Meux en 1972. Raconter ses voyages en 2CV de la Belgique à la région de Jonzac était un plaisir, sans oublier toutes les aventures liées au sauvetage du monument inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Au fil des années, elle en avait fait un vrai trésor ouvert à la visite.
Le site avait une histoire. En effet, Judith Chesnel, habitante de ce logis, avait épousé au XVIeme siècle Dugua de Mons, premier colonisateur de la Nouvelle-France qui eut pour lieutenant Samuel Champlain, fondateur de Québec. Un lieu pas banal en conséquence et une propriétaire qui valorisait tout à la fois le patrimoine, l'histoire et la connaissance. Membre de nombreuses associations cultuelles, elle organisait conférences, spectacles, dîners. Combien sont venus à Meux, musiciens, historiens, artistes !
Puis le temps a passé. Monique Guilbot n'a jamais abandonné son domaine qu'elle a tant aimé. Son nom y restera gravé à jamais.
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| Conférence au Logis de Meux |
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| A gauche, Monique Guilbot avec une amie |
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