Infos : Jusqu'à - 9 degrés la nuit, Floraison de grandes surfaces à Jonzac, Duel Cabri/Mougard aux Municipales, Bientôt l'eau en bouteilles à Jonzac ? Usines de méthanisation en Haute-Saintonge, 2025 une mauvaise année pour la France ?

• Jonzac/Future usine d'embouteillage : Un collectif veut faire tomber le projet à l'eau !

Claude Belot opposé aux bouteilles en plastique...

Commercialiser l'eau minérale de Jonzac en bouteilles est une vieille affaire. Il en était question en 2017 par exemple : « On a longtemps pensé que Renaud Dutreil exploiterait l’eau minérale de Jonzac dont les bouteilles ornent les ronds-points de la ville, laissant penser qu’elles sont déjà en vente dans les supermarchés. En effet, Claude Belot, maire de Jonzac, a fait de l’eau son cheval de bataille avec la station thermale, la ligne de produits de beauté "Jonzac", les activités gravitant autour des loisirs aquatiques (complexe des Antilles) et, plus récemment, la possibilité de mettre en bouteilles l’eau minérale naturelle du sous-sol haut-saintongeais. Laquelle a obtenu l’agrément officiel des autorités compétentes (Ministère de la Santé) pour la commercialisation. Les contacts avec Renaud Dutreil, propriétaire de Jolival en Charente ayant échoué, la CDCHS cherche un nouvel investisseur ». Apparemment, Claude Belot, président de la CDCHS, l'a trouvé puisque les élus communautaires de Haute-Saintonge se sont prononcés le 15 décembre dernier sur la vente de terrains (cession de 8 700 m2 appartenant à la CDCHS au prix de 218 000 euros) à la société civile immobilière Original Water Factory. Selon les modalités, ladite société construirait un bâtiment de 1 200 m2. La CDCHS fournirait l'eau de Jonzac venant du forage pendant 40 ans. 

L'investissement est de 5 millions d'euros et le nombre d'emplois est estimé à une trentaine. Le patron de cette nouvelle structure, prévue en 2027, serait Romain Berthault, ancien salarié de Lyspackaging (fabricant de bouteilles biosourcées et biodégradables à Chaniers dont la fermeture a eu lieu en mai 2025). Pour valoriser l'eau de Jonzac, Claude Belot est opposé aux bouteilles en plastique : « les bouteilles seront en aluminium, en verre et en PLA, une matière plastique d'origine végétale » explique le président qui veut faire de son produit quelque de chose de "chic" et d'écolo à la fois.

Apparemment, le projet ne plaît pas à tout le monde. Un collectif d'habitants baptisé "Eau Nette Jonzac" a lancé une pétition dénonçant « les retombées sur l'environnement, une logique de privatisation et de surexploitation de l'eau ». Le 15 décembre, ses membres devaient manifester contre l'implantation de l'usine devant le centre des congrès. Les autorités ont alors sollicité les forces de l’ordre, dit-on. Lesquelles ne sont pas intervenues, « aucun mouvement de protestation n’ayant finalement eu lieu »...

• Jonzac : La floraison des grandes surfaces ! 

Tandis que des magasins ferment dans le centre ville (dont la boutique de prêt-à-porter de Béatrice et Auguste Martin rue de Verdun), les centres commerciaux se développent : du côté de Leclerc, on verra bientôt arriver plusieurs enseignes (premier semestre  2027) dont Aldi (supermarché hard-discount),  Darty (électroménager, high tech) et Kiabi (vêtements). Le projet prévoit un vaste parking et des créations d'emplois. 

En face d'Intermarché, les travaux sont engagés : en perspective, Burger King (restauration rapide), Maxi Zoo (produits pour chiens et chats), Boulangerie Marie Blachère et Mangeons frais. 

Quid de l'ancien magasin Leader Price fermé en 2019 ? Est envisagée la création d'un ensemble commercial de 980 m² situé avenue du 19 mars 1962 (rue qui fera l'objet de travaux), composé de 3 cellules commerciales de 280 m², 400 m² et 300 m².

• Elections Municipales de Jonzac : Belot soutiendra-t-il Cabri, Mougard... ou lui-même ?

Archives 2014 : le nouveau conseil municipal présidé par Claude Belot.
Christophe Cabri lui succèdera en 2020

Dans un article du journal La Haute Saintonge, Claude Belot, premier adjoint de Christophe Cabri à la mairie de Jonzac, s'exprime sur les futures Municipales : « En 2026, j’aurai 90 ans trois mois après les élections, il faut être sérieux. J’ai de la chance, j’ai encore le cerveau qui tourne bien. Quand j’ai commencé en vie publique, j’avais 22 ans. J’en ai 89 aujourd’hui. Moi, je sais que je ne serai pas candidat en 2026. Ce territoire, je ne l’ai jamais quitté de l’œil ». Conclusion logique : il va suivre attentivement le duel Cabri/Mougard qui aura lieu début 2026. Toutefois une question se pose : Claude Belot a créé la CDCHS en 1993 et l'a toujours présidée. Quarante ans de mariage sous la régime de la communauté, c'est une belle fidélité ! Comment pourrait-il la quitter sans un énorme pincement au cœur et pour lui, quelle personnalité sera apte à lui succéder ? Une réflexion à mener en cette fin d'année si vous ne savez pas quoi faire le soir du réveillon ! 

Pour certains observateurs, « Belot peut encore nous enfumer en disant qu'il ne se représente pas. Or, il a un attachement viscéral à la CDCHS et aura du mal à lâcher les rênes. Pour en conserver la direction, il doit être conseiller municipal. Donc, si son état de santé le lui permet, il repartira et tout le monde trouvera ça normal ! ». Wait and see comme disent nos amis British...

• Cinq usines de méthanisation en Haute-Saintonge

Cinq unités vont être construites sur les communes de Pons (20 GWh), Bois (20 GWh), Saint-Ciers-du-Taillon (10 GWh), Saint-Martial-de-Mirambeau (20 GWh) et Mirambeau (25 GWh). Chaque projet consiste à méthaniser des sous-produits agricoles : lisier, fumier, déchets maraîchers, vinasse de distillerie et cultures intermédiaires. « Ce projet d'envergure va permettre à la Charente-Maritime de faire un vrai bond en avant sur les sujets des énergies renouvelables et du gaz vert » souligne Renaud Francomme, directeur territorial de GRDF Poitou-Charentes.

• Grand froid : jusqu'à - 9 la nuit...

Météo France annonce, pour les prochains jours, une période de temps froid avec des températures ressenties, prenant en compte l’effet du vent, pouvant aller de – 6° à – 9° C la nuit, et à peine positives en journée. Cette vague de froid peut présenter un danger pour la santé des populations précaires, sans domicile ou isolées. Au regard de la situation météorologique dans le département, Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, a décidé de déclencher le Plan Grand Froid. En lien étroit avec les acteurs associatifs de la veille sociale, des mesures de mise à l’abri des plus vulnérables seront mises en place à compter du mardi 30 décembre au soir et ce jusqu’au lundi 5 janvier 2026 au matin.

RENFORCEMENT DES MESURES DE MISE À L’ABRI

En complément des 230 places d’hébergement d’urgence ouvertes à l’année :

• À La Rochelle :

Ouverture de deux salles de mise à l’abri supplémentaires : la salle climatique « la Mahut » de 25 places et la salle municipale « salle Vatré » de 20 places.

Maraudes du SAMU Social : 7 jours / 7.

• Rochefort, Royan, Saintes et Saint-Jean-d’Angély :

Ouverture de 10 places supplémentaires en accueil de nuit : 7 places à Saintes et 3 places à Saint-Jean-d’Angély.

Maraudes tous les jours sur : Rochefort (Ordre de Malte), Royan (Croix Rouge), Saintes (Secours Catholique / Tremplin 17), et Saint-Jean-d’Angély (Association Départementale de Protection Civile -ADPC).

• Dans tout le département :

Ouverture des 4 accueils de jour (La Rochelle, Rochefort, Saintes, Saint Jean d’Angély) tous les jours de la semaine, y compris le jeudi 1er janvier 2026 et les samedi 3 et dimanche 4 janvier 2026.

Mobilisation de chambres d’hôtel supplémentaires en fonction des besoins, afin que personne ne reste sans proposition de solution.

Transport vers les lieux d’hébergement d’urgence avec l'ADPC.

Le dispositif est actif jusqu’au lundi 5 janvier 2026 et sera suivi en continu.

• Les résolutions des parents pour leurs enfants en 2026 (étude OpinionWay)

Les parents projettent des attentes précises pour bien démarrer l’année : encourager l’autonomie, mieux structurer le quotidien et, surtout, reprendre la main sur l’usage des écrans, devenu un enjeu majeur autant pour les enfants que pour les adultes eux-mêmes. La recherche de solutions concrètes et sans écran est particulièrement forte chez les parents de jeunes enfants, qui identifient dans ces outils un moyen tangible de mettre en pratique leurs résolutions pour un quotidien plus structuré, apaisé et moins centré sur les écrans. Dans ce contexte, les conteuses et livres audio s’imposent comme des supports attractifs, capables de canaliser l’attention, de nourrir la curiosité et d’offrir des alternatives rassurantes aux écrans. Leur succès est particulièrement marqué chez les jeunes parents et les familles les plus investies dans la mise en place de rituels éducatifs.

• Plus de 8 Français sur 10 (85%) estiment que 2025 a été une mauvaise année pour la France

Ipsos, l’une des principales sociétés mondiales d’études de marché, dévoile les résultats de son enquête « Predictions 2026 »

En 2025, 85% des Français pensent que l'année a été mauvaise pour leur pays, illustrant un pessimisme élevé, à égalité de la Corée du Sud. Sur le plan personnel, 55% des Français considèrent que 2025 n’a pas été une mauvaise année pour eux ou pour leur famille, une amélioration par rapport aux années précédentes. Pour 2026, seuls 41% des Français se déclarent optimistes, bien en dessous de la moyenne mondiale. Une large majorité de Français (73%) souhaitent renforcer leurs liens avec leur famille et leurs amis, ainsi que faire plus d’exercice physique pour 57% d’entre deux, tandis que des préoccupations sécuritaires et climatiques prédominent. En ce qui concerne le football, 49% des Français prévoient de suivre la Coupe du Monde 2026 en Amérique du Nord, un intérêt timide comparé à d'autres nations comme l’Argentine avec 89% des Argentins. Pour plus de 6 Français sur 10 (65%), il est improbable que la guerre en Ukraine prenne fin en 2026.