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| Sur les quais |
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| L'arc de Germanicus, au milieu des eaux |
Les crues n’ont pas épargné la région de Saintes, le pic ayant été atteint dimanche dernier (6,09 m au pont Palissy). Même si on est loin des 6,84 m de décembre 1982, la situation est difficile à vivre. Plusieurs rues de la ville ont été inondées (dont les quais) et des habitants se sont trouvés dans l’obligation de quitter leurs logements (250 évacuations en comptant les communes alentours). Plusieurs artères étaient interdites à la circulation (35), entraînant de nombreuses perturbations quant aux déplacements. 142 détenus de la Maison d’arrêt ont été transférés vers d’autres établissements pénitentiaires (ils devraient réintégrer Saintes à partir de la semaine prochaine).
Ce nouveau coup dur, après les précédentes inondations de 2021, frappe de plein fouet une population lassée par ces phénomènes qui se répètent. Saintes est un "goulot " qui reçoit les eaux d’Angoulême et de Cognac, sans oublier la Seugne. Si la décrue est attendue avec impatience, elle devrait prendre un certain temps (une semaine environ). Bonne nouvelle ce jeudi, plusieurs rues sont de nouveau ouvertes et l'état de catastrophe naturelle est en cours d'instruction, comme l’a souligné le Préfet, Brice Blondel. Le niveau de la Charente est actuellement à 5,54 m : « dès qu'il sera à 5,20 m, c'est-à-dire dans deux ou trois jours, nous pourrons effectuer les pompages » souligne le maire, Bruno Drapron.
Un repas solidaire organisé par l'association Scène Ouverte vendredi à l'espace Mendès France accueillera une trentaine de sinistrés.
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