A l’occasion du dimanche de la Santé, Le Jour du Seigneur (France 2) a retransmis la messe en direct depuis la chapelle de l’hôpital de La Rochelle dimanche 12 février
La messe était célébrée par le Père Chaumet (capture images France 2) |
Cette messe était célébrée par le Père Laurent Chaumet, prêtre accompagnateur de la pastorale de la santé du diocèse et de l’aumônerie de l’hôpital de La Rochelle. Précédant la cérémonie, Le Jour du Seigneur a abordé "la proposition de loi visant à affirmer le libre choix de fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France". Le dr Sophie Crozier, médecin engagé dans les soins palliatifs et membre du CCNE (Comité consultatif national d’éthique), a apporté son regard particulier sur le sujet. Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie a débuté au mois de décembre, ce reportage a soulevé des questions : le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ? Comment peut-il prendre en compte conjointement la médecine, le droit et l’éthique ?
Durant l'office qui avait réuni de nombreux fidèles, le sacrement des malades a été donné à Emmanuelle, Marie-Rose, Véronique, Evelyne par le Père Chaumet. Ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains ; elle a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse.
Le Frère Camille de Belloy, dominicain, a prononcé l'homélie sur le thème du "oui et du non" (Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu) : « Que votre parole soit oui, si c’est oui, non, si c’est non ; Frères et sœurs, chers téléspectateurs du Jour du Seigneur, la liberté comme l’exigence du oui et du non sont remises par Dieu entre nos mains, et personne ne peut nous interdire d’exercer cette liberté. Rien ne doit nous empêcher d’accomplir cette exigence en l’appliquant d’abord à nous-mêmes, que nous soyons malades ou bien portants, jeunes ou plus âgés, laïcs, religieux ou prêtres. La netteté de mon oui, la fermeté de mon non sont une seule et même fidélité qui, de l’intérieur, règlera ma conduite ».
Le Père Camille de Belloy est dominicain, professeur de philosophie à l'Université catholique de Lyon |
A l’emplacement de l’actuelle chapelle de l’hôpital, se trouvait le temple protestant de la Ville Neuve, construit en 1630 pour remplacer le Grand temple de la place du Château (actuelle place de Verdun), confisqué aux protestants après le siège de La Rochelle. Le temple de la Ville Neuve a été démoli en mars 1685, peu avant la révocation de l’édit de Nantes.
La nouvelle chapelle a été construite en 1689 et 1690. Elle est inspirée de celle du Collège des Jésuites, avec un fronton en accolade et une rosace. Entre les deux, on peut voir un écusson aux armes de France et de Navarre. « Ce serait le seul vestige du temple détruit » estiment les historiens.
En 1695, l’hôpital St-Louis s'installe sur le site. Les soins des malades sont successivement confiés aux religieuses de l’ordre de la charité de Notre-Dame, à la communauté fondée en 1703 à Poitiers par Louis-Marie Grignion de Montfort, puis aux Filles de la Sagesse. Chassées en 1793, ces dernières reviennent en 1804 suite à une pétition des citoyens rochelais. Elles ont été présentes à l’hôpital jusqu’en 1987.
La paroisse de Montendre connaît bien le Père Chaumet qui officie de temps en temps aux côtés du Père Bergson, curé de Montendre |
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